De l'Allemagne, Volume 2H. Nicolle, à la Librairie Stéréotype, rue de Seine, no. 12. 1810., 1813 - 416 pages |
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Expressions et termes fréquents
66 FAUST acteurs admirable Allemagne Allemands Arnold de Melchtal arts Attila avoit beau beauté beaux-arts BURLEIGH c'étoit carac caractère chant ciel Clara cœur comédie comique comte d'Egmont connoissance connoître crime Dieu diroit doit don Carlos douleur dramatique drame duc d'Albe écrivains Egmont Elizabeth étoient étoit femme fiction fille foible gaieté génie genre Gessler Goethe goût grace homme impression inspire Iphigénie en Tauride Jeanne d'Arc jeune l'ame l'amour l'art l'auteur l'esprit l'histoire l'homme l'imagination l'in Leicester Lessing littérature Luther manière MARGUERITE Marie Marie Stuart marquis de Posa MELVIL ment Méphistophélès mœurs mort Müller musique nature néanmoins ouvrages pable parcequ'il parceque paroît paroles passe passions peindre peint peinture pensées père personnages philosophie pièce poésie poëte poétique pourroit pouvoit prince quelquefois représenter rien romans sauroit scène Schiller Schlegel semble sentiments seroit seulement Shakespear siècle situations sort souvent spectateurs sujet sur-tout tableau talent Talma théâtre tion tragédie veut vrai Walstein Werner
Fréquemment cités
Page 314 - Cette disposition tient aux grands changements intellectuels qui ont eu lieu dans l'homme; il tend toujours plus en général à se replier sur lui-même, et cherche la religion, l'amour et la pensée dans le plus intime de son être.
Page 118 - dans les abîmes, tous les cœurs sentent la " force redoutable de la destinée ; mais la " foudre enflammée peut partir des hauteurs ** sans nuages, et le malheur s'approche " comme un ennemi rusé au milieu des jours <
Page 15 - Nos plus belles tragédies en France n'intéressent pas le peuple; sous prétexte d'un goût trop pur et d'un sentiment trop délicat pour supporter de certaines émotions, on divise l'art en deux...
Page 314 - Les romans par lettres supposent toujours plus de sentiments que de faits; jamais les anciens; n'auraient imaginé de donner cette forme à leurs : fictions; et ce n'est même que depuis deux siècles que la philosophie s'est assez introduite en nousmêmes pour que l'analyse de ce qu'on éprouve tienne une si grande place dans les livres. Cette manière de concevoir les romans n'est pas aussi poétique, sans doute, que celle qui consiste tout entière dans...
Page 339 - J'ai parcouru les mondes, je me suis élevé au-dessus des soleils, et là aussi il n'est point de Dieu ; je suis descendu jusqu'aux dernières limites de l'univers, j'ai regardé dans l'abîme, et je me suis écrié : "Père, où es-tu...
Page 365 - ... inutile des principes qu'il a posés. La description animée des chefs-d'œuvre donne bien plus d'intérêt à la critique que les idées générales qui planent sur tous les sujets, sans en caractériser aucun. La métaphysique est, pour ainsi dire, la science de l'immuable ; mais tout ce qui est soumis à la succession du temps ne s'explique que par le mélange des faits et des réflexions : les Allemands...
Page 233 - Attila , malgré tous ses forfaits , se croyoit chargé d'accomplir la justice divine sur la terre, et, prêt à condamner un homme pour un attentat pareil à celui dont sa propre vie a été souillée , quelque chose qui tient du remords le saisit au fond de l'âme.
Page 17 - On s'attache à la poésie, qui révèle l'homme à l'homme ; on aime à voir comment la créature semblable à nous se débat avec la souffrance, y succombe, en triomphe, s'abat et se relève sous la puissance du sort. Dans...
Page 196 - ... égarements, quand ce secours leur manque. Faust se lasse de l'amour de Marguerite comme de toutes les jouissances de la vie; rien n'est plus beau , en allemand , que les vers dans lesquels il exprime tout à la fois l'enthousiasme de la science et la satiété du bonheur. FAUST, seul. <• Esprit sublime ! tu m'as accordé tout ce que « je t'ai demandé. Ce n'est pas en vain que tu as « tourné vers moi ton visage entouré de flammes ; « tu m'as donné la magique nature pour empire , « tu...
Page 313 - ... de la volonté ; le contraste singulier d'une vie beaucoup plus monotone que celle des anciens, et d'une existence intérieure beaucoup plus agitée, causent une sorte d'étourdissement semblable à celui qu'on prend sur le bord de l'abîme, et la fatigue même qu'on éprouve après l'avoir long-temps contemplé peut entraîner à s'y précipiter.