Revue des deux mondes, Volume 4 ;Volume 26Au bureau de la Revue des deux mondes., 1841 |
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Expressions et termes fréquents
1er mars affaires Afrique Alexandre Soumet Amyot anglais Arius assez aurait avaient Bakou beau Bertaut Buchez c'était capitaine Grenouille capitaine Gueux Capodistrias Carthage Carthaginois Caucase chambre chef chinois choses Circassie civilisation commerce côté cour des comptes Daghestan Derbent dernier devant Dieu dire donner Écosse Édimbourg Elliot enfans esclaves esprit eût femme force Franklin général gens Géorgie gouvernement grace Grèce guerre Guette habitans hétairistes Hollande hommes idées Jacqueline jamais jeune jour l'Angleterre l'art l'autre l'Écosse l'Espagne l'esprit l'Europe l'histoire l'Inde laisser livre long-temps lord lutte main maître Massinissa ment Meurdrac mille ministre monde morale n'avait n'était nation Nauplie nègres Numides œuvre Pandjab passé passions pays pensée peuple philosophie poésie poète politique population porte pouvoir premier prince puissance qu'un question raison réforme reste révolution rien Romains Russie s'est s'était sentiment serait seul siècle sorte surtout Syphax système Tacfarinas Thierry Tiflis tion troupes trouve vérité voilà vrai Walter Scott Ximenès
Fréquemment cités
Page 363 - Pharamond! Pharamond! nous avons combattu avec l'épée. «Nous avons lancé la francisque à deux tranchants; la sueur tombait du front des guerriers et ruisselait le long de leurs bras. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes poussaient des cris de joie; le corbeau nageait dans le sang des morts ; tout l'Océan n'était qu'une plaie : les vierges ont pleuré longtemps ! «Pharamond!
Page 742 - ... commencé dans ma tête, mais elle avait passé dans mon cœur. Le plus noble orgueil y germa sur les débris de la vanité déracinée. Je ne jouai rien : je devins en effet tel que je parus; et pendant quatre ans au moins que dura cette effervescence dans toute sa force, rien de grand et de beau ne peut entrer dans un cœur d'homme, dont je ne fusse capable entre le ciel et moi.
Page 824 - Ils ne l'auront pas, le libre Rhin allemand, quoiqu'ils le demandent dans leurs cris comme des corbeaux avides ; Aussi longtemps qu'il roulera paisible, portant sa robe verte ; aussi longtemps qu'une rame frappera ses flots. Ils ne l'auront pas, le libre Rhin allemand, aussi longtemps que les cœurs s'abreuveront de son vin de feu ; Aussi longtemps que les rocs s'élèveront au milieu de son courant ; aussi longtemps que les hautes cathédrales se refléteront dans son miroir.
Page 825 - Roule , libre et superbe entre tes larges rives , Rhin! Nil de l'Occident! coupe des nations! Et des peuples assis qui boivent tes eaux vives Emporte les défis et les ambitions!
Page 825 - ... quoiqu'ils le demandent dans leurs cris comme des corbeaux avides ; Aussi longtemps qu'il roulera paisible, portant sa robe verte; aussi longtemps qu'une rame frappera ses flots. Ils ne l'auront pas, le libre Rhin allemand, aussi longtemps que les cœurs s'abreuveront de son vin de feu; Aussi longtemps que les rocs s'élèveront au milieu de son courant; aussi longtemps que les hautes cathédrales se refléteront dans son miroir. Ils ne l'auront pas, le libre Rhin allemand, aussi longtemps que...
Page 362 - Chateaubriand, parés de la dépouille des ours, des veaux marins, des urochs et des sangliers, de ce camp retranché avec des bateaux de cuir et des chariots attelés de grands bœufs, de cette armée rangée en triangle où l'on ne distinguait qu'une forêt de framées, des peaux de bêtes et des corps demi-nus.
Page 362 - Toute mon archéologie du moyen âge consistait dans ces phrases et quelques autres de même force que j'avais apprises par cœur. Français, trône, monarchie, étaient pour moi le commencement et la fin, le fond et la forme de notre histoire nationale. Rien ne m'avait donné l'idée de ces terribles Franks de M.
Page 362 - J'éprouvai d'abord un charme vague , et comme un éblouissement d'imagination , mais quand vint le récit d'Eudore , cette histoire vivante de l'empire à son déclin, je ne sais quel intérêt plus actif et plus mêlé de réflexion m'attacha au tableau de la ville éternelle , de la cour d'un empereur romain , de la marche d'une armée romaine dans les fanges de la Batavie, et de sa rencontre avec une armée de Franks.
Page 362 - En 1810, j'achevais mes classes au collège de Blois, lorsqu'un exemplaire des Martyrs, apporté du dehors, circula dans le collège. Ce fut un grand événement pour ceux d'entre nous qui ressentaient déjà le goût du beau et l'admiration de la gloire. Nous nous disputions le livre ; il fut convenu que chacun l'aurait à «on tour, et le mien vint un jour de congé, à l'heure de la promenade.
Page 362 - ... l'impression que fit sur moi le chant de guerre des Franks eut quelque chose d'électrique. Je quittai la place où j'étais assis, et, marchant d'un bout à l'autre de la salle, je répétai à haute voix et en faisant sonner mes pas sur le pavé : » — Pharamond ! Pharamond ! nous avons combattu avec l'épée.