Collection complete des œuvres de J.J. Rousseau, Volume 31 |
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Page 86
... poffible . Ne quittons pas Venise sans dire un mot des célèbres amusemens de cette ville , ou du moins de la très - petite part que j'y pris durant mon séjour . On a vu dans le cours de ma jeunesse combien peu j'ai couru les plaisirs de ...
... poffible . Ne quittons pas Venise sans dire un mot des célèbres amusemens de cette ville , ou du moins de la très - petite part que j'y pris durant mon séjour . On a vu dans le cours de ma jeunesse combien peu j'ai couru les plaisirs de ...
Page 96
... poffible , & quoique le dîné fût très - bon , & qu'Oliveten fit très - bien les honneurs , je le commençai de mauvaise humeur , mangeant peu , & parlant encore moins . A la première santé , du moins , j'atten- doit une falve : rien ...
... poffible , & quoique le dîné fût très - bon , & qu'Oliveten fit très - bien les honneurs , je le commençai de mauvaise humeur , mangeant peu , & parlant encore moins . A la première santé , du moins , j'atten- doit une falve : rien ...
Page 108
... poffi- ble de les y faire entrer & je fentois que j'aurois eu horreur d'approcher de cette petite fille devenue nubile , comme d'un inceste abominable . Je voyois les fentimens du bon Carrio prendre à fon insçu le même tour . Nous nous ...
... poffi- ble de les y faire entrer & je fentois que j'aurois eu horreur d'approcher de cette petite fille devenue nubile , comme d'un inceste abominable . Je voyois les fentimens du bon Carrio prendre à fon insçu le même tour . Nous nous ...
Page 182
... poffible . Jamais un feul instant de fa vie J. J. n'a pu être un homme sans sentiment , fans entrailles , un père déna- turé . J'ai pu me tromper , mais non m'endurcir . Si je difois mes raisons , j'en dirois trop . Puisqu'elles ont pu ...
... poffible . Jamais un feul instant de fa vie J. J. n'a pu être un homme sans sentiment , fans entrailles , un père déna- turé . J'ai pu me tromper , mais non m'endurcir . Si je difois mes raisons , j'en dirois trop . Puisqu'elles ont pu ...
Page 236
... poffible & honnête de leur donner du pain ; & comme on ne pouvoit pas dire après tout que j'euffe refusé cette penfion , il foutint que puif- qu'on avoit paru disposé à me l'accor- der , je devois la folliciter & l'obtenir à quelque ...
... poffible & honnête de leur donner du pain ; & comme on ne pouvoit pas dire après tout que j'euffe refusé cette penfion , il foutint que puif- qu'on avoit paru disposé à me l'accor- der , je devois la folliciter & l'obtenir à quelque ...
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Expressions et termes fréquents
affez ainſi aiſe amis auffi auroit auſſi avoient avois avoit beſoin c'eſt cauſe ceffé chofes choſe cœur connoiſſance connoître d'eſprit Devin du village devoit Diderot dîner dire Eaubonne enſemble eſpèce eſt étoient étoit faifoit falloit fans fecret femme fentir feroit feul foit furtout goût homme j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jour juſqu'à juſtice l'abbé l'Hermitage l'inſtant laiffer laiſſer laiſſoit lettres liaiſons long-temps m'avoit m'en maiſon mauvaiſe ment muſique n'eſt n'étoit n'y avoit paffer parler paſſer penſer perſonne plaifir pluſieurs pouvoit preſque puiſque réponſe reſte rien ſa fille ſa mère ſans ſavoir ſe trouva Second Suppl ſecrétaire ſéjour ſemble ſens ſentiment ſentois ſes ſeul ſeule ſimple ſituation ſociété ſoins ſoit ſon ſous ſouvenir ſouvent ſpectacle ſuccès ſuis ſuite ſujet ſur talens Thérèſe Veniſe venoit vouloit voyois دد دو دو دو
Fréquemment cités
Page 247 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 333 - L'impossibilité d'atteindre aux êtres réels me jeta dans le pays des chimères ; et ne voyant rien d'existant qui fût digne de mon délire, je le nourris dans un monde idéal que mon imagination créatrice eut bientôt peuplé d'êtres selon mon cœur.
Page 282 - Quelle est la nature de gouvernement propre à former un peuple le plus vertueux, le plus éclairé, le plus sage, le meilleur enfin, à prendre ce mot dans son plus grand sens?
Page 289 - L'entreprise, au reste, n'était pas légère; il ne s'agissait de rien moins que de lire, de méditer, d'extraire vingt-trois volumes, diffus, confus, pleins de longueurs, de redites, de petites vues courtes ou fausses, parmi lesquelles il en fallait pêcher quelques-unes, grandes, belles, et qui donnaient le courage de supporter ce pénible travail.
Page 99 - Je la goûtai, mais sans charme; j'en émoussai toutes les délices; je les tuai comme à plaisir. Non, la nature ne m'a point fait pour jouir. Elle a mis dans ma mauvaise tête le poison de ce bonheur ineffable, dont elle a mis l'appétit dans mon cœur.
Page 10 - Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m'entourent ont des oreilles : environné d'espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu'à peine j'ai le temps de relire , encore moins de corriger.