Philosophie de KantLibrairie nouvelle, 1857 - 412 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
absolue abstrait analyse antinomies aperception Aristote avons c'est-à-dire caractère catégories causalité cause causes finales certitude chose cisme civilisation germanique concepts Condillac condition connaissance conscience conséquent contingent cosmologie Critique Descartes déterminer devoir dialectique transcendentale Dieu différence distinction dogmatisme doit éléments elle-même ÉMILE DE GIRARDIN empirique faculté de connaître fondement forme général hommes intuition jugements synthétiques Kant appelle Koenigsberg l'âme l'espace l'esprit humain l'être l'existence l'expérience l'homme l'idée d'espace l'intuition l'unité leç LEÇON légitime Leibniz liberté libre limites logique transcendentale lois lui-même mathématiques ment métaphysique méthode monde nature nécessaire notion objets paralogismes pensée phénomènes philosophie de Kant PHILOSOPHIE ÉCOSSAISE PHILOSOPHIE SENSUALISTE Platon possible PREMIERS ESSAIS preuve principe proposition psychologie question raison pure rapport rationnelle réalité réelle représentations rien rience savoir scepticisme science sensation sensibilité serait seule simple sorte spéculative subjectif substance sujet suppose syllogisme synthétiques a priori tence théorie tion tique unité valeur objective vérité VICTOR COUSIN Voilà volonté vrai
Fréquemment cités
Page 352 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 16 - Klopstock sont puisées dans le Nouveau Testament; il sait faire ressortir de la simplicité divine de l'Évangile , un charme de poésie qui n'en altère point la pureté. Lorsqu'on commence ce poème , on croit entrer dans une grande église, au milieu de laquelle un orgue se fait entendre , et l'attendrissement et le recueillement qu'inspirent les temples du Seigneur, s'emparent de l'âme en lisant la Messiade.
Page 357 - ... par l'esprit, par le cœur. Mais il n'est pas possible de concevoir de différence entre le libre arbitre d'un homme et le libre arbitre d'un autre. Je suis libre ou je ne le suis pas. Si je le suis, je le suis autant que vous, et vous l'êtes autant que moi; il n'ya pas là de plus et de moins; on est une personne morale tout autant et au même titre qu'une autre personne morale.
Page 382 - De toutes parts on se demande où va l'humanité. Tâchons plutôt de reconnaître le but sacré qu'elle doit poursuivre. Ce qui sera peut nous être obscur ; grâce à Dieu , ce que nous devons faire ne l'est point. Il...
Page 383 - L'antiquité, sans méconnaître la charité , recommandait surtout la justice, si nécessaire aux démocraties. La gloire du christianisme est d'avoir proclamé et répandu la charité, cette lumière du moyen âge, cette consolation de la servitude , et qui apprend à en sortir. Il appartient aux temps nouveaux de recueillir le double legs de l'antiquité et du moyen âge, et d'accroître ainsi le trésor de l'humanité. Fille de la révolution française , la philosophie du...
Page 181 - Pour les détruire à jamais , il entreprend d'en mettre à nu les racines , et de construire , en quelque sorte, la science des erreurs naturelles de l'esprit humain. Le principe général de la raison pure est celui-ci : Le conditionnel étant donné , avec lui est donnée la série entière des conditions, et, par conséquent, l'inconditionnel lui-même. Ce principe reçoit trois grandes applications : 1° au sujet de la pensée , au moi ,-2° aux objets sensibles, aux phénomènes de l'univers;...
Page 199 - Enfin comment de ce qu'un être est conçu comme parfait, pouvons-nous conclure qu'il existe, si l'existence elle-même n'est pas un attribut, un prédicat qui détermine l'idée du sujet? Or, l'existence ne peut être regardée comme un attribut, dont l'idée, en s'ajoutant à celle que nous avons de la chose dont il s'agit, la développe, la complète, la détermine. Quand je dis : Dieu est tout-puissant, l'attribut, tout-puissant, détermine l'idée de Dieu; mais que je conçoive Dieu comme simplement...
Page 382 - ... humaines. Ces principes sont à la fois très-simples et d'une immense portée. Le plus pauvre d'esprit , s'il a en lui un cœur humain , peut les comprendre et les pratiquer ; et ils contiennent toutes les obligations que peuvent rencontrer , dans leur développement le plus élevé, les individus et les Etats.
Page 210 - Voilà le l'ait primitif, merveilleux, si on veut, mais incontestable. Plus tard la réflexion et le raisonnement s'en emparent, et le produisent dans l'école sous un appareil de formules générales qui ont leur légitimité tant que ce fait leur sert de fondement, et qui, dès qu'on l'ôte, s'écroulent avec lui. Ce n'est point...
Page 366 - ... de l'homme. Le droit naturel , dans ses applications aux diverses relations des hommes entre eux et à tous les actes de la vie sociale , contient et engendre le droit civil. Comme en réalité le seul sujet du droit civil est l'être libre, le principe qui domine le droit civil tout entier est le respect de la liberté ; le respect de la liberté s'appelle la justice. La justice confère à chacun le droit de faire tout ce qu'il veut , sous cette réserve que l'exercice de ce droit ne porte...