: : Table des matières, p. VII, 1. 22: 312, lisez: 269. L. 23: ajouter: ch. III. Des rapports de la proposition. 1. Emploi de la négation. 2. Modes et temps, 3. Formes nominales du verbe... p. 312. P. 10, 1. 10, placer l'exemple: Le chrétien, etc., sous litt. b. P. 18, 1. 6, refaire, lisez conspirer; 1. 7. ne, lisez con (cum).- P. 24, 1. 19, âne, lisez acre; 1.43, poesle, lisez paesle. - P. 26, 1. 9, mnus, lisez manus. P. 27, 1. 9, après u bref latin, ajouter: lupus, loup, et quelquefois de o bref latin. P. 29, 1. 31, objectifs, lisez : conjoints. P. 31, I. 3, oe, lisez ie. P. 34, 1. 4, il ou el, lisez el ou il.P. 40, 1.38, en titre : 2. Linguales:- P. 41, 1. 27, supprimer: 2. Linguales. - P. 55, 1. 19, 1, lisez t. - P. 64, 1. 46, liquide, lisez linguale. - P. 65, 1. 18, ajouter zest.-P. 70, 1. 15, notion, lisez: nature.- P. 74, 1. 14, mots, lisez: noms. P. 89, 1. 10, après crêpe supprimer carpe. P. 94, 1. 22, lisez on en a. P. 106, 1. 36, aux, lisez à des. P. 120, 1. 22, après beaucoup ajouter guère. - P. 139, 1. 14, se transforme, lisez se transforma. P. 148, I. 12, lisez l'objet possédé. P. 150, 1. 28, lisez que vous voudrez. - P. 165, 1. 17, ajouter: le futur parfait; 1. 24, supprimer : le futur parfait, qui exprime un futur antérieur à un autre futur. - P. 169, 1. 29, e long, lisez e bref. — P. 170, 1. 7, après: recevoir, ajouter: Dans l'ancienne langue, certains verbes avaient les deux formes, oir et re: recipere donna recevre, receivre, reçoivre et recever, puis recevoir.- P. 182, 1.6, avoir, lisez evoir. - P. 187, 1. 16, tiens, lisez tins. - P. 188, 1. 7, lisez de tous les côtés. P. 189, 1. 20, transitif, lisez : intransitif. P. 192, 1. 12, lisez suffis-ons. P. 195, l. 14, ajouter recevoir. — P. 224, 1. 2, après simultanéité, ajouter lors.-P. 231, 1. 23, lisez mots dérivés. P. 233, 1. 34, lisez que la langue moderne. P. 244, 1. 24, lisez : Très souvent, pour mieux exprimer la diminution, on s'ajoute au suffixe diminatif ille ou à la forme er: carpillon (carpe-ille-on), puceron, etc. P. 267, 1. 33, lisez ou les vers? - P. 273, 1. 31, pont, lisez port. - P. 278, 1. 37, vieux, lisez: beaux. P. 283, 1. 17, lisez qui vous vous. P. 299, 1. 10, ajouter: (des enfants mort-nés, une fille mort-née, selon l'Ac.). P. 300, 1. 12, poissons, lisez : poisson.-P. 305, 1. 1, supprimer: neutre ou. - P. 308, 1. 19, après: Dieu, ajouter: en. P. 310, T. 7, ni vous, lisez : - P. 312, 1. 8, lisez substantif. - P. 320, 1. 37, dans, lisez pendant. P. 322, 1. 19, finir, lisez faire. — P. 324, 1. 23, avoir, lisez voir. P. 327, 1. 23, après langue, ajouter: ne variait que pour le nombre et. P. 329, 1. 20, supprimer: trop. - P. 376, 1. 19, relative, lisez: explicative. - P. 377, 1. 36, après: par, ajouter: ce qui. P. 381, 1. 30, supprimer à présent que.-P. 390, 1.2, l'indicatif, lisez le subjonctif; 1. 33, autre que, lisez outre que. P. 397, 1. 21, à cela, lisez à tout.-P. 401, 1. 1, toujours, lisez souvent. P. 402, 1. 26, absolument, lisez assurément. en vous. - d. P. 407, 1. 18, lisez venez-çà. P. 414, 1. 28, lisez : Le lion cherche sa P. 416, 1. 38, lisez c c2; 1. 42, lisez: 1 B, 2 B; l. 43, lisez : 3 B. P. 417, 1. 35, audacieux, lisez odieux. - P. 418, 1. 9, lisez : l'étrange vision. X Principaux ouvrages consultés. K.-F. Becker. Organism der Sprache. 2e éd., 1841. E. Egger. Notions élémentaires de grammaire comparée. 5e éd., 1857. Max. Muller. La Science du langage, trad. Perrot. 3 vol. 1867-68. F. Diez. Grammaire des langues romanes, trad. de la 3e éd. 3 vol. 1873-75. Etymologisches Wörterbuch der romanischen Sprachen. 2 vol. 3e éd. 1869-70. A. Scheler. Dictionnaire d'étymologie française, nouv. édit. 1873. Ed. Mætzner. Syntax der neufranzösischen Sprache. 2 vol. 1843-45. Ampère. Histoire de la formation de la langue française. 1841. A. Chevallet. Origine et formation de la langue française. 2o éd. 3 vol. 1858. Littré. Histoire de la langue française. 2 vol. 1863. Dictionnaire de la langue française. 2 vol. 1863-70. G. Paris. Etude sur le rôle de l'accent latin dans la langue française. 1862. Brachet. Grammaire historique de la langue française. 2o éd. 1867. En outre, les principales grammaires françaises anciennes et modernes (Port-Royal, Dumarsais, Beauzée, Lemare, Boniface, Girault-Duvivier, B. Jullien, etc.), ainsi que les Dictionnaires de l'Académie, de Boiste, de Bescherelle, etc. INTRODUCTION. I. Principes de grammaire générale. DE LA PROPOSITION. I. L'homme parle, lorsqu'il exprime ses pensées par des mots; il pense, soit qu'il juge qu'un être fait ou ne fait pas, ou désire qu'il fasse ou ne fasse pas quelque chose. L'expression d'une pensée par des mots s'appelle proposition: Le lièvre court. L'âme ne meurt pas. Pars (=tu pars). Ne mentez pas. di Lorsqu'on dit ce qu'un être est, comme par ex. Le lièvre est craintif. Paul est un menteur, cela revient à affirmer que cet être fait habituellement telle ou telle action: Il craint. Il ment. 2. Toute pensée est ainsi produite par un acte de notre esprit au moyen duquel l'idée d'une activité est énoncée ou affirmée d'une personne ou d'une chose. Cet acte est ce qu'on appelle l'énonciation ou l'affirmation. 3. Dans chaque pensée, et conséquemment dans chaque proposition, on distingue deux termes: l'activité énoncée, c'est l'attribut ou le prédicat; l'être, c'est-à-dire la personne ou la chose dont on affirme une activité, c'est le sujet. Sous ce nom d'activité, il faut entendre non-seulement l'action et l'état, mais encore la qualité. L'action est mobile et passagère; la qualité est fixé et inhérente à l'objet; de plus on se représente les qualités des êtres comme opposées l'une à l'autre, par ex. grand et petit, jeune et vieux, riche et pauvre. L'état ne se distingue de l'action que par une idée de durée plus ou moins longue. DES MOTS. 4. Les mots qui servent à exprimer nos pensées peuvent être classés différemment, selon qu'on les considère sous le rapport de leur forme ou de leur signification. 5. Sous le rapport de la signification, les mots sont rangés en classes ou catégories qu'on appelle parties du discours. Nous avons en français neuf parties du discours, savoir : le nom, distingué en substantif et adjectif, l'article, le nom de nombre, le pronom, le verbe, l'adverbe, la préposition et la conjonction. 6. Le nom sert à nommer les êtres, c'est-à-dire les personnes ou les choses, par leurs qualités distinctives, et, dans ce cas, il est substantif, comme le père, le lièvre, le sel, la roue, ou les qualités mêmes des êtres, et alors il est adjectif, comme sage dans cet enfant est sage, un enfant sage. La grammaire moderne a fait de l'adjectif une partie distincte du discours, et a donné au mot nom le sens de l'expression ancienne nom substantif. L'adjectif participe non-seulement de la nature du nom, mais aussi de celle du verbe, puisqu'il exprime aussi l'idée d'une activité, c'est-à-dire d'une qualité qu'on attribue à une personne ou à une chose; mais il s'en distingue essentiellement en ce qu'il ne marque point, comme le verbe, l'affirmation ou énonciation. 7. L'article est un mot qui marque que le substantif qu'il précède désigne un individu déterminé (article défini le) ou indéterminé (article indéfini un) de l'espèce entière: Le chien de ton frère est intelligent. Un chien m'a mordu. 8. Les noms de nombre expriment soit le nombre, soit la quantité des personnes et des choses d'une manière déterminée (noms de nombre définis) ou indéterminée (noms de nombre indéfinis): trois arbres; quelques arbres; beaucoup de vin. 9. Le pronom est un mot qui désigne les êtres, non pas par leur nature, mais par le rôle qu'ils jouent dans le discours. Le pronom est mis pour le nom ou, du moins, il en remplit la fonction, soit comme substantif, soit comme adjectif il y a ainsi des pronoms substantifs, comme je, moi, qui, etc., et des pronoms adjectifs, comme mon, cet, quel, etc. Le pronom, soit substantif, soit adjectif, est absolu ou conjoint, selon qu'il s'emploie seul ou qu'il est joint à un verbe ou à un substantif; ainsi dans : je pense à toi, je et toi sont des pronoms substantifs, le premier conjoint et le second absolu; de même dans mon livre et le tien, mon et tien sont des pronoms adjectifs, l'un conjoint et l'autre absolu. 10. Le verbe est le mot par excellence; car il exprime l'idée d'une action et en même temps l'énonciation au moyen de laquelle cette action est attribuée à un sujet (§ 2): le lièvre court. L'infinitif et le participe sont des mots dérivés du verbe, mais qui s'en distinguent en ce qu'ils ne marquent plus l'affirmation. L'infinitif est la forme substantive ou le nom du verbe : courir. Le participe est la forme adjective ou l'adjectif du verbe : courant. II. L'adverbe est un mot invariable qui détermine la signification d'un verbe, d'un adjectif ou même d'un autre adverbe, en y ajoutant une idée de lieu, de temps, de manière, etc. : Dieu est présent partout. Mon frère est parti hier. Il est très bon. Elle parle trop vite. 12. La préposition est un mot invariable qui sert à unir deux mots et à en marquer le rapport: Je viens de Londres. C'est un homme d'esprit. 13. La conjonction joint deux propositions et montre leur relation logique ou grammaticale: Il a des yeux, mais il ne voit pas. Je désire qu'il parte. 14. Outre ces neuf espèces de mots, il y a encore dans le langage des mots particuliers appelés interjections, par ex.: ah, eh, hélas, oh, ho, etc., qui servent à exprimer une émotion subite de l'âme, comme la joie, la douleur, l'étonnement, etc. 15. Au point de vue de la forme, les mots sont ou primitifs ou dérivés; les seconds sont formés des premiers au moyen de terminaisons d'une nature particulière que l'on appelle suffixes: ainsi du verbe mentir est dérivé le substantif menteur, qui est formé par le suffixe eur et qui signifie celui qui a l'habitude de mentir. |