ratif sache, etc., et au part. prés., sachant (savant est adjectif); au S. du présent, je sai-s, il sai-t (le v est supprimé); futur, je sau-rai (cf. j'aurai). Le prétérit et le part. en u: je sus, su. 3. Chaloir; falloir; valoir et ses c. équivaloir, prévaloir, revaloir. La car. lou ll se change en u devant les consonnes; après ce u, la terminaisons devient x je vaux (vals), il faut; au futur, intercalation d'un d: il faudra (fal-d-ra), je vaudrai. Valoir et falloir mouillent leur caractéristique au présent du subjonctif : je vaille, il faille, nous valions (V. aller). Mais prévaloir fait je prévale. Valoir a deux formes en ant: valant, part. prés., et vaillant, adjectif. Prét. et part. en u: il fallut, je valus; fallu, valu. Chaloir est usité à la 3. S. du présent dans l'expression suivante: Il ne m'en chaut, il ne m'importe. Comme verbe impersonnel, falloir est privé du part. prés. et de l'impératif, mais il a tous les autres temps de la première série: Pensez-vous qu'il faille croire tout ce qu'il dit? 4. Pleuvoir. Il pleut (le v supprimé), pleuv-ait, pleuvra. Prét. et part. en u: il plut, plu. 5. Mouvoir, démouvoir, émouvoir, promouvoir; pouvoir; vouloir. La car. est supprimée devant les consonnes; la voyelle radicale ou devient eu quand l'accent doit reposer sur le radical. Ainsi je veux (au lieu de vouls), tu meus (s au lieu d'un x); nous pouv-ons; futur, je mouv-rai, pourrai (le v s'assimile à r), voudrai (intercalation d'un d, voul-d-rai). Prét. et part. en u: je pus, pu; je voulus, voulu. Pouvoir fait à la 1. S. du présent, je peux et je puis; cette dernière forme est la seule usitée à l'interrogatif: Puis-je? Le présent du subj. est formé de je puis: je puisse, nous puissions. Pouvoir n'a pas d'impératif. Le part. prés. est pouvant; puissant est devenu adjectif. Vouloir mouille lau présent du subj., comme aller, valoir, falloir : je veuille, nous voulions. L'impératif est formé du subj.: veuille, veuillez; mais on dit aussi veux, voulons, voulez, lorsqu'on veut donner plus d'énergie à l'expression: Pour apprendre, il ne faut que vouloir; voulons donc, et nous parviendrons à nous instruire. Vouloir a deux formes en ant: voulant, participe, et veuillant, forme inusitée qui se trouve dans les comp. bienveillant, malveillant (c'est-à-dire bienveuillant, malveuillant). Promouvoir n'est usité qu'à l'infinitif et au participe promu dans les temps composés: Il a été promu à la dignité de président. - Démouvoir ne s'emploie plus. 1 6. Les défectifs souloir, douloir et condouloir, apparoir, comparoir. Comparoir, comp. de l'inusité paroir, est remplacé auj. par comparaitre. Apparoir (apparaître), terme de jurisprudence, s'emploie encore à la 3. S. du présent: de là il appert que...; à l'infinitif, il est rare: Ne faire qu'apparoir dans sa maison (La Bruyère). Souloir (du lat. solere, avoir coutume) n'est plus usité qu'à l'imparfait: Quant à son temps, bien le sut dépenser; Deux parts en fit dont il soulait passer (La F.). loir (se) et condouloir (se) ne s'emploient qu'à l'infinitif: se condouloir avec quelqu'un (Ac.). Souloir et douloir changeaient leur voyelle radicale ou en eu quand l'accent tombait sur le radical: Femme se plaint, femme se deult, ancien prov. signifiant : femme larmoie et rit quand elle veut. Dou 7. Devoir, redevoir; les comp. apercevoir, concevoir, décevoir, percevoir, formés d'un verbe qui n'existe plus en français. La voyelle radicale e se change en oi quand l'accent est sur le radical, et le v final se retranche. Ainsi je dois (devs), nous dev-ons, je recev-rai, etc. Prét. et part. en u: je dus, dû; je reçus, reçu. 8. Choir (autrefois cheoir) et ses c. déchoir, échoir, réchoir. La voyelle radicale e, supprimée à l'infinitif, reparaît dans les autres formes: il échet ou il échoit, je déchois, il écherra, je décherrai. Prét. et