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Paris, tout en petits mots, tout en petites allusions fines. Il n'y avait pas là de quoi briller pour le pauvre JeanJacques. J'eus le bon sens de ne võuloir pas faire le gentil malgré Minerve, et je me tus. Heureux si j'eusse été toujours aussi sage je ne serais ! pas dans l'abîme où je suis aujourd'hui. J'étais désolé de ma loudise, et de ne pou-. voir justifier aux yeux de madame de Broglie ce qu'elle avait fait en ma fa

yeur.

Après le diner je m'avisai de ma ressource ordinaire. J'avais dans ma poche une épître en vers, écrite à Parisot pendant mon séjour à Lyon. Ce morceau ne manquait pas de chaleur; j'en mis dans la façon de le réciter, et je les fis pleurer tous trois. Soit vanité, soit vérité dans mes interprétations, je crus voir que les regards de malame de Broglie disaient à sa mère : Hé bien, maman, avais-je tort de vous dire que cet homme était plus fait pour dîner avec vous qu'avec vos femmes ? Jusqu'à ce moment j'avais eu le cœur

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Dès-lors j'osai compter que madame la baronne de Beuzenyal et madame la marquise de Broglie, prenant intérêt. à moi, ne me laisseraient pas longtemps sans ressource, et je ne me trompai pas. Parlons maintenant de mon entrée chez madame Dupin, qui a eu de plus longues suites.

Madame Dupin était, comme on sait, fille de Samuel Bernard et de madame Fontaine. Elles étaient trois -sœurs, qu'on pouvait appeler les trois Graces; madame de la Touche, qui fit une escapade en Angleterre avec le duc de Kingston; madame Darty, la maîtresse, et, bien plus, l'amie, l'umique et sincère amie de M. le prince de Conti, femme adorable autant par la douceur, par la bonté de son charmant caractère, que par l'agrément de son esprit et par l'inaltérable gaieté de son humeur; enfin madame Dupin, la plus belle des trois, et la seule à qui l'on n'ait point reproché d'écart dans sa conduite. Elle fut le prix de l'hospitalité de M. Dupin, à qui sa mère Confessions. 2.

M

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