શરૂ કરતાં બી વી દ STYLE FRANÇAIS. LE CHENE ET LE ROSEAU. FABLE. LE Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature; Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête; Cependant que mon front au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil Brave l'effort de la tempête. Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr. Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir; Tome II. Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. Les vents me sont moins qu'à vous redoutables: Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos : Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfans (1) Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs. L'Arbre tient bon; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, LA COURTISANNE AMOUREUSE. CONTE. Le jeune Amour, bien qu'il ait la façon C Fut de tout temps grand faiseur de miracles: J'en dirais cent Boccace en rapporte un, Je veux conter comme une de ces femmes 1 Put en son cœur loger d'honnêtes flammes. Elle était fière, et bizarre sur-tout; On ne savait comme en venir à bout. Lui voyant faire ainsi la renchérie, Ce cœur si haut; et, pour un gentilhomme |