Collection complete des œuvres de J.J. Rousseau, Volume 31 |
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... féjour à l'hermitage , & ma grande brouillerie avec mes foi - difans amis : époque mémo- rable dans ma vie & qui fut la fource de tous mes autres malheurs . A l'égard des lettres originales plus récentes qui peuvent me refter , & qui ...
... féjour à l'hermitage , & ma grande brouillerie avec mes foi - difans amis : époque mémo- rable dans ma vie & qui fut la fource de tous mes autres malheurs . A l'égard des lettres originales plus récentes qui peuvent me refter , & qui ...
Page 184
... malgré la modicité de mes reffources , j'étois attentif à pourvoir à tout , y pourvoyoit de son côté avec une : libéralité , que par l'ordre de la mère , la fille m'a toujours cachée durant mon féjour à Paris 184 LES CONFESSIONS .
... malgré la modicité de mes reffources , j'étois attentif à pourvoir à tout , y pourvoyoit de son côté avec une : libéralité , que par l'ordre de la mère , la fille m'a toujours cachée durant mon féjour à Paris 184 LES CONFESSIONS .
Page 185
Jean-Jacques Rousseau. la fille m'a toujours cachée durant mon féjour à Paris , & dont elle ne me fit l'aveu qu'à l'Hermitage , à la suite de plusieurs autres épanchemens de cœur . J'ignorois que Mde . D ... n , qui ne m'en a jamais fait ...
Jean-Jacques Rousseau. la fille m'a toujours cachée durant mon féjour à Paris , & dont elle ne me fit l'aveu qu'à l'Hermitage , à la suite de plusieurs autres épanchemens de cœur . J'ignorois que Mde . D ... n , qui ne m'en a jamais fait ...
Page 207
... féjour de Paris désagréables . Quand mes incommodités me permettoient de fortir , & que je ne me laidois pas en- traîner ici ou là par mes connoiffances , j'allois me promener feul , je rêvois à mon grand systême , j'en jetois quelque ...
... féjour de Paris désagréables . Quand mes incommodités me permettoient de fortir , & que je ne me laidois pas en- traîner ici ou là par mes connoiffances , j'allois me promener feul , je rêvois à mon grand systême , j'en jetois quelque ...
Page 346
... féjour qui leur convint , je paffai fuccef- ceffivement en revue les plus beaux lieux que j'euffe vus dans mes voyages .. Mais je ne trouvai point de bocage affez frais , point de paysage affez touchant à mon gré . Les vallées de la ...
... féjour qui leur convint , je paffai fuccef- ceffivement en revue les plus beaux lieux que j'euffe vus dans mes voyages .. Mais je ne trouvai point de bocage affez frais , point de paysage affez touchant à mon gré . Les vallées de la ...
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Expressions et termes fréquents
affez ainſi aiſe amis auffi auroit auſſi avoient avois avoit beſoin c'eſt cauſe ceffé chofes choſe cœur connoiſſance connoître d'eſprit Devin du village devoit Diderot dîner dire Eaubonne enſemble eſpèce eſt étoient étoit faifoit falloit fans fecret femme fentir feroit feul foit furtout goût homme j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jour juſqu'à juſtice l'abbé l'Hermitage l'inſtant laiffer laiſſer laiſſoit lettres liaiſons long-temps m'avoit m'en maiſon mauvaiſe ment muſique n'eſt n'étoit n'y avoit paffer parler paſſer penſer perſonne plaifir pluſieurs pouvoit preſque puiſque réponſe reſte rien ſa fille ſa mère ſans ſavoir ſe trouva Second Suppl ſecrétaire ſéjour ſemble ſens ſentiment ſentois ſes ſeul ſeule ſimple ſituation ſociété ſoins ſoit ſon ſous ſouvenir ſouvent ſpectacle ſuccès ſuis ſuite ſujet ſur talens Thérèſe Veniſe venoit vouloit voyois دد دو دو دو
Fréquemment cités
Page 247 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 333 - L'impossibilité d'atteindre aux êtres réels me jeta dans le pays des chimères ; et ne voyant rien d'existant qui fût digne de mon délire, je le nourris dans un monde idéal que mon imagination créatrice eut bientôt peuplé d'êtres selon mon cœur.
Page 282 - Quelle est la nature de gouvernement propre à former un peuple le plus vertueux, le plus éclairé, le plus sage, le meilleur enfin, à prendre ce mot dans son plus grand sens?
Page 289 - L'entreprise, au reste, n'était pas légère; il ne s'agissait de rien moins que de lire, de méditer, d'extraire vingt-trois volumes, diffus, confus, pleins de longueurs, de redites, de petites vues courtes ou fausses, parmi lesquelles il en fallait pêcher quelques-unes, grandes, belles, et qui donnaient le courage de supporter ce pénible travail.
Page 99 - Je la goûtai, mais sans charme; j'en émoussai toutes les délices; je les tuai comme à plaisir. Non, la nature ne m'a point fait pour jouir. Elle a mis dans ma mauvaise tête le poison de ce bonheur ineffable, dont elle a mis l'appétit dans mon cœur.
Page 10 - Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m'entourent ont des oreilles : environné d'espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu'à peine j'ai le temps de relire , encore moins de corriger.