Les confessions de J. J. Rousseau: suivies des Reveries du promeneur solitaire, Volume 1Société typographique de Genève, 1782 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 49
Page 30
... m'avoit laiffé plus de defir que de crainte de l'éprouver dere- chef par la même main . Il est vrai que , comme il fe mêloit fans doute à cela quelque inftinct précoce du fexe le même châtiment reçu de fon frere , ne m'eût point du tout ...
... m'avoit laiffé plus de defir que de crainte de l'éprouver dere- chef par la même main . Il est vrai que , comme il fe mêloit fans doute à cela quelque inftinct précoce du fexe le même châtiment reçu de fon frere , ne m'eût point du tout ...
Page 35
... m'avoit rendue haïffa- ble , & qui tenoit de fi près à l'au- tre , fans que j'en euffe le moindre foupçon . Dans mes fottes fantaifies , dans mes érotiques fureurs , dans les actes extravagans auxquels elles me portoient quelquefois , j ...
... m'avoit rendue haïffa- ble , & qui tenoit de fi près à l'au- tre , fans que j'en euffe le moindre foupçon . Dans mes fottes fantaifies , dans mes érotiques fureurs , dans les actes extravagans auxquels elles me portoient quelquefois , j ...
Page 104
... m'avoit donné mon état . Dégoûté de tout ce qui étoit à ma portée , & fentant trop loin de moi tout ce qui m'auroit tenté , je ne voyois rien de poffible qui pût flatter mon cœur . Mes fens émus depuis long - tems me demandoient une ...
... m'avoit donné mon état . Dégoûté de tout ce qui étoit à ma portée , & fentant trop loin de moi tout ce qui m'auroit tenté , je ne voyois rien de poffible qui pût flatter mon cœur . Mes fens émus depuis long - tems me demandoient une ...
Page 115
... m'avoit paru trifte , autant celui où je l'exé cutai me parut charmant . Encore enfant , quitter mon pays , mes pa- rens , mes appuis , mes reffources , " laiffer un apprentiffage à moitié fait fans favoir mon métier affez pour en vivre ...
... m'avoit paru trifte , autant celui où je l'exé cutai me parut charmant . Encore enfant , quitter mon pays , mes pa- rens , mes appuis , mes reffources , " laiffer un apprentiffage à moitié fait fans favoir mon métier affez pour en vivre ...
Page 153
... m'avoit dites , les petites ca- reffes qu'elle m'avoit faites , l'inté rêt fi tendre qu'elle avoit paru pren- dre à moi , fes regards charmans qui me fembloient pleins d'amour parce qu'ils m'en infpiroient ; tout cela nourriffoit mes ...
... m'avoit dites , les petites ca- reffes qu'elle m'avoit faites , l'inté rêt fi tendre qu'elle avoit paru pren- dre à moi , fes regards charmans qui me fembloient pleins d'amour parce qu'ils m'en infpiroient ; tout cela nourriffoit mes ...
Autres éditions - Tout afficher
Les confessions de J.J. Rousseau: suivies des reveries du promeneur solitaire Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1782 |
Expressions et termes fréquents
affez affurément aife aimoit ainfi Annecy auffi avoit Bafile befoin Bernex c'eft c'eſt c'étoit careffes ceffe charme chofe cœur connoiffance d'efprit defirs difoit dîné dire donnoit efprit enfans eſt étoient étois étoit eût fage faifant faifoit falloit fans favoir Favria fecret felon fembloit femme fens fentimens fentiment fentois féparer feroit fervice fervir feul fituation foin foit fonger fous fouvent fuffe fuis fuite fuivis fuivre fujet fûr fur moi fur-tout fût Gaime Geneve goût homme j'ai j'aimois j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'euffe j'eus jamais jeune jours jufqu'à laiffer Lambercier long-tems m'avoit m'en Madame de Warens Mademoiſelle maifon maître Maman maniere ment Merceret Mlle moi-même mufique n'ai n'eft n'eſt non-feulement paffer paffion paroiffoit penfer pere perfonne plaifir plufieurs pouvoit préfent preffé prefque premiere prenois quelquefois réfolu refte rien talens tems tion trouve trouvois Turin venoit Venture vois vouloit voyage voyois
Fréquemment cités
Page 413 - Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles : « Allez à Vevay, visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire, et pour un Saint-Preux, mais ne les y cherchez pas.
Page 10 - Il n'était question d'abord que de m'exercer à la lecture par des livres amusants; mais bientôt l'intérêt devint si vif, que nous lisions tour à tour sans relâche, et passions les nuits à cette occupation. Nous ne pouvions jamais quitter qu'à la fin du volume. Quelquefois mon père, entendant le matin les hirondelles, disait tout honteux : Allons nous coucher; je suis plus enfant que toi.
Page 2 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.
Page 441 - ... ma situation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser, me jette en quelque sorte dans l'immensité des êtres pour les combiner, les choisir, me les approprier à mon gré, sans gêne et sans crainte. Je dispose en maître de la nature entière; mon cœur, errant d'objet en objet, s'unit, s'identifie à ceux qui le flattent, s'entoure d'images charmantes, s'enivre de sentiments délicieux.
Page 158 - Dans l'entreprise que j'ai faite de me montrer tout entier au public, il faut que rien de moi ne lui reste obscur ou caché...
Page 452 - Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade, sans m'apercevoir que j'étais las. Je m'en aperçus enfin. Je me couchai voluptueusement sur la tablette d'une espèce de niche ou de...
Page 451 - Je me souviens même d'avoir passé une nuit délicieuse hors de la ville, dans un chemin qui côtoyait le Rhône ou la Saône, car je ne me rappelle pas lequel des deux. Des jardins élevés en terrasse bordaient le chemin du côté opposé. Il...
Page 2 - Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m'a jeté, c'est ce dont on ne peut juger qu'après m'avoir lu. Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge.
Page 305 - De là vient encore que je réussis mieux aux ouvrages qui demandent du travail qu'à ceux qui veulent être faits avec une certaine légèreté, comme les lettres; genre dont je n'ai jamais pu prendre le ton, et dont l'occupation me met au supplice.
Page 3 - Je me suis montré tel que je fus; méprisable et vil quand je l'ai été, bon, généreux, sublime, quand je l'ai été : j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même. Etre éternel...