part. en u: je déchus, il échut; chu, déchu, échu. Choir n'est usité qu'à qu l'infinitif et rarement au participe: choir, chu; au lieu du féminin chue, on disait anciennement chute, ce qui ne s'est conservé que dans ces façons de parler proverbiales ales: chercher chape-chute, trouver chape-chute. Echoir n'est pas usité à l'imparfait, au présent du subj. et à l'impératif; le part. présent est surtout employé dans cette locution: le cas échéant; le part. passé échu n'est usité que dans l'expression il est échu. Déchoir est partout usité, excepté au participe présent : Depuis ce moment, il a déchu de jour en jour (Acad.). Le subs. déchéance est dérivé de l'ancien part. déchéant. b) Prétérit en is et participe en is ou en u. 9. Seoir (le e est purement étymologique et ne se prononce pas) et ses c. asseoir, messeoir, rasseoir, sursoir. La car. est un e qui se change en ie au S. du prés. et au futur, ainsi: je m'assieds (led est étymologique), il s'assied, nous nous asseyons, ils s'asseient; assieds-toi; je m'asseie asseyions; je m'asseyais, asseyions; asseyant; je m'assiérai ou asseierai. Prét. et part. en is: je m'assis, assis. Sursoir se conjugue comme si oi était la caractéristique du radical : , sursoi-s, sursoy-ons, surseoirai, sursis, etc. Asseoir se conjugue quelquefois de cette mème manière: je m'assois au lieu de m'assieds, etc. Seoir, dans le sens d'être assis, n'est plus usité que dans les formes séant et sis (en style de palais): la cour de justice séante au palais, une maison sise à Lyon. Dans le sens d'être convenable, seoir ne s'emploie qu'à la 3me p. et n'est point usité à l'infinitif, au prétérit et au part. passé, ainsi qu'à l'impératif: cela sied, ces rubans siéent, seyaient bien; cela vous siéra, je doute que cela vous siée; seyant. Messeoir s'emploie dans les mêmes temps que seoir: Cette couleur messied à votre âge. 10. Voir (autrefois veoir) et ses c. entrevoir, pourvoir, prévoir, revoir. On considère oi comme faisant partie du radical et on a régulièrement : je vois, nous voyons, etc.; au futur, je verrai, en changeant oi en e sonore; mais prévoir et pourvoir gardent oi, je prévoirai. Prét. en is, je v-is, et part. en u, vu. Pourvoir fait je pourvus, pourvu. Trois verbes de la conjugaison en oir: avoir, savoir, vouloir, au lieu d'emprunter l'impératif au prés. de l'ind., le tirent du subj. prés. Ce sont, avec être, les seuls verbes de la langue qui soient dans ce cas. 271. Toute la théorie de la conjugaison peut se résumer dans les quatre tableaux suivants. Le premier donne les teriminaisons verbales des trois conjugaisons régulières avec les formes latines correspondantes. Le second renferme la conjugaison des verbes en er dont l'orthographe présente des difficultés (§ 259). Le troisième et le quatrième donnent la conjugaison des verbes irréguliers en re, oir et ir(le verbe croître d'après l'orthographe de l'Académie). Le premier tableau montre que la conj. en re ne se distingue de celle en ir qu'à l'infinitif (re) et au participe (u). Que je siég-e trac-e broi-e gère pèse Que nous siég-ions trac-ions broy-ions gérions pesions Imparfait de l'indicatif. pesons jetons pesez jetez Présent du subjonctif.. Je siége-ai traç-ai broy-ai gérai Tu siége-as traç-as broy-as géras 11 siége-a traç-a broy-a géra Nous siége-âmes traç-âmes broy-âmes gérâmes Vous siége-âtes traç-âtes broy-âtes gérâtes siég-èrent trac-èrent broy-èrent gérèrent Ils Imparfait du subjonctif. Que je siége-asse traç-asse broy-asse gérasse Participe passé. pesa jeta pesâmes jetámes pesâtes jetâtes pesèrent jetèrent pesasse jetasse Siég-é trac-é broy-é géré pesé jeté Siég-er trac-er broy-er gérer peser jeter Je siéger-ai tracer-ai Infinitif. Futur. broier-ai gèrerai pèserai jetterai Conditionnel. Je siéger-ais tracer-ais broier-ais gèrerais pèserais jetterais |