Les confessions de J. J. Rousseau: suivies des Reveries du promeneur solitaire, Volume 1Société typographique de Genève, 1782 |
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Page 49
... aife quand je me les rappelle . Cinq ou fix fur- tout ..... compofons . Je vous fais grace des cinq , mais j'en veux une , une feule ; pourvu qu'on me la laiffe conter le plus longuement qu'il me fera poffible , pour prolonger mon ...
... aife quand je me les rappelle . Cinq ou fix fur- tout ..... compofons . Je vous fais grace des cinq , mais j'en veux une , une feule ; pourvu qu'on me la laiffe conter le plus longuement qu'il me fera poffible , pour prolonger mon ...
Page 136
... aife , que fi j'euffe été parfaitement fûr de lui plaire ? Comment n'eus- je pas un moment d'embarras de timidité de gêne ? Naturellement honteux décontenancé , n'ayant ja- mais vu le monde , comment pris- je avec elle du premier jour ...
... aife , que fi j'euffe été parfaitement fûr de lui plaire ? Comment n'eus- je pas un moment d'embarras de timidité de gêne ? Naturellement honteux décontenancé , n'ayant ja- mais vu le monde , comment pris- je avec elle du premier jour ...
Page 187
... aife . Du refte , je n'avois pour la magnifi- cence qui frappoit mes yeux qu'une admiration stupide & fans convoitise . La feule chofe qui m'intéreffât dans tout l'éclat de la cour , étoit de voir s'il n'y auroit point là quelque jeune ...
... aife . Du refte , je n'avois pour la magnifi- cence qui frappoit mes yeux qu'une admiration stupide & fans convoitise . La feule chofe qui m'intéreffât dans tout l'éclat de la cour , étoit de voir s'il n'y auroit point là quelque jeune ...
Page 191
... aife . Je vis que je réuffiffois & cela me fit réuf- fir davantage . Mais quoiqu'Italienne , & trop jolie pour n'être pas un peu coquette , elle étoit pourtant fi mo- defte , & moi fi timide qu'il étoit difficile que cela vînt fi - tôt ...
... aife . Je vis que je réuffiffois & cela me fit réuf- fir davantage . Mais quoiqu'Italienne , & trop jolie pour n'être pas un peu coquette , elle étoit pourtant fi mo- defte , & moi fi timide qu'il étoit difficile que cela vînt fi - tôt ...
Page 215
... aife que je lui montraffe les lettres que j'écrivois à Madame de Warens , que je lui rendiffe compte de mes fentimens . Mais elle ne s'y prenoit affurément pas bien pour les connoî- tre en ne me montrant jamais les fiens . Mon cœur ...
... aife que je lui montraffe les lettres que j'écrivois à Madame de Warens , que je lui rendiffe compte de mes fentimens . Mais elle ne s'y prenoit affurément pas bien pour les connoî- tre en ne me montrant jamais les fiens . Mon cœur ...
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Les confessions de J.J. Rousseau: suivies des reveries du promeneur solitaire Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1782 |
Expressions et termes fréquents
affez affurément aife aimoit ainfi Annecy auffi avoit Bafile befoin Bernex c'eft c'eſt c'étoit careffes ceffe charme chofe cœur connoiffance d'efprit defirs difoit dîné dire donnoit efprit enfans eſt étoient étois étoit eût fage faifant faifoit falloit fans favoir Favria fecret felon fembloit femme fens fentimens fentiment fentois féparer feroit fervice fervir feul fituation foin foit fonger fous fouvent fuffe fuis fuite fuivis fuivre fujet fûr fur moi fur-tout fût Gaime Geneve goût homme j'ai j'aimois j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'euffe j'eus jamais jeune jours jufqu'à laiffer Lambercier long-tems m'avoit m'en Madame de Warens Mademoiſelle maifon maître Maman maniere ment Merceret Mlle moi-même mufique n'ai n'eft n'eſt non-feulement paffer paffion paroiffoit penfer pere perfonne plaifir plufieurs pouvoit préfent preffé prefque premiere prenois quelquefois réfolu refte rien talens tems tion trouve trouvois Turin venoit Venture vois vouloit voyage voyois
Fréquemment cités
Page 413 - Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles : « Allez à Vevay, visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire, et pour un Saint-Preux, mais ne les y cherchez pas.
Page 10 - Il n'était question d'abord que de m'exercer à la lecture par des livres amusants; mais bientôt l'intérêt devint si vif, que nous lisions tour à tour sans relâche, et passions les nuits à cette occupation. Nous ne pouvions jamais quitter qu'à la fin du volume. Quelquefois mon père, entendant le matin les hirondelles, disait tout honteux : Allons nous coucher; je suis plus enfant que toi.
Page 2 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.
Page 441 - ... ma situation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser, me jette en quelque sorte dans l'immensité des êtres pour les combiner, les choisir, me les approprier à mon gré, sans gêne et sans crainte. Je dispose en maître de la nature entière; mon cœur, errant d'objet en objet, s'unit, s'identifie à ceux qui le flattent, s'entoure d'images charmantes, s'enivre de sentiments délicieux.
Page 158 - Dans l'entreprise que j'ai faite de me montrer tout entier au public, il faut que rien de moi ne lui reste obscur ou caché...
Page 452 - Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade, sans m'apercevoir que j'étais las. Je m'en aperçus enfin. Je me couchai voluptueusement sur la tablette d'une espèce de niche ou de...
Page 451 - Je me souviens même d'avoir passé une nuit délicieuse hors de la ville, dans un chemin qui côtoyait le Rhône ou la Saône, car je ne me rappelle pas lequel des deux. Des jardins élevés en terrasse bordaient le chemin du côté opposé. Il...
Page 2 - Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m'a jeté, c'est ce dont on ne peut juger qu'après m'avoir lu. Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge.
Page 305 - De là vient encore que je réussis mieux aux ouvrages qui demandent du travail qu'à ceux qui veulent être faits avec une certaine légèreté, comme les lettres; genre dont je n'ai jamais pu prendre le ton, et dont l'occupation me met au supplice.
Page 3 - Je me suis montré tel que je fus; méprisable et vil quand je l'ai été, bon, généreux, sublime, quand je l'ai été : j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même. Etre éternel...