Mémoires historiques, littéraires et critiques de Bachaumont, depuis l'année 1762 jusques 1788, Volume 1

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Léopold Collin, 1808 - 400 pages
 

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Page 240 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.
Page 341 - Tout ce que vous voyez conspire à vos désirs ; Vos jours toujours sereins coulent dans les plaisirs ; L'empire en est pour vous l'inépuisable source; Ou, si quelque chagrin en interrompt la course, Tout l'univers, soigneux de les entretenir, S'empresse à l'effacer de votre souvenir.
Page 240 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi.
Page 229 - Gauthier, prêtre , je me suis confessé à lui , et que , si Dieu dispose de moi , je meurs dans la sainte religion catholique où je suis né, espérant de la miséricorde divine qu'elle daignera pardonner toutes mes fautes , et que , si j'avais jamais scandalisé l'Eglise , j'en demande pardon à Dieu et à elle.
Page 7 - Il a la majesté des rois , le sublime des pontifes , la tendresse ou la sévérité des pères. C'est un très-grand acteur, qui joint la force au pathétique , la chaleur au sentiment. Il est généralement admiré.
Page 248 - Si j'ai partagé avec toute l'Europe vos regrets, madame, sur la perte de cet homme incomparable, vous vous êtes mise en droit de participer à la reconnaissance que je dois à ses écrits. Je suis sans doute très-sensible...
Page 240 - ... j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même , Être éternel. Rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables; qu'ils écoutent mes confessions , qu'ils gémissent de mes indignités , qu'ils rougissent de mes misères °. Que chacun d'eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité; et puis qu'un seul te dise , s'il l'ose , Je fus meilleur que cet homme-là.
Page 150 - Bons dieux ! qu'il est pesant dans sa légèreté ! Que ses petits écrits ont de longues préfaces ; Ses fleurs sont des pavots, ses ris sont des grimaces; Que l'encens qu'il prodigue est plat et sans odeur ! C'est, si je veux l'en croire, un heureux petit-maître ; Mais, si j'en crois ses vers, ah ! qu'il est triste d'être Ou sa maîtresse ou son lecteur...
Page 115 - J'aimais alors toutes les femmes : Toujours brûlé de feux nouveaux, Je prétendais d'Hercule égaler les travaux, Et sans cesse, auprès de ces dames, Etre l'heureux rival de cent heureux rivaux.
Page 244 - O Parnasse, frémis de douleur et d'effroi! Pleurez , Muses ! brisez vos lyres immortelles ! Toi, dont il fatigua les cent voix et les ailes, Dis que Voltaire est mort, pleure, et repose-toi.

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