Émile: ou de l'education, Volume 2Bélin, 1792 |
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... mouvemens apparens des corps célestes tiennent au même principe , et que la pre- mière observation mène à toutes les autres , il faut moins d'effort , quoiqu'il faille plus de temps , pour arriver d'une révolution diurne au calcul des ...
... mouvemens apparens des corps célestes tiennent au même principe , et que la pre- mière observation mène à toutes les autres , il faut moins d'effort , quoiqu'il faille plus de temps , pour arriver d'une révolution diurne au calcul des ...
Page 102
... mouvemens . De plus , il a les organes justes et bien exercés ; toute la mécanique des arts lui est déjà connue . Pour savoir travailler en maître , il ne lui inanque que de l'habitude : et l'habitude ne se gagne qu'avec le tems ...
... mouvemens . De plus , il a les organes justes et bien exercés ; toute la mécanique des arts lui est déjà connue . Pour savoir travailler en maître , il ne lui inanque que de l'habitude : et l'habitude ne se gagne qu'avec le tems ...
Page 156
... mouvemens de la nature vers les passions tendres et affectueuses : son cœur compatissant s'émeut sur les peines de ses semblables ; il tressaillit d'aise quand il revoit son camarade , ses bras savent trouver des étreintes caressantes ...
... mouvemens de la nature vers les passions tendres et affectueuses : son cœur compatissant s'émeut sur les peines de ses semblables ; il tressaillit d'aise quand il revoit son camarade , ses bras savent trouver des étreintes caressantes ...
Page 162
... mouvemens . S'il était resté stupide et barbare , il ne les aurait pas ; s'il était plus instruit , il en connaîtrait la source : il a déjà trop comparé d'idées pour nerien sentir , et pas assez pour concevoir qu'il sent . Ainsi naît la ...
... mouvemens . S'il était resté stupide et barbare , il ne les aurait pas ; s'il était plus instruit , il en connaîtrait la source : il a déjà trop comparé d'idées pour nerien sentir , et pas assez pour concevoir qu'il sent . Ainsi naît la ...
Page 172
... mouve- mens de la nature , le développer et l'étendre sur ses semblables : à quoi j'ajoute qu'il im- porte de mêler à ces mouvemens le moins d'intérêt personnel qu'il est possible ; sur- tout point de vanité , point d'émulation point ...
... mouve- mens de la nature , le développer et l'étendre sur ses semblables : à quoi j'ajoute qu'il im- porte de mêler à ces mouvemens le moins d'intérêt personnel qu'il est possible ; sur- tout point de vanité , point d'émulation point ...
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Expressions et termes fréquents
à-la-fois âge aime apprendre assez au-lieu bateleur bâton bâton brisé besoin bienfesance bonheur canard cation cause cesse choses cœur humain connaissances connaître corps d'autrui de-là DIEU dire doigts croisés doit donner élève Emile enfans espèce esprit état étre fesant force gens heureux idées instrumens intel j'ai jamais jeune homme jugemens juger l'ame l'amour l'autre l'enfant l'esprit l'être l'homme l'ordre laisse leçons litharge long-temps lui-même Mahomet main maître matière maux méchans mencer ment mesure métier mieux misère monde montre morale mouvemens mouvement n'en nature naturel non-seulement objets pable par-tout passions pense peuple philosophie Plutarque porte préjugés premier premier âge propre puberté qu'un raison rapports rence rendre reste reux rien Robinson Crusoé s'il sage sais sait saurait savoir semblables sens sensations sensible sentimens sentiment serait seul si-tôt soin souf souffrir substance Suétone suppose sûr sur-tout tion trompe trouve Turenne utile vérité veux vices Voilà vois voit voudra vrai yeux
Fréquemment cités
Page 354 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 163 - En effet, comment nous laissons-nous émouvoir à la pitié, si ce n'est en nous transportant hors de nous et nous identifiant avec l'animal souffrant, en quittant, pour ainsi dire, notre être pour prendre le sien ? Nous ne souffrons qu'autant que nous jugeons qu'il souffre; ce n'est pas dans nous, c'est dans lui que nous souffrons. Ainsi nul ne devient sensible que quand son imagination s'anime et commence à le transporter hors de lui.
Page 332 - Plus je rentre en moi, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : Sois juste et tu seras heureux. Il n'en est rien pourtant, à considérer l'état présent des choses ; le méchant prospère, et le juste reste opprimé.
Page 321 - Non, l'homme n'est point un ; je veux et je ne veux pas ; je me sens à la fois esclave et libre; je vois le bien, je l'aime, et je fais le mal...
Page 316 - J'aperçois Dieu partout dans ses œuvres ; je le sens en moi, je le vois tout autour de moi; mais silôt que je veux le contempler en lui-même, sitôt que je veux chercher où il est, ce qu'il est, quelle est sa substance, il m'echappe, et mon esprit troublé n'aperçoit plus rien.
Page 214 - La physionomie ne se montre pas dans les grands traits, ni le caractère dans les grandes actions : c'est dans les bagatelles que le naturel se découvre.
Page 290 - ... prouvant rien , se moquant les uns des autres ; et ce point commun à tous me parut le seul sur lequel ils ont tous raison. Triomphants quand ils attaquent , ils sont sans vigueur en se défendant. Si vous pesez les raisons , ils n'en ont que pour détruire; si vous comptez les voix, chacun est réduit à la sienne; ils ne s'accordent que pour disputer : les écouter n'était pas le moyen de sortir de mon incertitude. Je conçus que l'insuffisance de l'esprit humain est la première cause de...
Page 354 - Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs, à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Page 90 - Il n'est point juste que ce qu'un homme a fait pour la société en décharge un autre de ce qu'il lui doit; car chacun, se devant tout entier, ne peut payer que pour lui, et nul père ne peut transmettre à son fils le droit d'être inutile à ses semblables...
Page 355 - ... monde et le bruit l'épouvantent : les préjugés dont on la fait naître sont ses plus cruels ennemis: elle fuit ou se tait devant eux : leur voix bruyante étouffe la sienne et l'empêche de se faire entendre ; le' fanatisme ose la contrefaire et dicter le crime en son nom.