Aphorismes politiques, pensées morales et philosophiques de l'empereur NapoléonT.C. Newby, 1848 - 271 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Aphorismes politiques, pensées morales et philosophiques de l'empereur Napoléon Napoleon I (Emperor of the French) Affichage du livre entier - 1848 |
Expressions et termes fréquents
Aboukir all at allusion Antommarchi Arcola Aristocracy army at St become best better blood character children circumstances citizens clemency Conscription Conversation country courage crime death despotism Despotisme doit Emperor enemy évènemens events everything evil find first fortune give glory good Gouvernement government great greatest happiness heart Helena Hélêne his people history hommes honor human idea impede institutions interests justice King know Législation liberty life Lord Amherst love Madame Brueys make mariage meddle ment military mind misfortune moral nation necessary never oneself order ourselves passions patrie peace people peuples policy political politique posterity power Priests Prince principles public read religion result révolutions rights Rois Rois fainéants same seek Sir Hudson Lowe soldiers sooner or later Souverain Sovereign sovereignty Speaking state take tems their things THOUGHTS OF NAPOLEON throne time tion treaty true Truguet truth unless upon virtue We must weak wife wisdom words world
Fréquemment cités
Page 87 - Un prince qui régnerait sur vous, qui serait assis sur mon trône par la force des mêmes armées qui ont ravagé notre territoire, chercherait en vain à s'étayer des principes du droit féodal, il ne pourrait assurer l'honneur et les droits que d'un petit nombre d'individus ennemis du peuple qui depuis vingt-cinq ans les a condamnés dans toutes nos assemblées nationales : votre tranquillité intérieure et votre considération extérieure seraient perdues à jamais.
Page 51 - En commençant la guerre pour soutenir l'indépendance nationale, je comptais sur la réunion de tous...
Page 45 - ... leurs garanties, à donner au système représentatif toute son extension, à investir les corps intermédiaires de la considération et du pouvoir désirables ; en un mot, à combiner le plus haut point de liberté politique et de sûreté individuelle avec la force et la centralisation nécessaires pour faire respecter par l'étranger l'indépendance du peuple français et la dignité de notre couronne.
Page 193 - Les vraies conquêtes, les seules qui ne donnent aucun regret, sont celles que l'on fait sur l'ignorance. L'occupation la plus honorable, comme la plus utile pour les nations, c'est de contribuer à l'extension des idées humaines. La vraie puissance de la République française doit consister désormais à ne pas permettre qu'il existe une seule idée nouvelle qu'elle ne lui appartienne.
Page 249 - Rien, s'il n'a pas l'opinion. Comment peut-il balancer l'influence d'une tribune toujours ouverte à l'attaque? Là où il n'ya pas de patriciens, il ne doit pas y avoir de tribunat. A Rome, c'était autre chose. Encore les tribuns y ont fait plus de mal que de bien.
Page 181 - Peut-on, doit-on se donner la mort? Oui, dit-on, lorsque l'on est sans espérance. Mais qui, quand, comment peut-on être sans espérance sur ce théâtre mobile, où la mort naturelle ou forcée d'un seul homme change sur-le-champ l'état et la face des affaires?
Page 193 - L'opinion publique, disait-il dans un autre moment et sur un autre sujet, est une puissance invisible, mystérieuse, à laquelle rien ne résiste ; rien n'est plus mobile, plus vague et plus fort; et toute capricieuse qu'elle est, elle est cependant vraie, raisonnable, juste, beaucoup plus souvent qu'on ne pense.
Page 150 - Chambers proofs of their attachment to the country and to me. It is in times of difficulty that great nations, like great men, unfold all the energy of their character, and become objects of admiration to posterity.
Page 189 - Un philosophe a prétendu que les hommes naissaient méchants : ce serait une grande affaire et fort oiseuse que d'aller rechercher s'il a dit vrai. Ce qu'il ya de certain, c'est que la masse de la société...
Page 29 - L'Europe est une taupinière; il n'ya jamais eu de grands empires et de grandes révolutions qu'en Orient où vivent six cents millions d'hommes.