Les confessions de J. J. Rousseau: suivies des Reveries du promeneur solitaire, Volume 1Cazin, 1782 |
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Page 243
... Favria , jeune étourdi , m'ayant voulu faire monter derriere son carrosse , fon grand - pere défendit que je mon- taffe derriere aucun carroffe & que je suivisse personne hors de la maison . Cependant je servois à table , & je faifois à ...
... Favria , jeune étourdi , m'ayant voulu faire monter derriere son carrosse , fon grand - pere défendit que je mon- taffe derriere aucun carroffe & que je suivisse personne hors de la maison . Cependant je servois à table , & je faifois à ...
Page 244
... Favria me faifoit découper , j'étois presque le maître de tout mon tems dans la journée . Cette épreuve dont je ne m'appercevois pas étoit affuré- ment très - dangereuse ; elle n'étoit pas même fort humaine ; car cette grande oisiveté ...
... Favria me faifoit découper , j'étois presque le maître de tout mon tems dans la journée . Cette épreuve dont je ne m'appercevois pas étoit affuré- ment très - dangereuse ; elle n'étoit pas même fort humaine ; car cette grande oisiveté ...
Page 257
... Favria m'apprit qu'il avoit parlé de moi au Roi . Madame de Breil elle - même avoit quitté pour moi fon air méprisant . Enfin je de- vins une espece de favori dans la maison , à la grande jalousie des au- tres domestiques , qui , me ...
... Favria m'apprit qu'il avoit parlé de moi au Roi . Madame de Breil elle - même avoit quitté pour moi fon air méprisant . Enfin je de- vins une espece de favori dans la maison , à la grande jalousie des au- tres domestiques , qui , me ...
Page 263
... Favria d'aller lui parler le lendemain matin avant mon départ , & comme on voyoit que la tête m'ayant tourné j'étois capable de n'en rien faire , le maître - d'hôtel re- mit après cette visite à me donner quelque argent qu'on m'avoit ...
... Favria d'aller lui parler le lendemain matin avant mon départ , & comme on voyoit que la tête m'ayant tourné j'étois capable de n'en rien faire , le maître - d'hôtel re- mit après cette visite à me donner quelque argent qu'on m'avoit ...
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Les confessions de J.J. Rousseau: suivies des reveries du promeneur solitaire Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1782 |
Expressions et termes fréquents
affez aimoit ainſi dire aiſe Annecy auffi auſſi avoit Bafile beſoin bourſe c'eſt c'étoit careffant cauſe ceffe charme chofes choſe cœur connoiffance d'eſprit defirs dîné diſoit donnoit enfans eſpece eſprit eſt étoient étois étoit eût faifoit falloit fans Favria femme fentir feroit fervir feule foit fonger fuis fuite fûr fur moi fur-tout fût Gaime Geneve goût hiſtoire homme j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jeune jours juſqu'à l'inſtant laiffer Lambercier long-tems m'avoit m'en m'eſt Madame de Warens maiſon maître Maman maniere ment Merceret Mlle muſique n'ai n'eſt paffer paffion pere perſonne plaifir plaiſirs pluſieurs pouvoit premiere préſent preſque priſe refte reſte rien ſans ſavoir ſembloit ſens ſentiment ſentir ſentois ſervice ſes ſeul ſeule ſeulement ſoit ſon ſous ſouvenir ſouvent ſuis ſuite ſujet ſur talens tems tion triſte trouve trouvois venoit Venture vois vouloit voyage voyois
Fréquemment cités
Page 413 - Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles : « Allez à Vevay, visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire, et pour un Saint-Preux, mais ne les y cherchez pas.
Page 10 - Il n'était question d'abord que de m'exercer à la lecture par des livres amusants; mais bientôt l'intérêt devint si vif, que nous lisions tour à tour sans relâche, et passions les nuits à cette occupation. Nous ne pouvions jamais quitter qu'à la fin du volume. Quelquefois mon père, entendant le matin les hirondelles, disait tout honteux : Allons nous coucher; je suis plus enfant que toi.
Page 2 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.
Page 441 - ... ma situation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser, me jette en quelque sorte dans l'immensité des êtres pour les combiner, les choisir, me les approprier à mon gré, sans gêne et sans crainte. Je dispose en maître de la nature entière; mon cœur, errant d'objet en objet, s'unit, s'identifie à ceux qui le flattent, s'entoure d'images charmantes, s'enivre de sentiments délicieux.
Page 158 - Dans l'entreprise que j'ai faite de me montrer tout entier au public, il faut que rien de moi ne lui reste obscur ou caché...
Page 452 - Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade, sans m'apercevoir que j'étais las. Je m'en aperçus enfin. Je me couchai voluptueusement sur la tablette d'une espèce de niche ou de...
Page 451 - Je me souviens même d'avoir passé une nuit délicieuse hors de la ville, dans un chemin qui côtoyait le Rhône ou la Saône, car je ne me rappelle pas lequel des deux. Des jardins élevés en terrasse bordaient le chemin du côté opposé. Il...
Page 2 - Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m'a jeté, c'est ce dont on ne peut juger qu'après m'avoir lu. Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge.
Page 305 - De là vient encore que je réussis mieux aux ouvrages qui demandent du travail qu'à ceux qui veulent être faits avec une certaine légèreté, comme les lettres; genre dont je n'ai jamais pu prendre le ton, et dont l'occupation me met au supplice.
Page 3 - Je me suis montré tel que je fus; méprisable et vil quand je l'ai été, bon, généreux, sublime, quand je l'ai été : j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même. Etre éternel...