Morceaux choisisH. Didier, 1923 - 375 pages |
À l'intérieur du livre
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... 'est faite sans que le lecteur soit averti par des points de suspen- sion , afin qu'il ne soit pas expo- sé à chercher la suite des idées où elle ne serait pas . part , assure aux extraits cités leur véritable valeur , PRÉFACE 9.
... 'est faite sans que le lecteur soit averti par des points de suspen- sion , afin qu'il ne soit pas expo- sé à chercher la suite des idées où elle ne serait pas . part , assure aux extraits cités leur véritable valeur , PRÉFACE 9.
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... sion , le frémissement et l'éloquence . Ceux qui l'avaient précédé étaient philosophes et juristes ; ils s'inquiétaient , surtout de rai- sonner juste ; ils étaient des « curieux » . Rousse ; se préoc- cupe pas tant de savoir que de ...
... sion , le frémissement et l'éloquence . Ceux qui l'avaient précédé étaient philosophes et juristes ; ils s'inquiétaient , surtout de rai- sonner juste ; ils étaient des « curieux » . Rousse ; se préoc- cupe pas tant de savoir que de ...
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... sion de ses ennemis et le triomphe de sa vertu 2. Par cette angoisse des cabales , que Diderot et Grimm ont d'ailleurs réellement ourdies autour de lui , l'effort de sincérité dévie sans cesse et s'égare . Des recherches patientes ont ...
... sion de ses ennemis et le triomphe de sa vertu 2. Par cette angoisse des cabales , que Diderot et Grimm ont d'ailleurs réellement ourdies autour de lui , l'effort de sincérité dévie sans cesse et s'égare . Des recherches patientes ont ...
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... sion d'un procès retentissant.— On trouvera le récit peu connu des longues sollicitations faites par une provinciale venue tout exprès à Paris , au 18e siècle , dans les Mémoires de la Société de sta- tistique ... des Deux - Sèvres ...
... sion d'un procès retentissant.— On trouvera le récit peu connu des longues sollicitations faites par une provinciale venue tout exprès à Paris , au 18e siècle , dans les Mémoires de la Société de sta- tistique ... des Deux - Sèvres ...
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... sion , et Rousseau les note aussi fortement qu'il insiste peu sur le pittoresque . C'est la première fois que l'on marquait aussi clai- rement le lien qui peut unir notre âme au spectacle des choses . 2. C'est - à - dire que dans les ...
... sion , et Rousseau les note aussi fortement qu'il insiste peu sur le pittoresque . C'est la première fois que l'on marquait aussi clai- rement le lien qui peut unir notre âme au spectacle des choses . 2. C'est - à - dire que dans les ...
Expressions et termes fréquents
18e siècle agréable aime aise âme assez beau Bernardin de Saint-Pierre bonheur C'est-à-dire charme cher choses Christophe de Beaumont Clarens cœur Comparer Confessions Contrat Social CROUZET d'Orbe Dict Diderot dire Discours donner Emile enfants entr'aider Ermenonville Etudier exemple Extraits fables femme Féraud fontaine gens goût Helvétius hommes humain idées j'ai j'avais j'en j'étais j'étais riche jamais Jean-Jacques jeune jour Julie l'Emile l'enfant l'homme laisse lettre livre m'en maître maux Meillerie ment mieux Milord Edouard misanthrope Mme de Warens Molière monde Monsieur montagnes Montmorency montre morale Moreau le Jeune nature Note de Rousseau Nouvelle Héloïse objets parler passer passions peine penser père philosophes plaisir plaisirs Plutarque premier prendre promenade qu'un raison RÈGLE reste rêverie rien roman Rous s'il Saint-Preux sait scène seau sens sentiment sera seul sion soin Sophie sorte souvent spectacle sûr terre théâtre Tinian tion trouve Voilà Voltaire vrai Wolmar yeux
Fréquemment cités
Page 74 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 326 - Le flux et le reflux de cette eau, son bruit continu, mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi, et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser.
Page 115 - L'impossibilité d'atteindre aux êtres réels me jeta dans le pays des chimères; et, ne voyant rien d'existant qui fût digne de mon délire, je le nourris dans un monde idéal que mon imagination créatrice eut bientôt peuplé d'êtres selon mon cœur.
Page 290 - ... j'avais pu doubler un certain coin, avec quel battement de cœur, avec quel pétillement de joie, je commençais à respirer en me sentant sauvé, en me disant : Me voilà maître de moi pour le reste de ce jour...
Page 52 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 139 - Le ciel ne t'imposa-t-il point avec la vie une tâche pour la remplir? Si tu as fait ta journée avant le soir, repose-toi le reste du jour, tu le peux ; mais voyons ton ouvrage. Quelle réponse tiens-tu prête au juge suprême qui te demandera compte de ton temps?
Page 115 - ... qui jamais soient entrés dans un cœur d'homme. Oubliant tout à fait la race humaine , je me fis des sociétés de créatures parfaites, aussi célestes par leurs vertus que par leurs beautés , d'amis sûrs, tendres, fidèles, tels que je n'en trouvai jamais ici-bas. Je pris un tel goût à planer ainsi dans l'empyrée, au milieu des objets charmants dont je...
Page 64 - Je pris un jour Le Mercure de France et tout en marchant et le parcourant je tombai sur cette question proposée par l'Académie de Dijon pour le prix de l'année suivante : Si le progrès des Sciences et des Arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs 1 . A l'instant de cette lecture je vis un autre univers et je devins un autre homme...
Page 289 - Quand mes douleurs me font tristement mesurer la longueur des nuits, et que l'agitation de la fièvre m'empêche de goûter un seul instant de sommeil, souvent je me distrais de mon état présent en songeant aux divers événements de ma vie; et les repentirs, les doux souvenirs, les regrets, l'attendrissement, se partagent le soin de me faire oublier quelques moments mes souffrances.
Page 300 - ... terrasse ; le ciel de mon lit était formé par les têtes des arbres ; un rossignol était précisément au-dessus de moi ; je m'endormis à son chant : mon sommeil fut doux, mon réveil le fut davantage*. Il était grand jour : mes yeux, en s'ouvrant, virent l'eau, la verdure, un paysage admirable. Je me levai, me secouai, la faim me prit, je m'acheminai gaiement vers la ville, résolu de mettre à un bon déjeuner deux pièces de six blancs* qui me restaient encore.