Œuvres complètes de F. de La Mennais, Volume 5P. Daubrée et Cailleux., 1837 |
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
atteste autorité avoit Bacon Bossuet CARTÉSIEN catholique certitude rationnelle CHAP choses chrétien cisme claire et distincte connoissances connoître conséquent criterium croient croire croit croyances déisme déiste démontrer dès-lors Descartes dire doctrine doute esprits étoit évidence existe existence faux foiblesse fondement genre humain hérésies hérétiques hommes Ibid idées impossible intel intelligence invincible j'existe juge jugemens l'athée l'autorité l'Église l'erreur l'esprit l'Essai sur l'Indifférence l'évidence l'existence de Dieu l'hérétique l'homme l'Indifférence en matière Leibnitz lui-même mademoiselle de Duras Malebranche Mennais ment méthode nature nécessaire objets pable paroît parole Pascal pense perceptions philosophie pourroit premier principe première vérité preuves propre raison prouver pyrrhonisme quæ quod raison générale raison humaine raison individuelle raison particulière reconnoître règle infaillible René Descartes rien s'assurer s'il saint Augustin sauroit scep scepticisme sceptique sens commun sens intime sentiment seroit seule société sophismes systèmes témoignage tence tion titude tromper trouver universel voilà vois volume de l'Essai vrai
Fréquemment cités
Page xvi - ... philosophie cartésienne. Je vois naître de son sein et de ses principes, à mon avis mal entendus, plus d'une hérésie; et je prévois que les conséquences qu'on en tire contre les dogmes que nos pères ont tenus, la vont rendre odieuse, et feront perdre à l'Église tout le fruit qu'elle en pouvait espérer, pour établir dans l'esprit des philosophes la divinité et l'immortalité de l'âme.
Page 60 - Nous avons une impuissance de prouver, invincible à tout le dogmatisme ; nous avons une idée de la vérité, invincible à tout le pyrrhonisme.
Page 24 - De sorte qu'après y avoir bien pensé et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure et tenir pour constant que cette proposition, je suis, j'existe, est nécessairement vraie toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit.
Page 70 - C'est donc en lui d'une certaine manière qui m'est incompréhensible, c'est en lui, dis-je, que je vois ces vérités éternelles; et les voir, c'est me tourner à celui qui est immuablement toute vérité et recevoir ses lumières.
Page 65 - Dieu où il s'élevait par les maximes de sa faible raison, le précipite dans la nature des bêtes, et j'aurais aimé de tout mon cœur le ministre d'une si grande vengeance, si, étant disciple de l'Église par la foi, il eût suivi les règles de la morale, en portant les hommes, qu'il avait si utilement humiliés, à ne pas irriter par de nouveaux crimes celui qui peut seul les tirer de ceux qu'il les a convaincus de ne pouvoir pas seulement connaître.
Page 57 - Rien n'est plus étrange, dans la nature de l'homme, que les contrariétés qu'on y découvre à l'égard de toutes choses. Il est fait pour connaître la vérité; il la désire ardemment, il la cherche; et cependant, quand il tâche de la saisir, il s'éblouit et se confond de telle sorte, qu'il donne sujet de lui en disputer la possession.
Page 265 - ... c'est cette impuissance de douter, ou » du moins, si l'on doute, l'assurance d'être déclaré » fou , ignorant, inepte, par les autres hommes, qui » constitue toute la certitude humaine. Le consente» ment commun, sensus communis , est pour nous le » sceau de la vérité; il n'y en a point d'autre.
Page 77 - ... je n'ai pas pour cela nié qu'il ne fallût savoir auparavant ce que c'est que pensée, certitude, existence, et que pour penser il faut être, et autres choses semblables ; mais , à cause que ce sont là des notions si simples que d'elles-mêmes elles ne nous font avoir la connaissance d'aucune chose qui existe, je n'ai pas jugé qu'on en dût faire ici aucun dénombrement.
Page 59 - Le cœur sent qu'il ya trois dimensions dans l'espace, et que les nombres sont infinis ; et la raison démontre ensuite qu'il n'ya point deux nombres carrés dont l'un soit double de l'autre. Les principes se sentent, les propositions se concluent ; et le tout avec certitude, quoique par différentes voies.
Page 28 - Certes, dans cette première connaissance il n'ya rien qui m'assure de la vérité que la claire et distincte perception de ce que je dis, laquelle de vrai ne...