Introduction à la psychologie: l'instinct et l'émotionPayot, 1921 - 286 pages |
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Introduction à la psychologie: l'instinct et l'émotion Jean Larguier des Bancels Affichage du livre entier - 1921 |
Introduction à la Psychologie l'Instinct Et l'Émotion (Classic Reprint) Jean Larguier Des Bancels Aucun aperçu disponible - 2018 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 28 - N'en est-il pas encore plus fortement de même dans le cas présent? Il est sensible, en effet, que, par une nécessité invincible, l'esprit humain peut observer directement tous les phénomènes, excepté les siens propres. Car, par qui serait faite l'observation ? On conçoit, relativement aux phénomènes moraux, que l'homme puisse s'observer lui-même sous le rapport des passions qui l'animent, par cette raison anatomique, que les organes qui en sont le siège sont distincts de ceux destinés...
Page 89 - ... parce que, ce seul principe supposé, la nature de la mémoire est expliquée. Car de même que les branches d'un arbre, qui ont demeuré quelque temps ployées d'une certaine façon conservent quelque facilité pour être ployées de nouveau de la même manière, ainsi les fibres du cerveau, ayant une fois reçu certaines impressions par le cours des esprits animaux et par l'action des objets, gardent assez longtemps quelque facilité pour recevoir ces mêmes dispositions.
Page 54 - La raison qui me persuade que l'âme ne peut avoir en tout le corps aucun autre lieu que cette glande où elle exerce immédiatement ses fonctions , est que je considère que les autres parties de notre cerveau sont toutes doubles, comme aussi nous avons deux yeux , deux mains , deux oreilles, et enfin tous les organes de nos sens extérieurs sont doubles ; et que , d'autant que nous...
Page 90 - Pour la mémoire, je crois que celle des choses matérielles dépend des vestiges qui demeurent dans le cerveau, après que quelque image ya été imprimée ; et que celle des choses intellectuelles dépend de quelques autres vestiges, qui demeurent en la pensée même.
Page 28 - ... précisément celui qu'il serait le plus essentiel d'examiner, est nécessairement incompatible avec l'état d'observation. Mais, quant à observer de la même manière les phénomènes intellectuels pendant qu'ils s'exécutent, il ya impossibilité manifeste. L'individu pensant ne saurait se partager en deux, dont l'un raisonnerait, tandis que l'autre regarderait raisonner.
Page 259 - Et, outre cela, si cette figure est fort étrange et fort effroyable, c'est-à-dire si elle a beaucoup de rapport avec les choses qui ont été auparavant nuisibles au corps, cela excite en l'âme la passion de la crainte, et ensuite celle de la hardiesse, ou bien celle de la peur et de l'épouvante, selon le divers tempérament du corps ou la force de...
Page 54 - ... est que je considère que les autres parties de notre cerveau sont toutes doubles, comme aussi nous avons deux yeux , deux mains , deux oreilles , et enfin tous les organes de nos sens extérieurs sont doubles ; et que , d'autant que nous n'avons qu'une seule et simple pensée d'une même chose en même temps, il faut nécessairement qu'il y ait quelque lieu où les deux images qui viennent par les deux yeux, où les deux autres impressions qui viennent d'un seul objet par les doubles organes...
Page 86 - L'autre est la mémoire vraie. Coextensive à la conscience, elle retient et aligne à la suite les uns des autres tous nos états au fur et à mesure qu'ils se produisent, laissant à chaque fait sa place et par conséquent lui marquant sa date, se mouvant bien réellement dans le passé définitif, et non pas, comme la première, dans un présent qui recommence sans cesse.
Page 48 - ... moins que font les mouvements d'une horloge, ou autre automate, de celle de ses contre-poids et de ses roues ; en sorte qu'il ne faut point à leur occasion concevoir en elle aucune autre âme végétative ni sensitive , ni aucun autre principe de mouvement et de vie, que son sang et ses esprits agités par la chaleur du feu qui brûle continuellement dans son cœur , et qui n'est point d'autre nature que tous les feux qui sont dans les corps inanimés.
Page 50 - ... qui doit être dans les regards où se vont rendre tous les tuyaux de ces machines, quand il veut exciter, ou empêcher, ou changer en quelque façon leurs mouvements.