OEuvres complèted de J. J. Rousseau, avec des notes historiques: Les confessions. Discours. PolitiqueA. Dearez, 1836 |
À l'intérieur du livre
Page 59
... madame Dupin , quoique femme d'esprit , et quoique j'aie vécu dans sa maison plusieurs années : elle me l'a dit bien des fois elle - même depuis ce temps - là . Au reste tout ceci souffre de certaines excep- tions , et j'y reviendrai ...
... madame Dupin , quoique femme d'esprit , et quoique j'aie vécu dans sa maison plusieurs années : elle me l'a dit bien des fois elle - même depuis ce temps - là . Au reste tout ceci souffre de certaines excep- tions , et j'y reviendrai ...
Page 148
... madame de Beu- zenval ; allez la voir de ma part . C'est une bonne femme qui verra avec plaisir un pays de son fils et de son mari . Vous verrez chez elle ma- dame de Broglie sa fille , qui est une femme d'esprit . Madame Dupin en est ...
... madame de Beu- zenval ; allez la voir de ma part . C'est une bonne femme qui verra avec plaisir un pays de son fils et de son mari . Vous verrez chez elle ma- dame de Broglie sa fille , qui est une femme d'esprit . Madame Dupin en est ...
Page 149
... madame de Broglie m'a- voit touché et me la rendoit intéressante . Je fus fort aise de dîner avec elle , et j ... Dupin , qui a eu de plus longues suites . prétations , je crus voir que les regards de ma- dame de Broglie disoient à ...
... madame de Broglie m'a- voit touché et me la rendoit intéressante . Je fus fort aise de dîner avec elle , et j ... Dupin , qui a eu de plus longues suites . prétations , je crus voir que les regards de ma- dame de Broglie disoient à ...
Page 150
... dame Dupin , tout aimable qu'elle étoit , étoit sérieuse et froide ; je ne trouvois rien dans ses manières d'assez agaçant pour m'enhardir . Sa maison , aussi brillante alors qu'aucune autre dans Paris , rassembloit des sociétés ...
... dame Dupin , tout aimable qu'elle étoit , étoit sérieuse et froide ; je ne trouvois rien dans ses manières d'assez agaçant pour m'enhardir . Sa maison , aussi brillante alors qu'aucune autre dans Paris , rassembloit des sociétés ...
Page 151
... Dupin , madame de Beuzenval et madame de Broglie , que je continuai de voir quelquefois , ne m'avoient pas oublié . M. le comte de Mon- taigu , capitaine aux gardes , venoit d'être nom- mé ambassadeur à Venise . C'étoit un ambas- sadeur ...
... Dupin , madame de Beuzenval et madame de Broglie , que je continuai de voir quelquefois , ne m'avoient pas oublié . M. le comte de Mon- taigu , capitaine aux gardes , venoit d'être nom- mé ambassadeur à Venise . C'étoit un ambas- sadeur ...
Expressions et termes fréquents
âme Annecy assez auroit avoient avois avoit besoin c'étoit charme chose cœur Confessions connoissance connoître Corancez d'en Devin du village devoir Diderot dire disoit donner donnoit écrit enfans enfin Ermenonville état étoient étoit eût faisoit falloit femme fille force Francueil fût Genève gens goût Grimm homme J. J. Rousseau j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais jours juger l'auteur laisser Larnage lettre livres long-temps m'avoit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Luxembourg madame de Warens madame Dupin maman Margency ment mieux moi-même monde monsieur Montaigu musique n'ai n'en n'y avoit ouvrage parler paroissoit passer passion peine penser personne Peyrou philosophes plaisir pouvoit premier prendre presque qu'à qu'un quelquefois raison reste rien Saint-Lambert sais savoir sembloit sentimens sentiment sentois seroit seul soins sorte souvent sûr talens Thérèse tion tout-à-fait trouver trouvois venoit vérité Vernes vertu Voilà vois vouloit voyois yeux
Fréquemment cités
Page 181 - Je pris un jour le Mercure de France et tout en marchant et le parcourant, je tombai sur cette question proposée par l'Académie de Dijon pour le prix de l'année suivante: Si le progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs. A l'instant de cette lecture, je vis un autre univers et je devins un autre homme.
Page 3 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 379 - Alors, l'esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas, je me sentais, avec une sorte de volupté, accablé du poids de cet univers...
Page 378 - Ce sont ceux de ma retraite , ce sont mes promenades solitaires , ce sont ces jours rapides, mais délicieux,. que j'ai passés tout entiers avec moi seul, avec ma bonne et simple gouvernante, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte , avec les oiseaux de la campagne et les biches de la forêt, avec la nature entière et son inconcevable auteur.
Page 404 - Les rives du lac de Bienne sont plus sauvages et plus romantiques que celles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l'eau de plus près ; mais elles ne sont pas moins riantes.
Page 10 - J'ai fait le premier pas et le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions. Ce n'est pas ce qui est criminel qui coûte le plus à dire, c'est ce qui est ridicule et honteux.
Page 126 - Je me dis : Je m'en vais jeter cette pierre contre l'arbre qui est vis-à-vis de moi; si je le touche, signe de salut; si je le manque, signe de damnation. Tout en disant ainsi, je jette ma pierre d'une main tremblante et avec un horrible battement de cœur, mais si heureusement qu'elle va frapper au beau milieu de l'arbre; ce qui véritablement n'était pas difficile, car j'avais eu soin de le choisir fort gros et fort près. Depuis lors je n'ai plus douté de mon salut.
Page 203 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 68 - Ce n'est pourtant pas du tout la vanité de l'état et du rang qui m'attire; c'est un teint mieux conservé, de plus belles mains, une parure plus gracieuse, un air de délicatesse et de propreté sur toute la personne, plus de goût dans la manière de se mettre et de s'exprimer, une robe plus fine et mieux faite, une chaussure plus mignonne, des rubans, de la dentelle, des cheveux mieux ajustés.
Page 3 - J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon; et s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent, ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire.