OEuvres complèted de J. J. Rousseau, avec des notes historiques: Les confessions. Discours. PolitiqueA. Dearez, 1836 |
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Page vii
... ment pour l'art de narrer et d'écrire , mais et bien plus encore pour la connoissance intime du caractère de l'écrivain , comme on le reconnoîtra en son lieu . Mais ce qu'on peut bien affirmer , c'est que dans le choix à faire d'une ...
... ment pour l'art de narrer et d'écrire , mais et bien plus encore pour la connoissance intime du caractère de l'écrivain , comme on le reconnoîtra en son lieu . Mais ce qu'on peut bien affirmer , c'est que dans le choix à faire d'une ...
Page x
... ment à un écrivain dont les œuvres n'offrent , en ré- sultat , que sept ou huit ouvrages au plus , monu- mens réels de sa gloire , et tous appartenant à peu près à la même classe , de sorte que l'ordre chrono- logique est peut - être ...
... ment à un écrivain dont les œuvres n'offrent , en ré- sultat , que sept ou huit ouvrages au plus , monu- mens réels de sa gloire , et tous appartenant à peu près à la même classe , de sorte que l'ordre chrono- logique est peut - être ...
Page 6
... ment moins de vanité que moi . Je m'élevois par élans à des mouvemens sublimes , mais je re- tombois aussitôt dans ma langueur . Étre aimé de tout ce qui m'approchoit , étoit le plus vif de mes désirs . J'étois doux ; mon cousin l'étoit ...
... ment moins de vanité que moi . Je m'élevois par élans à des mouvemens sublimes , mais je re- tombois aussitôt dans ma langueur . Étre aimé de tout ce qui m'approchoit , étoit le plus vif de mes désirs . J'étois doux ; mon cousin l'étoit ...
Page 9
... ment d'idées ! quel désordre de sentimens ! quel bouleversement dans son cœur , dans sa cervelle , dans tout son petit être intelligent et moral ! Je dis qu'on s'imagine tout cela , s'il est possible , car pour moi je ne me sens pas ca ...
... ment d'idées ! quel désordre de sentimens ! quel bouleversement dans son cœur , dans sa cervelle , dans tout son petit être intelligent et moral ! Je dis qu'on s'imagine tout cela , s'il est possible , car pour moi je ne me sens pas ca ...
Page 15
... ment pour mon ineptie , et il fut prononcé par les clercs de M. Masseron que je n'étois bon qu'à mener la lime . gnant du coin de l'œil ce rôti , qui avoit. Ma vocation ainsi déterminée , je fus mis en apprentissage , non toutefois chez ...
... ment pour mon ineptie , et il fut prononcé par les clercs de M. Masseron que je n'étois bon qu'à mener la lime . gnant du coin de l'œil ce rôti , qui avoit. Ma vocation ainsi déterminée , je fus mis en apprentissage , non toutefois chez ...
Expressions et termes fréquents
âme Annecy assez auroit avoient avois avoit besoin c'étoit charme chose cœur Confessions connoissance connoître Corancez d'en Devin du village devoir Diderot dire disoit donner donnoit écrit enfans enfin Ermenonville état étoient étoit eût faisoit falloit femme fille force Francueil fût Genève gens goût Grimm homme J. J. Rousseau j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais jours juger l'auteur laisser Larnage lettre livres long-temps m'avoit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Luxembourg madame de Warens madame Dupin maman Margency ment mieux moi-même monde monsieur Montaigu musique n'ai n'en n'y avoit ouvrage parler paroissoit passer passion peine penser personne Peyrou philosophes plaisir pouvoit premier prendre presque qu'à qu'un quelquefois raison reste rien Saint-Lambert sais savoir sembloit sentimens sentiment sentois seroit seul soins sorte souvent sûr talens Thérèse tion tout-à-fait trouver trouvois venoit vérité Vernes vertu Voilà vois vouloit voyois yeux
Fréquemment cités
Page 181 - Je pris un jour le Mercure de France et tout en marchant et le parcourant, je tombai sur cette question proposée par l'Académie de Dijon pour le prix de l'année suivante: Si le progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs. A l'instant de cette lecture, je vis un autre univers et je devins un autre homme.
Page 3 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 379 - Alors, l'esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas, je me sentais, avec une sorte de volupté, accablé du poids de cet univers...
Page 378 - Ce sont ceux de ma retraite , ce sont mes promenades solitaires , ce sont ces jours rapides, mais délicieux,. que j'ai passés tout entiers avec moi seul, avec ma bonne et simple gouvernante, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte , avec les oiseaux de la campagne et les biches de la forêt, avec la nature entière et son inconcevable auteur.
Page 404 - Les rives du lac de Bienne sont plus sauvages et plus romantiques que celles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l'eau de plus près ; mais elles ne sont pas moins riantes.
Page 10 - J'ai fait le premier pas et le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions. Ce n'est pas ce qui est criminel qui coûte le plus à dire, c'est ce qui est ridicule et honteux.
Page 126 - Je me dis : Je m'en vais jeter cette pierre contre l'arbre qui est vis-à-vis de moi; si je le touche, signe de salut; si je le manque, signe de damnation. Tout en disant ainsi, je jette ma pierre d'une main tremblante et avec un horrible battement de cœur, mais si heureusement qu'elle va frapper au beau milieu de l'arbre; ce qui véritablement n'était pas difficile, car j'avais eu soin de le choisir fort gros et fort près. Depuis lors je n'ai plus douté de mon salut.
Page 203 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 68 - Ce n'est pourtant pas du tout la vanité de l'état et du rang qui m'attire; c'est un teint mieux conservé, de plus belles mains, une parure plus gracieuse, un air de délicatesse et de propreté sur toute la personne, plus de goût dans la manière de se mettre et de s'exprimer, une robe plus fine et mieux faite, une chaussure plus mignonne, des rubans, de la dentelle, des cheveux mieux ajustés.
Page 3 - J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon; et s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent, ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire.