Histoire de la philosophie: no. 0. Histoire de la philosophie moderne ... Traduction Française précédée d'une introduction par P. Challemel-LacourLadrange, 1861 |
Expressions et termes fréquents
adéquate aperception ARNOLD GEULINCX attributs Blaise Pascal cause causes finales choses de l'univers chrét claires et distinctes concept concevoir connaissance conscience conséquent considérer consiste corps corpus créatures d'autres Descartes devons divine divisibilité doctrine doit doute enim Entr Epist esprit essence éternelle général Geulincx glande pinéale Hobbes idées claires infini de Dieu intel l'école cartésienne l'entendement l'esprit l'essence l'étendue l'être l'existence l'expérience l'homme l'idée de Dieu l'infini Leibnitz liberté limites Malebranche mathématiques ment métaph métaphysique meth méthode modes monde corporel morale mouvement nature naturée naturelle nécessairement NICOLAS MALEBRANCHE nihil nous-mêmes particulier Pascal passions pensée perfection phie phil philoso physique pouvons præf prima phil principes puissance pure qu'une quæ quam quod raison rech recherches religion Resp rien schol science sens sensations sensible sentiment seulement simple Spinosa spirituel substance système tence theol théologie théorie tion Tract universelle vérité volonté vrai
Fréquemment cités
Page 302 - Et c'est sur ces connaissances du cœur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie, et qu'elle y fonde tout son discours.
Page 302 - Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement qui n'ya point de part essaye de les combattre.
Page 293 - Cela se fait par figure et mouvement, car cela est vrai. Mais de dire quels, et composer la machine, cela est ridicule; car cela est inutile, et incertain, et pénible. Et quand cela serait vrai, nous n'estimons pas que toute la philosophie vaille une heure de peine.] XCII.
Page 304 - Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine ; et cependant, sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.
Page 302 - C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison.
Page 294 - N'est-ce pas là traiter indignement la raison de l'homme et la mettre en parallèle avec l'instinct des animaux, puisqu'on en ôte la principale différence, qui consiste en ce que les effets du raisonnement augmentent sans cesse, au lieu que l'instinct demeure toujours dans un état égal? Les ruches...
Page 303 - La conduite de Dieu, qui dispose toutes choses avec douceur, est de mettre la religion dans l'esprit par les raisons, et dans le cœur par la grâce. Mais de la vouloir mettre dans l'esprit et dans le cœur par la force et par les menaces, ce n'est pas y mettre la religion, mais la terreur, terrorem potius quam religionem.
Page 308 - Pour faire d'un homme un saint, il faut bien que ce soit la grâce ; et qui en doute, ne sait ce que c'est que saint et qu'homme.
Page xviii - A mesure qu'on a plus d'esprit, dit Pascal, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux.
Page 343 - Il est vrai que nous connaissons assez par notre conscience ou par le sentiment intérieur que nous avons de nousmêmes que notre âme est quelque chose de grand, mais il se peut faire que ce que nous en connaissons ne soit presque rien de ce qu'elle est en elle-même.