Mémoires historiques, littéraires et critiques de Bachaumont, depuis l'année 1762 jusques 1788, ou, Choix d'anecdotes historiques, littéraires, critiques et dramatiques ...Léopold Collin, 1808 |
À l'intérieur du livre
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... Toujours fraiche , toujours nouvelle ; à chaque fois on croit vous voir pour la première . La nature s'est plu à vous prodiguer ses dons , comme si l'art eût dû tout vous refuser , et l'art s'est efforcé de vous enrichir de ses ...
... Toujours fraiche , toujours nouvelle ; à chaque fois on croit vous voir pour la première . La nature s'est plu à vous prodiguer ses dons , comme si l'art eût dû tout vous refuser , et l'art s'est efforcé de vous enrichir de ses ...
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 268 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.
Page 268 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi. Moi seul. Je sens mon cœur et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent.
Page 140 - Modeste en ma couleur, modeste en mon séjour, Franche d'ambition, je me cache sous l'herbe; Mais si sur votre front je puis me voir un jour, La plus humble des fleurs sera la plus superbe.
Page 164 - Il est vrai, je suis capucin; C'est sur quoi mon salut se fonde : Je ne veux pas, dans mon déclin, Finir comme les gens du monde. Mon malheur est de n'avoir plus Dans mes nuits ces bonnes fortunes. Ces nobles grâces des élus, Chez mes confrères si communes.
Page 272 - O Parnasse, frémis de douleur et d'effroi! Pleurez , Muses ! brisez vos lyres immortelles ! Toi, dont il fatigua les cent voix et les ailes, Dis que Voltaire est mort, pleure, et repose-toi.
Page 369 - Tout ce que vous voyez conspire à vos désirs ; Vos jours toujours sereins coulent dans les plaisirs ; L'empire en est pour vous l'inépuisable source : Ou , si quelque chagrin en interrompt la course , Tout l'univers, soigneux de les entretenir, S'empresse à l'effacer de votre souvenir. Britannicus est seul : quelque ennui qui le presse , II ne voit dans son sort que moi qui s'intéresse , Et n'a pour tous plaisirs , seigneur, que quelques pleurs Qui lui font quelquefois oublier ses malheurs.
Page 257 - Dieu dispose de moi, je meurs dans la religion catholique où je suis né, espérant de la miséricorde divine qu'elle daignera pardonner toutes mes fautes, et que si j'avais jamais scandalisé l'Église, j'en demande pardon à Dieu et à elle1.
Page 77 - Dans un accès de rage, il le tire à part, et lui déclare qu'il faut cesser ses assiduités auprès de la demoiselle , ou se déterminer à se battre. Le magistrat , homme de cœur, lui répond que rien n'est capable de l'intimider : il accepte le défi. Tous deux rendus...
Page 4 - Il n'ya que vous qui ne vieillissez point, inimitable Dangeville! Toujours fraîche, toujours nouvelle, à chaque fois on croit vous voir pour la première. La nature s'est plu à vous prodiguer ses dons, comme si l'art eût dû tout vous refuser; et l'art s'est efforcé de vous enrichir de ses perfections, comme si la nature ne vous eût rien accordé. Quel feu dans votre dialogue ! quelle expression dans votre scène muette! quelle force comique dans le moindre de vos gestes! quel aveugle préjugé...
Page 7 - Il a la majesté des rois, le sublime des pontifes, la tendresse ou la sévérité des pères. C'est un très-grand acteur, qui joint la force au pathétique, la chaleur au sentiment : il est généralement admiré.