Collection complete des œuvres de J.J. Rousseau, Volume 31 |
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... tandis que j'étois chez M. de Mably . A ce voyage , ayant plus de loisir , je la vis davantage ; mon cœur se prit , & très - vivement . J'eus quelque lieu de penser que le sien ne m'étoit pas con- traire ; LIVRE VII . 15.
... tandis que j'étois chez M. de Mably . A ce voyage , ayant plus de loisir , je la vis davantage ; mon cœur se prit , & très - vivement . J'eus quelque lieu de penser que le sien ne m'étoit pas con- traire ; LIVRE VII . 15.
Page 20
... j'eus l'honneur de lire à l'Académie le mémoire que j'avois préparé pour cela . Quoique cette illuf- tre assemblée fût assurément très - impo- fante , j'y fus bien moins intimidé que devant Mde . de B .. , & je me tirai paf- fablement ...
... j'eus l'honneur de lire à l'Académie le mémoire que j'avois préparé pour cela . Quoique cette illuf- tre assemblée fût assurément très - impo- fante , j'y fus bien moins intimidé que devant Mde . de B .. , & je me tirai paf- fablement ...
Page 23
... J'eus lieu de remarquer en cette occa- sion combien , même avec un esprit borné , la connoiffance unique mais profonde de la chose est préférable , pour en bien juger , à toutes les lumières que donne la culture des sciences , lorsqu'on ...
... J'eus lieu de remarquer en cette occa- sion combien , même avec un esprit borné , la connoiffance unique mais profonde de la chose est préférable , pour en bien juger , à toutes les lumières que donne la culture des sciences , lorsqu'on ...
Page 34
... J'eus le bon fens de ne vouloir pas faire le gentil malgré Minerve , & je me tus . Heureux fi j'eusse été tou jours auffi fage ! Je ne ferois pas dans l'abîme où je suis aujourd'hui . J'étois dé- folé de ma lourdife , & de ne pouvoir ...
... J'eus le bon fens de ne vouloir pas faire le gentil malgré Minerve , & je me tus . Heureux fi j'eusse été tou jours auffi fage ! Je ne ferois pas dans l'abîme où je suis aujourd'hui . J'étois dé- folé de ma lourdife , & de ne pouvoir ...
Page 35
... j'eus lu cet ouvrage je désirai d'obtenir l'amitié de l'auteur . Mon penchant m'inspiroit très - bien : c'est le seul ami vrai que j'aie eu parmi les gens de lettres ( * ) . Dès - lors j'ofai compter que Mde . la baronne de B ...... 1 ...
... j'eus lu cet ouvrage je désirai d'obtenir l'amitié de l'auteur . Mon penchant m'inspiroit très - bien : c'est le seul ami vrai que j'aie eu parmi les gens de lettres ( * ) . Dès - lors j'ofai compter que Mde . la baronne de B ...... 1 ...
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Expressions et termes fréquents
affez ainſi aiſe amis auffi auroit auſſi avoient avois avoit beſoin c'eſt cauſe ceffé chofes choſe cœur connoiſſance connoître d'eſprit Devin du village devoit Diderot dîner dire Eaubonne enſemble eſpèce eſt étoient étoit faifoit falloit fans fecret femme fentir feroit feul foit furtout goût homme j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jour juſqu'à juſtice l'abbé l'Hermitage l'inſtant laiffer laiſſer laiſſoit lettres liaiſons long-temps m'avoit m'en maiſon mauvaiſe ment muſique n'eſt n'étoit n'y avoit paffer parler paſſer penſer perſonne plaifir pluſieurs pouvoit preſque puiſque réponſe reſte rien ſa fille ſa mère ſans ſavoir ſe trouva Second Suppl ſecrétaire ſéjour ſemble ſens ſentiment ſentois ſes ſeul ſeule ſimple ſituation ſociété ſoins ſoit ſon ſous ſouvenir ſouvent ſpectacle ſuccès ſuis ſuite ſujet ſur talens Thérèſe Veniſe venoit vouloit voyois دد دو دو دو
Fréquemment cités
Page 247 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 333 - L'impossibilité d'atteindre aux êtres réels me jeta dans le pays des chimères ; et ne voyant rien d'existant qui fût digne de mon délire, je le nourris dans un monde idéal que mon imagination créatrice eut bientôt peuplé d'êtres selon mon cœur.
Page 282 - Quelle est la nature de gouvernement propre à former un peuple le plus vertueux, le plus éclairé, le plus sage, le meilleur enfin, à prendre ce mot dans son plus grand sens?
Page 289 - L'entreprise, au reste, n'était pas légère; il ne s'agissait de rien moins que de lire, de méditer, d'extraire vingt-trois volumes, diffus, confus, pleins de longueurs, de redites, de petites vues courtes ou fausses, parmi lesquelles il en fallait pêcher quelques-unes, grandes, belles, et qui donnaient le courage de supporter ce pénible travail.
Page 99 - Je la goûtai, mais sans charme; j'en émoussai toutes les délices; je les tuai comme à plaisir. Non, la nature ne m'a point fait pour jouir. Elle a mis dans ma mauvaise tête le poison de ce bonheur ineffable, dont elle a mis l'appétit dans mon cœur.
Page 10 - Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m'entourent ont des oreilles : environné d'espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu'à peine j'ai le temps de relire , encore moins de corriger.