Grammaire générale des grammaires françaises: présentant la solution analytique, raisonnée et logique de toutes les questions grammaticales anciennes et modernesDidier, 1845 - 633 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Grammaire générale des grammaires françaises présentant la solution ... Napoléon Landais Affichage du livre entier - 1845 |
Expressions et termes fréquents
adjectifs adjectifs possessifs adverbes agr éé aim é fin amphibologie app elé avons BOILEAU Boinvilliers Bossuet chose complément composés conditionnel conjonction consonne CORNEILLE cr aint dérivés déterminé Dictionnaire Dieu différentes diphthongue dire discours doit écrire écrit Écrivez employé espèce eussions excepté exemple exprime fém féminin femme Féraud figure forme génitif genre Girault-Duvivier Grammaire Grammairiens grec homme idée infinitif j'ai j'eusse l'abbé d'Olivet l'Académie l'accent l'adjectif l'article l'attribut l'e muet l'idée l'infinitif l'orthographe l'usage labouré langue latin lettre Lévizac manière Marsais masculin MASSILLON ment MOLIÈRE mots nasal nom fre nombre nombres ordinaux noms propres parle participe passé participe présent pensée personne phrase plur pluriel Plus-que-parfait précède premier préposition prétérit pronom prononce qu'un RACINE raison rapport réd uit régime règle second sens sentir serait sert seul signifie simple sing singulier sorte stantif subjonctif subst substantif suivi sujet syllabe syntaxe terminaison Terminez thongue tion Trévoux usage verbe veut voix VOLTAIRE voyelle
Fréquemment cités
Page 440 - Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté ; Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots.
Page 90 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 89 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire. Son fertile domaine est son petit empire, Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau...
Page 112 - César, car le destin, que dans tes fers je brave, Me fait ta prisonnière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu'il m'abatte le cœur Jusqu'à te rendre hommage, et te nommer seigneur...
Page 514 - C'est peu qu'en un ouvrage où les fautes fourmillent, Des traits d'esprit semés de temps en temps petillent. Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ; Que le début , la fin , répondent au milieu ; / Que d'un art délicat les pièces assorties N'y forment qu'un seul tout de diverses parties ; , Que jamais du sujet le discours s'écartant N'aiÛe chercher trop loin quelque mot éclatant.
Page 100 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 96 - Dieu et sur son amour, par sa volonté dépravée il est tombé en ruine; le comble s'est abattu sur les murailles, et les murailles sur le fondement. Mais qu'on remue ces ruines, on trouvera dans les restes de ce bâtiment renversé...
Page 99 - Ce vieillard qui d'un vol agile Fuit sans jamais être arrêté, Le Temps, cette image mobile De l'immobile éternité , A peine du sein des ténèbres Fait éclore les faits célèbres , Qu'il les replonge dans la nuit : Auteur de tout ce qui doit être , II détruit tout ce qu'il fait naître A mesure qu'il le produit.
Page 399 - Cette fière raison dont on fait tant de bruit. Contre les passions n'est pas un sûr remède : Un peu de vin la trouble, un enfant la séduit; Et déchirer un cœur qui l'appelle à son aide Est tout l'effet qu'elle produit; Toujours impuissante et sévère, Elle s'oppose à tout et ne surmonte rien.
Page 475 - ... fondre sur son ennemi ; il le saisit d'une main victorieuse, il le renverse comme le cruel aquilon abat les tendres moissons qui dorent la campagne.