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qu'il faudrait rapporter ici. On la trouvera donc dans le septième livre, au récit de l'entrevue de Jean-Jacques avec Zulietta.

La première partie de cet ouvrage, écrite à Wotton, en Angleterre, dans les années 1766 et 1767, fut imprimée en 1781, contre les intentions de Dupeyrou, qui voulait respecter celles de son ami. La seconde, composée soit à Trye, soit dans le Dauphiné, de 1768 à 1770, fut publiée en 1788. Toutes deux parurent avant l'époque désignée par l'auteur (1800).

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C'est ici l'occasion de remercier nos souscripteurs de l'encouragement qu'ils ont bien voulu nous donner les uns par leurs suffrages, les autres par l'envoi de quelques manuscrits qui rendront cette édition plus complète que les précédentes 1. Plusieurs nous ont demandé des renseignements que nous devons leur donils croient que nous avons dirigé l'édition publiée par M. Lequien; il faut les détromper: cuique suum. Déjà l'on a dû voir (dans l'avis qui précède le huitième volume, et page 6 du même volume) des observations critiques sur deux remarques très - singulières de cet éditeur; ces observations prouvent que nous étions étrangers à la direction générale de son entreprise. Voici les parties auxquelles nous avons donné des soins.

Tel est entre autres le récit des événements de sa jeunesse, que fit Rousseau pour M. de la Martinière, secrétaire de l'ambassade française à Soleure. Il exprime, dans le ive livre des Confessions, le désir de revoir ce récit fait en forme de lettres : désir qui ne fut point exaucé, quoique la pièce eût été conservée, et que M. de Malesherbes eût promis de lui en faire avoir une copie. Elle nous a été remise avec plusieurs lettres inédites; un Journal curieux de visites à JeanJacques par un de ses amis, etc.

10 La Correspondance. M. Lequien voulut bien s'adresser à nous. Classer les lettres d'après l'ordre chronologique, mettre des dates à celles qui n'en avaient

tel fut notre travail. Nous consentîmes à l'insertion de quelques-unes des lettres inédites qui terminent l'Histoire de J. J. Rousseau, celles seulement dont nous pouvions disposer; car il en était plusieurs qu'on nous avait remises, à condition qu'elles ne feraient point partie d'une édition générale. Cet engagement, contracté par nous, parut sacré à M. Lequien, puisqu'il n'insista point pour que ces lettres fussent mises à leur place dans la Correspondance; mais il se réservait de les comprendre dans un petit volume composé d'une table des matières et d'une Notice de M. Barbier, sur les écrits relatifs à Rousseau. C'est donc non- seulement à notre insu, mais après avoir éprouvé de notre part un refus formel, qu'il s'est approprié les lettres que MM. Coindet et Mouchon nous avaient données. Nous ne méritons donc point les reproches qu'on nous a faits à ce sujet : nous nous contentons d'exposer le fait sans le qualifier.

2o Les Confessions. Le même éditeur désirant compléter les Mémoires de Rousseau, nous fìmes le Précis des circonstances de la vie de Jean-Jacques, depuis l'époque où il a terminé ses Confessions jusqu'à sa

mort.

Telle est notre coopération dans l'édition de M. Lequien, à laquelle nous n'avons pris aucune autre part.

La seule édition que nous ayons dirigée, en y mettant des notes et des notices, est celle en 20 volumes in-12 (1818), entreprise par madame Perronneau. Les

XXXII

EXAMEN DES CONFESSIONS.

recherches que nous fimes nous donnèrent l'occasion de continuer et d'achever l'Histoire de la vie et des oude J. J. Rousseau 1. Le format de cet ouvrage, vrages parfaitement semblable à celui de la présente édition, en fait comme une suite nécessaire, à cause de l'impossibilité de le fondre dans les œuvres du citoyen de Genève. Pour éviter les doubles emplois ou les répétitions, nous sommes obligés de renvoyer souvent à cette Histoire. On sent bien que des recherches de cette espèce sont susceptibles d'être améliorées par des documents nouveaux; mais, ainsi que nous l'avons annoncé, ils seraient imprimés séparément, et de manière à pouvoir être joints aux exemplaires de la première édition. C'est ce que nous avons fait en 1822, en publiant la fameuse lettre à madame d'Houdetot en même temps qu'elle fit partie de la seconde édition, elle parut isolée, afin d'en faciliter l'acquisition à ceux qui auraient acquis la première. M. P.

I

2 vol. in-8°, 1822. Paris, chez P. Dupont, hôtel des Fermes,

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