OEuvres complèted de J. J. Rousseau, avec des notes historiques: Les confessions. Discours. PolitiqueA. Dearez, 1836 |
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Page 12
... trouvois bien beau de prêcher ; mais le petit revenu du bien de ma mère à partager entre mon frère et moi ne suffisoit pas pour pousser mes études . Comme l'âge où j'étois ne rendoit pas ce choix bien pressant encore , je restois en ...
... trouvois bien beau de prêcher ; mais le petit revenu du bien de ma mère à partager entre mon frère et moi ne suffisoit pas pour pousser mes études . Comme l'âge où j'étois ne rendoit pas ce choix bien pressant encore , je restois en ...
Page 16
... trouvois fort bien pour l'ordinaire , quelquefois fort mal quand j'étois surpris . Il y avoit chez mon maître un compagnon appelé M. Verrat , dont la maison , dans le voisinage , avoit un jardin assez éloigné qui pro- duisoit de très ...
... trouvois fort bien pour l'ordinaire , quelquefois fort mal quand j'étois surpris . Il y avoit chez mon maître un compagnon appelé M. Verrat , dont la maison , dans le voisinage , avoit un jardin assez éloigné qui pro- duisoit de très ...
Page 17
... trouvois que voler et être battu al- loient ensemble , et constituoient en quelque sorte un état , et qu'en remplissant la partie de cet état qui dépendoit de moi , je pouvois laisser le soin de l'autre à mon maître . Sur cette idée je ...
... trouvois que voler et être battu al- loient ensemble , et constituoient en quelque sorte un état , et qu'en remplissant la partie de cet état qui dépendoit de moi , je pouvois laisser le soin de l'autre à mon maître . Sur cette idée je ...
Page 23
... enfoncés , mais qui lançoient avec force le feu dont mon sang étoit embrasé . Malheu- ( a ) VAR . mignonne avce de vilaines dents . Je trouvois toutes ces charités bien dures : j'avois le PARTIE I , LIVRE II . ( 1728-1731 . ) 23.
... enfoncés , mais qui lançoient avec force le feu dont mon sang étoit embrasé . Malheu- ( a ) VAR . mignonne avce de vilaines dents . Je trouvois toutes ces charités bien dures : j'avois le PARTIE I , LIVRE II . ( 1728-1731 . ) 23.
Page 26
... trouvois éloquente , per- suasive , plus ses discours m'alloient au cœur , et moins je pouvois me résoudre à me détacher d'elle . Je sentois que retourner à Genève étoit mettre entre elle et moi une barrière presque insurmontable , à ...
... trouvois éloquente , per- suasive , plus ses discours m'alloient au cœur , et moins je pouvois me résoudre à me détacher d'elle . Je sentois que retourner à Genève étoit mettre entre elle et moi une barrière presque insurmontable , à ...
Expressions et termes fréquents
âme Annecy assez auroit avoient avois avoit besoin c'étoit charme chose cœur Confessions connoissance connoître Corancez d'en Devin du village devoir Diderot dire disoit donner donnoit écrit enfans enfin Ermenonville état étoient étoit eût faisoit falloit femme fille force Francueil fût Genève gens goût Grimm homme J. J. Rousseau j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais jours juger l'auteur laisser Larnage lettre livres long-temps m'avoit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Luxembourg madame de Warens madame Dupin maman Margency ment mieux moi-même monde monsieur Montaigu musique n'ai n'en n'y avoit ouvrage parler paroissoit passer passion peine penser personne Peyrou philosophes plaisir pouvoit premier prendre presque qu'à qu'un quelquefois raison reste rien Saint-Lambert sais savoir sembloit sentimens sentiment sentois seroit seul soins sorte souvent sûr talens Thérèse tion tout-à-fait trouver trouvois venoit vérité Vernes vertu Voilà vois vouloit voyois yeux
Fréquemment cités
Page 181 - Je pris un jour le Mercure de France et tout en marchant et le parcourant, je tombai sur cette question proposée par l'Académie de Dijon pour le prix de l'année suivante: Si le progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs. A l'instant de cette lecture, je vis un autre univers et je devins un autre homme.
Page 3 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 379 - Alors, l'esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas, je me sentais, avec une sorte de volupté, accablé du poids de cet univers...
Page 378 - Ce sont ceux de ma retraite , ce sont mes promenades solitaires , ce sont ces jours rapides, mais délicieux,. que j'ai passés tout entiers avec moi seul, avec ma bonne et simple gouvernante, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte , avec les oiseaux de la campagne et les biches de la forêt, avec la nature entière et son inconcevable auteur.
Page 404 - Les rives du lac de Bienne sont plus sauvages et plus romantiques que celles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l'eau de plus près ; mais elles ne sont pas moins riantes.
Page 10 - J'ai fait le premier pas et le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions. Ce n'est pas ce qui est criminel qui coûte le plus à dire, c'est ce qui est ridicule et honteux.
Page 126 - Je me dis : Je m'en vais jeter cette pierre contre l'arbre qui est vis-à-vis de moi; si je le touche, signe de salut; si je le manque, signe de damnation. Tout en disant ainsi, je jette ma pierre d'une main tremblante et avec un horrible battement de cœur, mais si heureusement qu'elle va frapper au beau milieu de l'arbre; ce qui véritablement n'était pas difficile, car j'avais eu soin de le choisir fort gros et fort près. Depuis lors je n'ai plus douté de mon salut.
Page 203 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 68 - Ce n'est pourtant pas du tout la vanité de l'état et du rang qui m'attire; c'est un teint mieux conservé, de plus belles mains, une parure plus gracieuse, un air de délicatesse et de propreté sur toute la personne, plus de goût dans la manière de se mettre et de s'exprimer, une robe plus fine et mieux faite, une chaussure plus mignonne, des rubans, de la dentelle, des cheveux mieux ajustés.
Page 3 - J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon; et s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent, ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire.