Oeuvres de Plutarque: Oeuvres morales de PlutarqueDe l'imprimerie de Cussac, 1802 |
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Expressions et termes fréquents
AEgyptiens ains Alexandre alimens ames Amyot Anubis Apis appellent Aristote avoient avoit ayant Bacchus battaille besoing bestes c'estoit cause celuy ceste ceulx chair CHAP chascun choses commancement corps d'adventure d'Alexandre d'Osiris dæmons deesse demourant dequoy dieu dieux disent disoit divine doncques doulce escrit estant esté estoient estoit estrange estre étoit eulx Euripide eust faicts fault feit feste fortune fruicts fust generation Grec hault Homere hommes Isis Jupiter jusques l'ame l'eau l'oracle lon appelle lumiere lune luptez luy mesme manger maniere maniere de dire matiere médecine ment meslé mesme mieulx monde monstre nature Nephtys nuict oracles Orus Osiris païs parmy peult philosophe Platon Pline Plutarque poëte pource pourquoy pourroit premiere presbtres present puissance quoy raison riviere sainctes Sarapis sçavoir semble sepulture seroit seulement soleil soubs tantost temple terre Thyades tienent tost tousjours Typhon veoir verité vertu viandes voluptez Voyez les Observations vray
Fréquemment cités
Page 57 - L'abstinence ou l'excès ne fit jamais d'heureux. Je ne conclus donc pas , orateur dangereux , Qu'il faut lâcher la bride aux passions humaines : De ce coursier fougueux je veux tenir les rênes ; Je veux que ce torrent , par un heureux secours , Sans inonder mes champs , les abreuve en son cours Vents , épurez les airs , et soufflez sans tempêtes; Soleil , sans nous brûler, marche et luis sur nos têtes.
Page 191 - Il les rendit célèbres par son repentir, de sorte qu'on oublia ses actions criminelles pour se souvenir de son respect pour la vertu ; de sorte qu'elles furent considérées plutôt comme des malheurs que comme des choses qui lui fussent propres ; de sorte que la postérité trouve la beauté de son âme presque à côté de ses emportements et de ses faiblesses ; de sorte qu'il fallut le plaindre et qu'il n'était plus possible de le haïr.
Page 445 - Ces jours passés, la maladie d'un de mes amis me « fit faire cette réflexion , que nous sommes fort gens « de bien quand nous sommes malades. Car quel est le « malade que l'avarice ou l'ambition tourmente? Il n'est « plus enivré d'amour, entêté d'honneurs. Il néglige le « bien, et compte toujours avoir assez du peu qu'il se voit
Page 161 - Les Romains conquirent tout pour tout détruire: il voulut tout conquérir pour tout conserver; et, quelque pays qu'il parcourût, ses premières idées, ses premiers desseins furent toujours de faire quelque chose qui pût en augmenter la prospérité et la puissance. Il en trouva les premiers moyens dans la grandeur de son génie ; les seconds, dans sa frugalité et son économie particulière; les troisièmes dans son immense prodigalité pour les grandes choses.
Page 428 - Pythagore s'abstenait de manger de la chair des bêtes; mais moi je te demande au contraire quel courage d'homme eut le premier qui approcha de sa bouche une chair meurtrie, qui brisa de sa dent les os d'une bête expirante, qui fit servir devant lui des corps morts, des cadavres et engloutit dans son estomac des membres qui, le moment d'auparavant, bêlaient, mugissaient, marchaient et voyaient.
Page 173 - Et non-seulement le projet était sage, mais il fut sagement exécuté. Alexandre, dans la rapidité de ses actions, dans le feu de ses passions même, avait, si j'ose me servir de ce terme, une saillie de raison...
Page 368 - ... ce Thamos , regardant de dessus la proue vers la terre , dit tout haut ce qu'il avoit entendu, que le grand Pan estoit mort. Il n'eut pas plus tost achevé de dire , que l'on entendit un grand bruit, non d'un seul, mais de plusieurs ensemble , qui se lamentoient et s'esbahissoient tout ensemble : et pour autant que plusieurs estoient presens , la nouvelle en fut incontinent espandue par toute la ville de Rome, tellement que l'empereur Tiberius...
Page 286 - C'est l'avis et opinion de la plupart et des plus sages (1) Joseph Mùller, ibid, p. 617. — Justi, Der Bundehesch, p. 1. Leipzig, 1868. anciens, car les uns estiment qu'il y ait deux dieux de métiers contraires, l'un auteur de tous biens et l'autre de tous maux; les autres appellent l'un Dieu, qui produit les biens, et l'autre Démon, comme fait Zoroastre le magicien, que l'on dit avoir été cinq cents ans devant le temps de la guerre de Troie.
Page 209 - Qu'est-ce que ce conquérant qui est pleuré de tous les peuples qu'il a soumis? Qu'est-ce que cet usurpateur sur la mort duquel la famille qu'il a renversée du trône verse des larmes? C'est un trait de cette vie dont les historiens ne nous disent pas que quelque autre conquérant puisse se vanter. Rien 'n'affermit plus une conquête que l'union qui se fait des deux peuples par les mariages.
Page 429 - ... écorcher, démembrer un pauvre animal sans défense ? comment put-il supporter l'aspect des chairs pantelantes ? comment leur odeur ne lui fit-elle pas soulever le cœur ? comment ne fut-il pas dégoûté, repoussé, saisi d'horreur quand il vint à manier l'ordure de ces blessures, à nettoyer le sang noir et figé qui les couvrait...