Imparfait. Plus-que-parf. Imparfait. Plus-que-parf. Parfait. Présent. Parfait. Présent. Je me tais suis tu Je me nuis suis nui Tu te tais es tu Tu te nuis es nui Il se tait est tu Il se nuit est nui Nous nous taisons sommes tus N. nous nuisons sommes nui Vous vous taisez êtes tus Ils se taisent sont tus V. vous nuisez êtes nui nuisent sont nui Imparfait. Plus-que-parf. Imparfoit. Plus-que-pars. Conditionnel. Condit. passé. Conditionnel. Condit. passé. N. nous taisions soyons tus N. nous nuisions soyons nui V. vous taisiez soyez tus taisent soient tus V. vous nuisiez soyez nui nuisent soient nui Il pleuvrait Il aurait plu Il s'agirait Il en résulterait Il en serait résulté Il s'en faudrait Parfait. Il s'est agi Il s'en est fallu Plus-que-parf. Il s'était agi Il s'en était fallu Prét. antérieur. Il se fut agi Futur parfait Il se sera agi Condit. passé. Il se serait agi IMPÉRATIF (manque). IMPÉRATIF (manque). 281. L'adverbe est un mot placé près du verbe et qui serà en déterminer la signification, en exprimant les circont tances de l'action: Ce jeune homme parle modestement : modestement est un adverbe qui ajoute au verbe une circonstance de manière. L'adverbe ne modifie pas seulement le verbe, il peut aussi se joindre à un adjectif ou à un autre adverbe; c'est ce qui a surtout lieu pour les adverbes qui expriment la quantité ou l'intensité de l'action: Cette fleur est très belle. Il s'exprime fort bien. L'adverbe exprime à lui seul un circonstanciel sans le secours d'aucun autre mot; il équivaut donc à une préposition suivie d'un substantif; ainsi parler modestement signifie parler avec modestie. Mais le substantif exprime une idée : Il demeure à Paris, tandis que l'adverbe ne marque, comme la préposition, qu'un simple rapport: Il demeure ici, avec cette différence toutefois que la préposition (par ex. à, dans : II demeure à Paris), exprimant une relation entre deux idées, n'a jamais par elle-même un sens complet. Le mot adverbe vient du latin adverbium, formé de ad (à, auprès) et de verbum (verbe). 282. Sous le rapport de la forme, on distingue deux espèces d'adverbes, savoir: les adverbes proprement dits, qui sont des mots simples ou considérés comme tels, comme hier, si, modestement, et les locutions adverbiales, qui sont des adverbes composés dont les parties sont encore distinctes, tels que d'abord, à tort, peu à peu. 1. Les adverbes proprement dits peuvent être primitifs, comme où, moins, si, ou dérivés, comme modestement. Les adverbes dérivés sont surtout des adverbes de manière, qui sont formés par l'adjonction du suffixe ment à des adjectifs au fém.: prompt, promptement; naïf, naïvement; sage, sagement; nouveau (nouvel), nouvellement. Quand l'adverbe est formé d'un adjectif terminé par une voyelle sonore, on supprime le e du fém. : polie, poliment. Les adjectifs suivants, terminés par une voyelle sonore, remplacent le e du fém. par un accent circonflexe : assidu, continu, cru, dû (fém. due), gai, nu, résolu ; ainsi crûment, mais gai fait gaîment et plus souvent gaiement. Dans les adjectifs suivants, le e muet du fém. devient sonore et prend l'accent aigu: aveugle, commode, conforme, énorme, opiniâtre, uniforme; commun, confus, diffus, exprès, importun, obscur, précis, profond; ainsi aveugle fait aveuglément (aveuglement est substantif); commun, communément; impuni prend aussi un e accentué : impunément. Gentil fait gentiment. Dans les adjectifs en ant et ent, l'adverbe se forme immédiatement du masc. par la suppression du t et l'assimilation du n aum de ment: violent, violemment; courant, couramment. Sont exceptés lent, présent, véhément, qui font lentement, présentement et véhémentement. Quelques adverbes de cette espèce sont dérivés d'adjectifs qui ne sont plus usités : incessamment, notamment, nuitamment, précipitamment, sciemment. Les adverbes de manière, dérivés d'adjectifs, expriment des idées, tandis que tous les autres adverbes sont de simples mots de rapport marquant les relations de l'action à la personne qui parle. Les suffixes latins e, ter, qui servaient à former les adverbes, ont disparu parce qu'ils n'étaient pas accentués, et le français a formé un nouveau suffixe de l'ablatif mente, le subs. mens (âme, esprit) ayant pris chez les écrivains de l'Empire le sens de manière, façon. |