JEAN-JACQUES ROUSSEAU La première rédaction DES CONFESSIONS (LIVRES I-IV) publiée d'après le manuscrit autographe PAR THEOPHILE DUFOUR Docteur és lettres Directeur honoraire des Archives GENÈVE A. JULLIEN, LIBRAIRE-ÉDITEUR NOVEMBRE 1909 AVANT-PROPOS 2 IGNALÉ en 1850 par Félix Bovet1, le manuscrit de la Bibliothèque de Neuchâtel, qui contient une première rédaction des livres I-III et de la moitié du livre IV des Confessions, n'a pas encore été mis au jour. Bovet n'en a donné que l'introduction (ci-après p. 1-12), plus trois passages formant ensemble une quarantaine de lignes (p. 42, 123, 192). Deux de ces fragments se retrouvent, ainsi que l'introduction, dans un mémoire de M. Albert Schinz3, qui a transcrit en outre le morceau sur les suites de la punition corporelle infligée par Mlle Lambercier (p. 2226), et aussi 35 à 40 lignes de variantes, dont l'exactitude laisse parfois à désirer. - On sait que la rédaction définitive est représentée par deux manuscrits, celui de Paris, imprimé à diverses reprises de 1798 à 18174, et celui de Genève, le dernier en date, qui, depuis 1782 et 1790, a été si souvent reproduit. Comparé au ms. de Genève (ou ms. Moul 1 Fragments inédits des Confessions de J.-J. Rousseau, tirés des manuscrits de la Bibliothèque de Neuchâtel (Revue suisse, 1850, p. 637649.) 2 Cf. Annales, t. I, p. 196, lettre B. 3 Le manuscrit de la première ébauche des «Confessions » de J.-J. Rousseau (Revue d'histoire littéraire de la France, 1906, p. 246-291.) 4 Voy. plus loin p. 251, n. 3, et Annales, t. I, p. 198. |