Lycée; ou, Cours de littérature, ancienne et moderne, Volume 5A. Costes, 1813 |
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Lycée, ou, Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 5 Jean-François de La Harpe Affichage du livre entier - 1817 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 95 - Peignez donc, j'y consens, les héros amoureux; Mais ne m'en formez pas des bergers doucereux ; Qu' Achille aime autrement que Thyrsis et Philène ; N'allez pas d'un Cyrus nous faire un Artamène ; Et que l'amour, souvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu.
Page 224 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 173 - Hélas! ils se voyaient avec pleine licence. •Le ciel de leurs soupirs approuvait l'innocence: Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux; Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux.
Page 241 - Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné. Et d'un sceptre de fer veut être gouverné; Que, s'il n'est opprimé, tôt ou tard il opprime...
Page 44 - Seigneur, j'ai tout prévu pour une mort si juste : Le poison est tout prêt. La fameuse Locuste A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes yeux; Et le fer est moins prompt, pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie.
Page 205 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux : L'Éternel est son nom, le monde est son ouvrage; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes États la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable...
Page 163 - Ni que du fol amour qui trouble ma raison Ma lâche complaisance ait nourri le poison. Objet infortuné des vengeances célestes, Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes. Les dieux m'en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang, Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle De séduire le cœur d'une faible mortelle.
Page 135 - Je meurs dans cet espoir, satisfaite et tranquille. Si je n'ai pas vécu la compagne d'Achille, J'espère que du moins un heureux avenir A vos faits immortels joindra mon souvenir; Et qu'un jour mon trépas, source de votre gloire, Ouvrira le récit d'une si belle histoire.
Page 235 - Toutefois, je l'avoue, en ce comble de gloire, Du Dieu que j'ai quitté l'importune mémoire Jette encore en mon âme un reste de terreur. Et c'est ce qui redouble et nourrit ma fureur. Heureux si, sur son Temple achevant ma vengeance, Je puis convaincre enfin sa haine d'impuissance, Et parmi les débris, le ravage et les morts, A force d'attentats perdre tous mes remords 1 Mais voici Josabet.
Page 159 - Pour en développer l'embarras incertain , Ma sœur du fil fatal eût armé votre main. Mais non : dans ce dessein je l'aurais devancée; L'amour m'en eût d'abord inspiré la pensée ; C'est moi, prince, c'est moi dont l'utile secours Vous eût du labyrinthe enseigné les détours.