OU RECUEIL DE MÉMOIRES, D'EXTRAITS ET DE NOTICES RELATIFS À L'HISTOIRE, À LA PHILOSOPHIE, AUX LANGUES BIANCHI, RÉDIGÉ PAR MM. ÉD. BIOT, BORÉ, BURNOUF, CAUSSIN DE PERCEVAL, LOUIS DUBEUX, D'ECKSTEIN, GARCIN DE TASSY, GRANGERET DE LAGRANGE, ET PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE. Sur la langue et sur les textes zends, par M. E. BURNOUF. Je me propose d'examiner, dans une suite d'observations détachées, un certain nombre de termes zends qui par leur importance, soit pour la connaissance de la doctrine du Zend Avesta, soit pour l'étude comparative des langues de la famille arienne, me paraissent mériter l'attention des orientalistes. La plupart de ces termes sont obscurs, et Anquetil en a rarement saisi le véritable sens; souvent même la tradition des Parses, qui a servi de base à son travail, se tait sur leur signification précise, et l'analyse philologique peut seule en faire soupçonner l'origine et l'application. Ici, comme dans mon Commentaire sur le Yaçna, je ferai amplement usage de ce dernier moyen; mais j'aurai l'avantage d'y joindre les secours que fournit la connaissance plus avancée aujourd'hui du dialecte vêdique. Grâce aux travaux d'un savant à jamais regrettable, nous pouvons maintenant étudier 110912 |