Études sur la musique occlésiastique grocque: mission musicale en Grèce et en Orient janvior-mai 1875

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Hachette et cie, 1877 - 127 pages

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Page 9 - Dans certaines mélodies, notamment celles du chant hirmologique, on rencontre des rythmes qui, s'ils n'offrent pas la régularité parfaite des rythmes européens, sont cependant très saisissables, et parfois saisissants pour l'oreille. Si l'on se proposait d'écrire ces mélodies en notation européenne, il serait possible, dans certains cas, de les mesurer en employant dans le courant du morceau des mesures d'espèce différente, à trois, à quatre, à cinq ou six temps, suivant les...
Page 9 - ... péripéties du rythme ... Il ya des effets à tirer (pour les musiciens modernes) de ces combinaisons de mesures différentes. On peut s'en convaincre, en analysant les chants populaires de l'Orient et de presque tous les pays de l'Europe. Bon nombre de ces chants ne sauraient être traduits avec sincérité , si on ne s'affranchit pas , en les notant, du joug d'une mesure unique et régulière.
Page 69 - ... un certain ton particulier entre deux tons, et que ce ton est le plus petit qui se puisse apprécier, les autres soutenant au contraire que cette différence est nulle, mais tous d'accord pour préférer l'autorité de l'oreille à celle de l'esprit...
Page 75 - Le musicologue français, déjà en 1877, voyait une telle importance à ces éludes qu'il écrivait : « ...Puisque nous avons une école française à Athènes, pourquoi n'y enverrait-on pas des musiciens comme on y envoie des architectes? Ces musiciens auraient mission d'explorer le monde hellénique et le monde oriental. La présence des musiciens à l'école d'Athènes aurait un double avantage. Elle assurerait à la France la connaissance sérieuse de l'Orient au point de vue musical. Elle...
Page 71 - qui sait même, dans le cas où on réussirait à l'introduire, si cette réforme n'irait pas contre son but, en profitant à la musique diatonique? Devant la difficulté qu'il y aurait à s'initier à une théorie compliquée et toute spéciale, il serait à craindre que la majorité ne se jetât dans les bras de la musique européenne tc'lle qu'elle est. On s'exposerait ainsi à voir périr les parties saines et fécondes que contient l'élément national».
Page 68 - Il est plaisant en effet, Socrate, de voir nos musiciens avec ce qu'ils appellent leurs nuances diatoniques, l'oreille tendue , comme des curieux qui sont aux écoutes, les uns disant qu'ils découvrent un certain ton particulier entre deux tons , et que ce ton est le plus petit...
Page 68 - II est plaisant en effet, Socrate, de voir nos musiciens « avec ce qu'ils appellent leurs nuances diatoniques , l'oreille tendue, « comme des curieux qui sont aux écoutes, les uns disant qu'ils décou...
Page 8 - Nous ajouterons que le chant de l'Église orientale a quelque chose dans son allure de moins lourd, de moins massif que le chant grégorien. Son caractère est plus musical et plus expressif dans le sens humain de ce mot. On y trouve moins de solennité que dans le plainchant, mais plus d'élan mélodique, plus d'abandon, plus de chaleur intime et un sentiment plus vif, plus passionné et plus tendre.
Page 8 - On y trouve moins de solennité que dans le plainchant, mais plus d'élan mélodique, plus d'abandon, plus de chaleur intime et un sentiment plus vif, plus passionné et plus tendre. Dans les mélodies bien faites, ce à quoi ont semblé le plus s'appliquer les compositeurs, c'est à bien rendre les paroles et à mettre l'auditeur en plein contact avec le sentiment, qu'ils se sont efforcés de traduire de la manière la plus humaine et la plus accessible. Le...

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