MontaigneF. Alcan, 1906 - 356 pages |
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Fréquemment cités
Page 230 - Qu'il ne lui demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance; et qu'il juge du profit qu'il aura fait, non par le témoignage de sa mémoire, mais de sa vie.
Page 245 - Mais qui se présente, comme dans « un tableau, cette grande image de notre mère nature « en son entière majesté; qui lit en son visage une si « générale et constante variété ; qui se remarque là dece dans, et non soi, mais tout un royaume, comme un « trait d'une pointe très délicate, celui-là seul estime « les choses selon leur juste grandeur.
Page 10 - Il rejette donc bien loin cette vertu stoïque qu'on peint avec une mine sévère, un regard farouche, des cheveux hérissés, le front ridé, et en sueur, dans une posture pénible et tendue, loin des hommes, dans un morne silence, et seule sur la pointe d'un rocher...
Page 24 - Je ne peints pas l'estre. Je peints le passage : non un passage d'aage en autre, ou, comme dict le peuple, de sept en sept ans, mais de jour en jour, de minute en minute.
Page 250 - Elle a pour son but la vertu, qui n'est pas, comme dit l'école, plantée à la tête d'un mont coupé, raboteux et inaccessible. Ceux qui l'ont approchée, la tiennent, au rebours, logée dans une belle plaine fertile et fleurissante, d'où elle voit bien sous soi toutes choses ; mais si...
Page 250 - Pour n'avoir hanté cette vertu suprême, belle, triomphante, amoureuse, délicieuse pareillement et courageuse, ennemie professe et irréconciliable d'aigreur, de desplaisir, de crainte et de contrainte, ayant pour guide nature, fortune et volupté pour compagnes...
Page 173 - Celui-là qui fouit mon jardin, il a, ce matin, enterré son père ou son fils. Les noms même de quoy ils appellent les maladies en adoucissent et amollissent l'âpreté.
Page 279 - Les pères craignent que l'amour naturel des enfants ne s'efface. Quelle est donc cette nature, sujette à être effacée? La coutume est donc une seconde nature, qui détruit la première.
Page 241 - Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs ; mais elles en font après le miel, qui est tout leur; ce n'est plus thym, ni marjolaine...
Page 203 - Nous n'avons aucune communication à l'être, parce que toute humaine nature est toujours au milieu entre le naître^ et le mourir, ne baillant de soi qu'une obscure apparence et ombre, et une incertaine et débile opinion.