Oeuvres complètes de J. J. Rousseau: ConfessionsDalibon, 1824 |
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Page xv
... jour qu'en 1800 , présu- mant qu'à cette époque toutes les personnes qu'il y fait figurer auroient cessé de vivre ; mais on anticipa sur le temps qu'il avoit fixé lui - même . La première partie des Confessions fut imprimée en 1781 , et ...
... jour qu'en 1800 , présu- mant qu'à cette époque toutes les personnes qu'il y fait figurer auroient cessé de vivre ; mais on anticipa sur le temps qu'il avoit fixé lui - même . La première partie des Confessions fut imprimée en 1781 , et ...
Page 6
... jour . Ainsi mon oncle étoit le mari de ma tante , et leurs enfants furent doublement mes cousins germains . Il en naquit un de part et d'autre au bout d'une année ; ensuite il fallut encore se sé- parer . Mon oncle Bernard étoit ...
... jour . Ainsi mon oncle étoit le mari de ma tante , et leurs enfants furent doublement mes cousins germains . Il en naquit un de part et d'autre au bout d'une année ; ensuite il fallut encore se sé- parer . Mon oncle Bernard étoit ...
Page 11
... jour que je racontois à table l'aventure de Scévola , on fut effrayé de me voir avancer et tenir la main sur un réchaud pour représenter son action . J'avois un frère plus âgé que moi de sept ans . Il apprenoit la profession de mon père ...
... jour que je racontois à table l'aventure de Scévola , on fut effrayé de me voir avancer et tenir la main sur un réchaud pour représenter son action . J'avois un frère plus âgé que moi de sept ans . Il apprenoit la profession de mon père ...
Page 24
... jour au petit Sacconex par un chemin creux , je vis des deux côtés des cavités dans la terre , où l'on me dit que ces gens - là faisoient leurs accouplements . Ce que j'avois vu de ceux des chiennes me revenoit aussi toujours à l'esprit ...
... jour au petit Sacconex par un chemin creux , je vis des deux côtés des cavités dans la terre , où l'on me dit que ces gens - là faisoient leurs accouplements . Ce que j'avois vu de ceux des chiennes me revenoit aussi toujours à l'esprit ...
Page 27
... jour seul ma leçon dans la cham- bre contiguë à la cuisine . La servante avoit mis sécher à la plaque les peignes de mademoiselle Lambercier . Quand elle revint les prendre il s'en trouva un dont tout un côté de dents étoit brisé . A ...
... jour seul ma leçon dans la cham- bre contiguë à la cuisine . La servante avoit mis sécher à la plaque les peignes de mademoiselle Lambercier . Quand elle revint les prendre il s'en trouva un dont tout un côté de dents étoit brisé . A ...
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Oeuvres complètes de J. J. Rousseau, Volume 1 ;Volume 17 J. J. Rousseau Affichage du livre entier - 1825 |
Expressions et termes fréquents
à-peu-près agréable aimable aimoit Annecy assez auroit avoient avois avoit beau Bernex besoin bonheur Bossey c'étoit caresses chambre charme chose Claude Anet cœur CONFESSIONS connoissance d'autres d'elle déja desirs devoit dîner dire disoit donnoit enfin état étoient étois étoit eût faisoit falloit Favria femme fille fût Gaime Genève goût grace heureux homme idée j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus Jean-Jacques Rousseau jeune jolie jour l'esprit laisser laissoit Lambercier livres long-temps m'avoit m'en m'eût Mably madame de Larnage madame de Warens mademoiselle maison maître maman ment Merceret moi-même monde musique n'ai jamais n'en n'y avoit parceque parler parloit paroissoit passer passion passoit peine penser père plaisir pont du Gard pouvoit prenoit presque prit quelquefois rendoit reste rien Rousseau Saint-Andiol sais Sardaigne savoir sembloit sentiment sentois seroit seul sorte souvent sûr sur-tout talent tendre tout-à-fait trouver trouvois Turin venoit voilà vouloit voulut voyage voyois yeux
Fréquemment cités
Page 293 - Jamais pays de plaine, quelque beau qu'il fût, ne parut tel à mes yeux. Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur.
Page 3 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 389 - Ici commence le court bonheur de ma vie; ici viennent les paisibles, mais rapides moments qui m'ont donné le droit de dire que j'ai vécu. Moments précieux et si regrettés! ah! recommencez pour moi votre aimable cours, coulez plus lentement dans mon souvenir, s'il est possible, que vous ne fîtes réellement dans votre fugitive succession.
Page 420 - Je me dis : Je m'en vais jeter cette pierre contre l'arbre qui est vis-à-vis de moi; si je le touche, signe de salut; si je le manque, signe de damnation. Tout en disant ainsi, je jette ma pierre d'une main tremblante et avec un horrible battement de cœur, mais si heureusement qu'elle va frapper au beau milieu de l'arbre; ce qui véritablement n'était pas difficile, car j'avais eu soin de le choisir fort gros et fort près. Depuis lors je n'ai plus douté de mon salut.
Page 4 - ... j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même. Etre éternel, rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables; qu'ils écoutent mes confessions, qu'ils gémissent de mes indignités, qu'ils rougissent de mes misères. Que chacun d'eux découvre à son tour son cœur aux pieds de ton trône avec la même sincérité; et puis qu'un seul te dise, s'il l'ose: « Je fus meilleur que cet homme-là.
Page 192 - Deux choses presque inalliables s'unissent en moi sans que j'en puisse concevoir la manière : un tempérament très ardent, des passions vives, impétueuses, et des idées lentes à naître, embarrassées et qui ne se présentent jamais qu'après coup. On dirait que mon cœur et mon esprit n'appartiennent pas au même individu.
Page 195 - ... rien. Le signe extérieur est tout ce qui me frappe. Mais ensuite tout cela me revient: je me rappelle le lieu, le temps, le ton, le regard, le geste, la circonstance; rien ne m'échappe. Alors, sur ce qu'on a fait ou dit, je trouve ce qu'on a pensé; et il est rare que je me trompe.
Page 275 - La vue de la campagne, la succession des aspects agréables, le grand air, le grand appétit, la bonne santé que je gagne en marchant, la liberté du cabaret, l'éloignement de tout ce qui me fait sentir ma dépendance, de tout ce qui me rappelle à ma situation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser, me jette en quelque sorte dans l'immensité des êtres pour les combiner, les choisir, me les approprier à mon gré sans gêne et sans crainte.
Page 228 - Ce n'est pourtant pas du tout la vanité de l'état et du rang qui m'attire; c'est un teint mieux conservé, de plus belles mains, une parure plus gracieuse, un air de délicatesse et de propreté sur toute la personne, plus de goût dans la manière de se mettre et de s'exprimer, une robe plus fine et mieux faite, une chaussure plus mignonne, des rubans, de la dentelle, des cheveux mieux ajustés.
Page 295 - Chambéry j'eus un spectacle semblable en sens contraire. Le chemin passe au pied de la plus belle cascade que je vis de mes jours. La montagne est tellement escarpée, que l'eau se détache net et tombe en arcade, assez loin pour qu'on puisse passer entre la cascade et la roche quelquefois sans être mouillé. Mais si l'on ne prend...