OEuvres complèted de J. J. Rousseau, avec des notes historiques: Les confessions. Discours. PolitiqueA. Dearez, 1836 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 100
Page vi
... fait une loi d'avoir constamment en regard , d'une part , pour chaque ouvrage son édition première , de l'autre l ... tout - à - fait ignoré l'éditeur de 1804 , quand , dans un A vis préliminaire , il a éta- bli que son édition des ...
... fait une loi d'avoir constamment en regard , d'une part , pour chaque ouvrage son édition première , de l'autre l ... tout - à - fait ignoré l'éditeur de 1804 , quand , dans un A vis préliminaire , il a éta- bli que son édition des ...
Page 4
... tout - à - fait . Quelque temps après on sut qu'il étoit en Allemagne . Il n'écrivit pas une seule fois . On n'a plus eu de ses nouvelles depuis ce * temps - là ; et voilà comme je suis demeuré fils unique . Si ce pauvre garçon fut ...
... tout - à - fait . Quelque temps après on sut qu'il étoit en Allemagne . Il n'écrivit pas une seule fois . On n'a plus eu de ses nouvelles depuis ce * temps - là ; et voilà comme je suis demeuré fils unique . Si ce pauvre garçon fut ...
Page 15
... tout - à - fait . J'étois hardi chez mon père , libre chez M. Lamber- cier , discret chez mon oncle , je devins craintif chez mon maître , et dès - lors je fus un enfant perdu . Accoutumé à une égalité parfaite avec mes supérieurs dans ...
... tout - à - fait . J'étois hardi chez mon père , libre chez M. Lamber- cier , discret chez mon oncle , je devins craintif chez mon maître , et dès - lors je fus un enfant perdu . Accoutumé à une égalité parfaite avec mes supérieurs dans ...
Page 21
... tout - à - fait entre nous ; et comme c'étoit un gar- ( * ) Genève est située sur un coteau , et le sommet de ce co- > tean sur lequel on a construit , dans le dix - huitième siècle . ⚫ de belles maisons , est devenu le quartier ...
... tout - à - fait entre nous ; et comme c'étoit un gar- ( * ) Genève est située sur un coteau , et le sommet de ce co- > tean sur lequel on a construit , dans le dix - huitième siècle . ⚫ de belles maisons , est devenu le quartier ...
Page 32
... tout cela concouroit à me faire regarder comme un repentir tardif les remords de ma conscience : j'affectois de me reprocher ce que j'avois fait , pour excuser ce que j'allois faire . En aggravant les torts du passé j'en regardois l ...
... tout cela concouroit à me faire regarder comme un repentir tardif les remords de ma conscience : j'affectois de me reprocher ce que j'avois fait , pour excuser ce que j'allois faire . En aggravant les torts du passé j'en regardois l ...
Expressions et termes fréquents
âme Annecy assez auroit avoient avois avoit besoin c'étoit charme chose cœur Confessions connoissance connoître Corancez d'en Devin du village devoir Diderot dire disoit donner donnoit écrit enfans enfin Ermenonville état étoient étoit eût faisoit falloit femme fille force Francueil fût Genève gens goût Grimm homme J. J. Rousseau j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais jours juger l'auteur laisser Larnage lettre livres long-temps m'avoit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Luxembourg madame de Warens madame Dupin maman Margency ment mieux moi-même monde monsieur Montaigu musique n'ai n'en n'y avoit ouvrage parler paroissoit passer passion peine penser personne Peyrou philosophes plaisir pouvoit premier prendre presque qu'à qu'un quelquefois raison reste rien Saint-Lambert sais savoir sembloit sentimens sentiment sentois seroit seul soins sorte souvent sûr talens Thérèse tion tout-à-fait trouver trouvois venoit vérité Vernes vertu Voilà vois vouloit voyois yeux
Fréquemment cités
Page 181 - Je pris un jour le Mercure de France et tout en marchant et le parcourant, je tombai sur cette question proposée par l'Académie de Dijon pour le prix de l'année suivante: Si le progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs. A l'instant de cette lecture, je vis un autre univers et je devins un autre homme.
Page 3 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 379 - Alors, l'esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas, je me sentais, avec une sorte de volupté, accablé du poids de cet univers...
Page 378 - Ce sont ceux de ma retraite , ce sont mes promenades solitaires , ce sont ces jours rapides, mais délicieux,. que j'ai passés tout entiers avec moi seul, avec ma bonne et simple gouvernante, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte , avec les oiseaux de la campagne et les biches de la forêt, avec la nature entière et son inconcevable auteur.
Page 404 - Les rives du lac de Bienne sont plus sauvages et plus romantiques que celles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l'eau de plus près ; mais elles ne sont pas moins riantes.
Page 10 - J'ai fait le premier pas et le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions. Ce n'est pas ce qui est criminel qui coûte le plus à dire, c'est ce qui est ridicule et honteux.
Page 126 - Je me dis : Je m'en vais jeter cette pierre contre l'arbre qui est vis-à-vis de moi; si je le touche, signe de salut; si je le manque, signe de damnation. Tout en disant ainsi, je jette ma pierre d'une main tremblante et avec un horrible battement de cœur, mais si heureusement qu'elle va frapper au beau milieu de l'arbre; ce qui véritablement n'était pas difficile, car j'avais eu soin de le choisir fort gros et fort près. Depuis lors je n'ai plus douté de mon salut.
Page 203 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 68 - Ce n'est pourtant pas du tout la vanité de l'état et du rang qui m'attire; c'est un teint mieux conservé, de plus belles mains, une parure plus gracieuse, un air de délicatesse et de propreté sur toute la personne, plus de goût dans la manière de se mettre et de s'exprimer, une robe plus fine et mieux faite, une chaussure plus mignonne, des rubans, de la dentelle, des cheveux mieux ajustés.
Page 3 - J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon; et s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent, ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire.