Oeuvres complètes de J. J. Rousseau: Les confessionsP. Dupont, 1824 |
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... fût bien convaincu par là que les révélations de Rousseau , dans la seconde partie de ses Confessions , dont Servan youlait empê- cher la publicité , n'étaient qu'une réponse à ses en- nemis , une véritable justification ; s'il eût vu ...
... fût bien convaincu par là que les révélations de Rousseau , dans la seconde partie de ses Confessions , dont Servan youlait empê- cher la publicité , n'étaient qu'une réponse à ses en- nemis , une véritable justification ; s'il eût vu ...
Page xxv
... fût question de lui ; et voilà l'inconcevable manifeste qu'il est accusé d'avoir fait ! << M. Ginguené croit , avec Rousseau , que Voltaire < « < avait travaillé à l'article GENÈVE de l'Encyclopédie . » Il est certain que d'Alembert ...
... fût question de lui ; et voilà l'inconcevable manifeste qu'il est accusé d'avoir fait ! << M. Ginguené croit , avec Rousseau , que Voltaire < « < avait travaillé à l'article GENÈVE de l'Encyclopédie . » Il est certain que d'Alembert ...
Page xxviii
... fût toujours vrai . Or , que de faits faux sont prouvés et admis comme vrais . Je me suis contenté d'un exemple connu de tout le monde . Quoique Jean - Jacques ait écrit en propres termes : « Je me sens le cœur ingrat par cela seul que ...
... fût toujours vrai . Or , que de faits faux sont prouvés et admis comme vrais . Je me suis contenté d'un exemple connu de tout le monde . Quoique Jean - Jacques ait écrit en propres termes : « Je me sens le cœur ingrat par cela seul que ...
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... fut des plus empressés à lui en offrir . Il fallait que sa passion fût vive , puis- qu'au bout de trente ans je l'ai vu s'attendrir en me parlant d'elle . Ma mère avait plus que de la vertu pour s'en défendre ; elle aimait tendrement ...
... fut des plus empressés à lui en offrir . Il fallait que sa passion fût vive , puis- qu'au bout de trente ans je l'ai vu s'attendrir en me parlant d'elle . Ma mère avait plus que de la vertu pour s'en défendre ; elle aimait tendrement ...
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Oeuvres complètes de J. J. Rousseau: Les confessions Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1824 |
Expressions et termes fréquents
agréable aimable aimait amou Annecy assez avais beau Bernex bientôt Bossey c'était caresses chambre chanter charme cher chose Claude Anet cœur Confessions connaissance d'Alembert d'autres d'elle David Hume Diderot dîner dire donner Dortan enfin état eût faisait fallait Favria femme fille fût Gaime Genève Ginguené goût grace Harpe heureux homme idée j'ai j'allais j'aurais j'avais j'en j'étais j'eus Jean-Jacques jeune jours l'esprit laisser Lambercier lettre livres long-temps m'avait m'en m'étais m'eût Mably madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Larnage madame de Warens mademoiselle maison maître maman ment Merceret moi-même monde monsieur musique n'ai jamais n'avais n'en n'était parler passer passion peine penser père personne Piémont plaisir pont du Gard pouvait première prendre presque prit qu'un quelquefois reste rien Rousseau Saint-Andiol sais Sardaigne savait sentiment Servan seul soin sorte souvent sûr talent tout-à-fait trouver Turin voilà Voltaire voulait voulut voyage voyais yeux
Fréquemment cités
Page xxvi - J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon; et s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent, ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire.
Page xxv - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple , et dont l'exécution n'aura point d'imitateur ". Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 237 - Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans ceux que j'ai faits seul et à pied. La marche a quelque chose qui anime et avive mes idées : je ne puis presque penser quand je reste en place ; il faut que mon corps soit en branle pour y mettre mon esprit.
Page 240 - Tout de suite, après avoir dit qu'il voyait bien que j'étais un bon jeune honnête homme qui n'était pas là pour le vendre, il ouvrit une petite trappe à côté de sa cuisine, descendit, et revint un moment après avec un bon pain bis de pur froment, un jambon...
Page 339 - Encore si tout cela consistait en faits, en actions, en paroles, je pourrais le décrire et le rendre en quelque façon ; mais comment dire ce qui n'était ni dit, ni fait, ni pensé même, mais goûté, mais senti, sans que je i. Voir les notes du Livre Sixième, p. 325. puisse énoncer d'autre objet de mon bonheur que ce sentiment même...
Page xiii - ... me ferez mourir en terre étrangère, privé de toutes les consolations des mourants, et jeté, pour tout honneur, dans une voirie ; tandis que tous les honneurs qu'un homme peut attendre vous accompagneront dans mon pays. Je vous hais enfin, puisque vous l'avez voulu; mais je vous hais en homme encore plus digne de vous aimer, si vous l'aviez voulu.
Page 255 - Chambéri, j'eus un spectacle semblable en sens contraire. Le chemin passe au pied de la plus belle cascade que je vis de mes jours. La montagne est tellement escarpée que l'eau se détache net et tombe en arcade assez loin pour qu'on puisse passer entre la cascade et la roche, quelquefois sans être mouillé; mais, si l'on ne prend...
Page 238 - ... me rappelle à ma situation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser, me jette en quelque sorte dans l'immensité des êtres pour les combiner, les choisir, me les approprier à mon gré, sans gêne et sans crainte. Je dispose en maître de la nature entière ; mon cœur, errant d'objet en objet, s'unit, s'identifie à ceux qui le flattent, s'entoure d'images charmantes, s'enivre de sentiments délicieux.
Page xxxii - De ces intéressantes lectures , des entretiens qu'elles occasionaient entre mon père et moi , se forma cet esprit libre et républicain , ce caractère indomptable et fier, impatient de joug et de servitude , qui m'a tourmenté tout le temps de ma vie dans les situations les moins propres à lui donner l'essor.
Page 240 - Il me fit entendre qu'il cachait son vin à cause des aides, qu'il cachait son pain à cause de la taille , et qu'il serait un homme perdu si l'on pouvait se douter qu'il ne mourût pas de faim.