Mérite, la faveur des princes n'exclut pas le mérite et ne le suppose pas aussi, I, 317. - A de la pudeur, 335. -D'une personne de mérite, II, 11. Métaphore, sa définition, I, 33. -Les esprits justes s'en servent, ibid. Mine, désigne les biens de fortune, I, 143. Ministre, que d'amis, que de parents naissent en une nuit au nou veau ministre! I, 190. Misère, chargé de sa propre misère, on compatit davantage à celle d'autrui, I, 334. Modes, l'assujétissement aux modes découvre notre petitesse, II, 1. -D'une personne à la mode, 9. - Autant de foiblesse à la fuir qu'à l'affecter, 12. -Les hommes affectent de les fuir dans leurs portraits, 14. Modestie, est au mérite ce que les ombres sont aux figures dans un tableau, I, 44. -Il y a une fausse modestie qui est vanité, 70, 71. -Sa définition, 282. Son voile couvre le mérite, 328. MOLIÈRE, jugement sur cet auteur, I, 22. Monarchie, tout prospère dans une monarchie où l'on confond les intérêts de l'état avec ceux du prince, I, 250. Monde, l'on ne peut se passer de ce même monde que l'on n'aime point, et dont on se moque, I, 156. De notre inexpérience par rapport à sa durée, I, 19. - Deux mondes, l'un où l'on séjourne peu, l'autre où l'on doit bientôt entrer pour n'en jamais sortir, 116. MONTAIGNE, Montaigne blâmé, I, 23. Passage imité de Montaigne, 110. Moquerie, est souvent indigence d'esprit, I, 117. -Est de toutes les injures celle qui se pardonne le moins, 286. Est le langage du mépris, et l'une des manières dont il se fait le mieux entendre, ibid. Mort, se fait sentir à tous les moments de la vie, I, 276. Plus dur de l'appréhender que de la souffrir, ibid. Ce qu'il y a de certain dans la mort est un peu adouci par ce qu est incertain, ibid. - A un bel endroit, qui est de mettre fin à la vieillesse, 277. Mort, la mort qui prévient la caducité arrive plus à propos que celle qui la termine, I, 277. - Le plus grand signe de mort dans un homme malade c'est la réconciliation, 277. - L'homme impatient de la nouveauté n'est point curieux sur ce seul point, II, 90. Mots, diseurs de bons mots, mauvais caractère, I, 202. - Ceux qui nuisent aux autres, plutôt que de perdre un bon mot, méritent une peine infamante, ibid. - C'est souvent vouloir perdre un bon mot que de le donner pour sien, 342. – Fortune de certains bons mots, proscription de quelques autres, II, 56, 59. Mourir, si de tous les hommes les uns mouroient, les autres non, ce seroit une désolante affliction que de mourir, I, 276, 277. Musique, toute musique n'est pas propre à louer Dieu, II, 86. N Naissance, il est heureux d'être tel qu'on ne s'informe plus si vous en avez, I, 45. Nature, combien d'art pour rentrer dans la nature! I, 332. - N'est que pour ceux qui habitent la campagne, 356. Noble, libre dans sa province, esclave à la cour, I, 198. Le noble de province n'estime que ses parchemins, 306. - Combien de nobles dont le père et les aînés sont roturiers! II, 28. Noblesse, si la noblesse est vertu, elle se perd par tout ce qui n'est pas vertueux, II, 31. Noces, des frais de noces, I, 168. Nom, il n'est pas si aisé de se faire un nom par un ouvrage perfaît, que d'en faire valoir un médiocre par le nom qu'on s'est déjà acquis, I, 10. De bien des gens il n'y a que le nom qui vaille quelque chose, 39. Se faire un grand nom, métier très-pénible, I, 40. Un homme de la cour qui n'a pas un assez beau nom doit l'ensevelir sous un meilleur, 178. - Folie des hommes pour leur nom, II, 31. Nouvelliste, devoir du nouvelliste, I, 20. Nouvelliste, le sublime du nouvelliste est le raisonnement creux sur Oiseaux, manie des oiseaux, II, 8. Oisiveté, il ne manque à l'oisiveté du sage qu'un meilleur nom I, 42. 2 Opéra (l'), est l'ébauche d'un grand spectacle: il en donne l'idée, I, 25. -Ennuyoit La Bruyère, ibid. Opulent (l'), n'est guère éloigné de la friponnerie, I, 141. Orateurs, s'il y a peu d'excellents orateurs, y a-t-il bien des gens qui puissent les entendre? I, 215. - Sans probité dégénère en déclamateur, II, 42: Orgueil, le propre de ce vice, 1, 145. Ouvrage, il n'est pas si aisé de se faire un nom par un ouvrage pard'en faire valoir un médiocre par le nom qu'on s'est déjà acquis, I, 10. fait, que Dont l'impression est l'écueil, ibid. – Lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez pour les corriger et les estimer, 13. - Ne vouloir être ni conseillé ni corrigé sur son ouvrage est un pédantisme, ibid. - Bien des gens n'osent se déclarer en faveur d'un ouvrage jusqu'à ce qu'ils aient vu le cours qu'il aura dans le monde, 14. - Le plus accompli fondroit tout entier au milieu de la critique, si on vouloit en croire tous les censeurs, 15. Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage et un ouvrage parfait ou régulier! 19. Quand une lecture élève l'esprit, l'ouvrage est hon, ibid. Ouvriers, plus d'outils que d'ouvriers; de ces derniers, plus de mauvais que d'excellents, I, 19. Р Parallèle, de Corneille et de Racine, I, 29 et suiv. Parallèle, de la femme galante et de la coquette, I, 61. - D'une femme prude et d'une femme sage, 71. De l'homme et de la femme en amour, 73. De l'amour et de l'amitié, 83 et suiv. - Des pauvres et des riches, 142. Des grands et du peuple, 125. Du bon prince et d'un bon berger, 251. - Du fat et de l'impertinent, 335. - De l'honnête homme, de l'habile homme, et de l'homme de bien, 337. Parchemins, honte de l'humanité, I, 273. Pardonner, il est pénible à un homme fier de pardonner à celui qui le surprend en faute, I, 92. Paris, singe de la cour, ne sait pas toujours la contrefaire, I, 166. Parler, des diverses manières de parler, I, 107. - - Parler et offenser, pour de certaines gens est précisément la même chose, 108. - Avec les gens qui, par finesse, écoutent tout et parlent peu, parlez encore moins, 203. - L'on se repent rarement de parler peu; très-souvent de trop parlez, 314. — Il n'y a que de l'avantage pour celui qui parle peu, 348. Parole, rien ne coûte qu'à tenir parole, I, 90. Parti, l'esprit de parti abaisse les plus grands hommes jusqu'aux pe titesses du peuple, I, 281. Partialité, ses effets, 333. Partisans, I, 132. Pasteur, de ses devoirs, II, 34. Pauvre, est bien proche de l'homme de bien, I, 141. Parallèle des pauvres et des riches, 142. – Celui-là est pauvre dont la dépense excède la recette, ibid. Paysans, leur portrait, I, 306. Perdre, savoir perdre dans l'occasion, recette infaillible, I, 228. Perfection, celui qui aime en-deçà ou au-delà du point de perfection a le goût défectuenx, I, 11. Peser, mis ensemble, le héros et le grand homme ne pèsent pas un homme de bien, I, 48. Petits, se haïssent lorsqu'ils se nuisent réciproquement, I, 215. Les grands sont odieux aux petits par le mal qu'ils leur font, et par tout le bien qu'ils ne leur font pas, ibid. Petits, sont quelquefois chargés de mille vertus inutiles : ils n'ont pas de quoi les mettre en œuvre, I, 292. Peuple, c'est ignorer son goût que de ne pas hasarder quelquefois de grandes fadaises, I, 24. - Vaste expression : ce qu'elle embrasse, 230. · Le laisser s'endormir dans la mollesse, politique sûre et ancienne dans les républiques, 232. Quand il est en mouvement, on ne comprend pas par où le calme peut y rentrer, 233. - Quand il est paisible, on ne voit pas par où le calme peut en soribid. tir, La gloire de l'empire ne suffit pas au bonheur des peuples, 248 à 250. Philosophe, consume sa vie à observer les hommes pour les rendre meilleurs, I, 20. Est accessible, 130. - Vit mal avec tous ses préceptes, 291. - Il est bon de l'être, il n'est guère utile de passer pour tel, 343. Se laisse habiller par son tailleur, II, 12. Philosophie, de la meilleure, I, 344. Toute philosophie ne parle pas dignement de Dieu, II, 86. Physionomie, nous peut servir de conjecture, I, 332. Plaisants (mauvais), il pleut partout de ces sortes d'insectes, I, 97Plaisant (bon), est une pièce rare, ibid. Plaisir, le plus délicat est de faire celui d'autrui, I, 106. Plénipotentiaire, son portrait, I, 240. Politesse, fait paroître l'homme au dehors comme il devroit être intérieurement. I, 111. L'on peut définir l'esprit de politesse, l'on ne peut en fixer la pratique, I, ibid. Politique, le politique rempli de vues et de réflexions ne sait pas se gouverner, I, 293. Ne songe qu'à soi et au présent, source d'erreur dans la politique, 348. Portraits, portrait d'Arsène, I, 16. De Théocrine, 17. Du philosophe, 20. · D'Égésippe, ou de l'homme propre à tout, et qui n'est propre à rien, 40. De Philémon, ou du fat, 47. - D'Emile, 49, 50. |