Œuvres diverses en prose. Fragments historiquesLefèvre, 1821 |
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Expressions et termes fréquents
abbesse Agathon archevêque armée Arnauld assez assiégés auroit avez avoient avoit ayant Brésil cardinal cardinal de Retz casuistes Chamillardes choses cinq propositions comédies connoissance croyoient déclara déja Desmarêts dessein devoit Dieu dire doctrine donner écrit ennemis étoient étoit évêques faisoient faisoit falloit filles firent Formulaire François fussent fût gens grace grands-vicaires guerre Hollandois homme Innocent X jansénistes Jansénius jésuites jour juger l'archevêque l'Église l'évêque laisser lettre livre long-temps Louis Louis Racine madame de Montespan maison Maistre mandement maréchal marêts ment mère Agnès mère Angélique Meuse mille monastère monde mort n'avoient n'avoit n'étoient n'y avoit Namur Nicole novices ordre pape parler Pascal passer Pays-Bas pénitence père personnes piété poëte Port-Royal des champs pouvoient pouvoit prélats prince d'Orange Racine religieuses de Port-Royal rien s'étoit saint Augustin Saint-Cyran Sambre Schomberg seroit seulement siège Socrate sœur sorte sur-tout temps-là Térence tion troupes trouva Turenne venoit vérité vouloit
Fréquemment cités
Page 74 - Dites-moi , messieurs , qu'est-ce qui se passe dans les comédies? On y joue un valet fourbe, un bourgeois avare, un marquis extravagant, et tout ce qu'il ya dans le monde de plus digne de risée. J'avoue que le Provincial a mieux choisi ses personnages : il les a cherchés dans les couvents et dans la Sorbonne : il introduit sur la scène tantôt des jacobins , tantôt des docteurs , et toujours des jésuites. Combien de rôles leur fait-il jouer! Tantôt il amène un jésuite bonhomme, tantôt...
Page 484 - Fontevrault [a] que j'avois à cœur de lui obéir. Il est vrai que le mois où nous sommes m'a fait souvenir de l'ancienne fête des Saturnales, pendant laquelle les serviteurs prenoient avec leurs maîtres des libertés qu'ils n'auroient pas prises dans un autre temps.
Page 484 - Fontevrault, je prends des airs de maître, je m'accommode sans scrupule de ses termes et de ses phrases; je les rejette quand bon me semble. Mais, monsieur, la fête ne durera pas toujours, les Saturnales passeront, et l'illustre dame reprendra sur son serviteur l'autorité qui lui est acquise. J'y aurai peu de mérite en tout sens : car il faut convenir que son style est admirable; il a une douceur que nous autres hommes n'attrapons point; et si j'avais continué à refondre son ouvrage , vraisemblablement...
Page 10 - Père était un fort bon religieux, et même dans le cœur assez ami de la vérité. Que fit la mère Angélique ? Elle donna des ordres tout contraires à ceux du jour de devant. Les Capucins furent conduits avec honneur de l'église dans le réfectoire...
Page 6 - Aussi bien il ne vous sera pas facile de les leur ôter ; ils en sont en possession depuis trop de siècles. Sophocle, Euripide, Térence, Homère et Virgile nous sont encore en vénération, comme ils l'ont été dans Athènes et dans Rome. Le temps, qui a abattu les statues qu'on leur a élevées à tous, et les temples même qu'on a élevés à quelques-uns d'eux, n'a pas empêché que leur mémoire ne vînt jusqu'à nous. Notre siècle, qui ne croit pas être...
Page 73 - Molière allait commencer, lorsqu'on vit arriver un homme fort échauffé qui dit tout bas à cette personne: <Quoi! madame , vous entendrez une comédie le jour que le mystère de l'iniquité s'accomplit, ce jour qu'on nous ôte nos mères...
Page 5 - Il n'a pas voulu se mettre tout le monde sur les bras ; il a ménagé les faiseurs de romans ; il s'est fait violence pour les louer : car. Dieu merci, vous ne louez jamais que ce que vous faites. Et, croyez-moi, ce sont peut-être les seules gens qui vous étoient favorables.
Page 4 - Et qu'est-ce que les romans et les comédies peuvent avoir de commun avec le jansénisme ? Pourquoi voulez-vous que ces ouvrages d'esprit soient une...
Page 10 - Pères, qui avaient bu chacun un coup, sont bien étonnés de ce changement ; ils prennent pourtant la chose en patience, et se couchent, non sans admirer le soin qu'on prenait de leur faire faire pénitence.
Page 76 - Maistre n'ait fait des préfaces, et vos préfaces sont fort souvent de fort gros livres. Il faut bien se hasarder quelquefois : si les saints n'avoient fait que traduire, vous ne traduiriez que des traductions. Vous vous étendez fort au long sur celle qu'on a faite de Térence ; vous dites que je n'en puis tirer aucun avantage, et que le traducteur a rendu un grand service à l'Etat et à l'Eglise, en expliquant un auteur nécessaire pour apprendre la langue latine.