Les confessions de J. J. Rousseau: suivies des Reveries du promeneur solitaire, Volume 1Cazin, 1782 |
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... penfer ; c'est le fort commun de l'humanité . Je l'éprouvai plus qu'un autre . J'ignore ce que je fis jusqu'à cinq ou fix ans : je ne fais comment j'appris à lire ; je ne me fouviens que de mes premie res lectures & LIVRE I. 9.
... penfer ; c'est le fort commun de l'humanité . Je l'éprouvai plus qu'un autre . J'ignore ce que je fis jusqu'à cinq ou fix ans : je ne fais comment j'appris à lire ; je ne me fouviens que de mes premie res lectures & LIVRE I. 9.
Page 122
... penfer foit particuliere aux catholiques ; elle est celle de toute religion dogma- tique où l'on fait l'effentiel , non de faire , mais de croire . Dieu vous appelle , me dit M. de Pontverre . Allez à Annecy ; vous y trouverez une bonne ...
... penfer foit particuliere aux catholiques ; elle est celle de toute religion dogma- tique où l'on fait l'effentiel , non de faire , mais de croire . Dieu vous appelle , me dit M. de Pontverre . Allez à Annecy ; vous y trouverez une bonne ...
Page 159
... fer , qui dès que je fus paffé , fut fermée à double tour fur mes talons . Ce début me parut plus imposant qu'agréable & com- mençoit à me donner à penfer , quand on me fit entrer dans une affez grande piece LIVRE II 159.
... fer , qui dès que je fus paffé , fut fermée à double tour fur mes talons . Ce début me parut plus imposant qu'agréable & com- mençoit à me donner à penfer , quand on me fit entrer dans une affez grande piece LIVRE II 159.
Page 165
... penfer différem- ment . Je ne trouvai point de jeu- nes gens qui me pervertissent . Je devins poliffon , mais non libertin . J'avois donc de la religion tout ce qu'un enfant à l'âge où j'étois en pouvoit avoir . J'en avois même ...
... penfer différem- ment . Je ne trouvai point de jeu- nes gens qui me pervertissent . Je devins poliffon , mais non libertin . J'avois donc de la religion tout ce qu'un enfant à l'âge où j'étois en pouvoit avoir . J'en avois même ...
Page 218
... pen- fer à moi . A la tête de fa maifon étoit un nommé M. Lorenzy , homme adroit , dont la femme encore plus adroite , s'étoit tellement infinuée dans les bonnes graces de fa maî treffe , qu'elle étoit plutôt chez elle fur le pied d'une ...
... pen- fer à moi . A la tête de fa maifon étoit un nommé M. Lorenzy , homme adroit , dont la femme encore plus adroite , s'étoit tellement infinuée dans les bonnes graces de fa maî treffe , qu'elle étoit plutôt chez elle fur le pied d'une ...
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Les confessions de J.J. Rousseau: suivies des reveries du promeneur solitaire Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1782 |
Expressions et termes fréquents
affez aimoit ainſi dire aiſe Annecy auffi auſſi avoit Bafile beſoin bourſe c'eſt c'étoit careffant cauſe ceffe charme chofes choſe cœur connoiffance d'eſprit defirs dîné diſoit donnoit enfans eſpece eſprit eſt étoient étois étoit eût faifoit falloit fans Favria femme fentir feroit fervir feule foit fonger fuis fuite fûr fur moi fur-tout fût Gaime Geneve goût hiſtoire homme j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jeune jours juſqu'à l'inſtant laiffer Lambercier long-tems m'avoit m'en m'eſt Madame de Warens maiſon maître Maman maniere ment Merceret Mlle muſique n'ai n'eſt paffer paffion pere perſonne plaifir plaiſirs pluſieurs pouvoit premiere préſent preſque priſe refte reſte rien ſans ſavoir ſembloit ſens ſentiment ſentir ſentois ſervice ſes ſeul ſeule ſeulement ſoit ſon ſous ſouvenir ſouvent ſuis ſuite ſujet ſur talens tems tion triſte trouve trouvois venoit Venture vois vouloit voyage voyois
Fréquemment cités
Page 413 - Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles : « Allez à Vevay, visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire, et pour un Saint-Preux, mais ne les y cherchez pas.
Page 10 - Il n'était question d'abord que de m'exercer à la lecture par des livres amusants; mais bientôt l'intérêt devint si vif, que nous lisions tour à tour sans relâche, et passions les nuits à cette occupation. Nous ne pouvions jamais quitter qu'à la fin du volume. Quelquefois mon père, entendant le matin les hirondelles, disait tout honteux : Allons nous coucher; je suis plus enfant que toi.
Page 2 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.
Page 441 - ... ma situation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser, me jette en quelque sorte dans l'immensité des êtres pour les combiner, les choisir, me les approprier à mon gré, sans gêne et sans crainte. Je dispose en maître de la nature entière; mon cœur, errant d'objet en objet, s'unit, s'identifie à ceux qui le flattent, s'entoure d'images charmantes, s'enivre de sentiments délicieux.
Page 158 - Dans l'entreprise que j'ai faite de me montrer tout entier au public, il faut que rien de moi ne lui reste obscur ou caché...
Page 452 - Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade, sans m'apercevoir que j'étais las. Je m'en aperçus enfin. Je me couchai voluptueusement sur la tablette d'une espèce de niche ou de...
Page 451 - Je me souviens même d'avoir passé une nuit délicieuse hors de la ville, dans un chemin qui côtoyait le Rhône ou la Saône, car je ne me rappelle pas lequel des deux. Des jardins élevés en terrasse bordaient le chemin du côté opposé. Il...
Page 2 - Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m'a jeté, c'est ce dont on ne peut juger qu'après m'avoir lu. Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge.
Page 305 - De là vient encore que je réussis mieux aux ouvrages qui demandent du travail qu'à ceux qui veulent être faits avec une certaine légèreté, comme les lettres; genre dont je n'ai jamais pu prendre le ton, et dont l'occupation me met au supplice.
Page 3 - Je me suis montré tel que je fus; méprisable et vil quand je l'ai été, bon, généreux, sublime, quand je l'ai été : j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même. Etre éternel...