Oeuvres complètes, Volume 12Armand-Aubrée, 1833 |
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Page 1
... madame Dupin , celle du jeune prince héréditaire de Saxe - Gotha , et du baron de Thun , son gouverneur . J'avois fait chez M. de La Poplinière celle de M. Seguy , ami du baron de Thun , et connu dans le monde littéraire par sa belle ...
... madame Dupin , celle du jeune prince héréditaire de Saxe - Gotha , et du baron de Thun , son gouverneur . J'avois fait chez M. de La Poplinière celle de M. Seguy , ami du baron de Thun , et connu dans le monde littéraire par sa belle ...
Page 2
... madame Dupin par des soins indispensables , après trois ou quatre siècles d'impatience je volai dans les bras de mon ami . Moment inexpri- mable ! Il n'étoit pas seul ; d'Alembert et le trésorier de la Sainte- Chapelle étoient avec lui ...
... madame Dupin par des soins indispensables , après trois ou quatre siècles d'impatience je volai dans les bras de mon ami . Moment inexpri- mable ! Il n'étoit pas seul ; d'Alembert et le trésorier de la Sainte- Chapelle étoient avec lui ...
Page 5
... madame Le Vasseur . Je l'avois logée avec sa fille et son mari plus près de moi ; et c'étoit elle qui , pour m ... madame Dupin , on étoit sûr de me trouver chez M. Grimm , ou du moins avec lui , soit à la promenade , soit au ...
... madame Le Vasseur . Je l'avois logée avec sa fille et son mari plus près de moi ; et c'étoit elle qui , pour m ... madame Dupin , on étoit sûr de me trouver chez M. Grimm , ou du moins avec lui , soit à la promenade , soit au ...
Page 6
... madame Dupin , sentant bien que huit à neuf cents francs par an ne pouvoient me suffire , portè- rent de leur propre mouvement mon honoraire annuel jusqu'à cinquante louis ; et , de plus , madame Dupin , apprenant que je cherchois à ...
... madame Dupin , sentant bien que huit à neuf cents francs par an ne pouvoient me suffire , portè- rent de leur propre mouvement mon honoraire annuel jusqu'à cinquante louis ; et , de plus , madame Dupin , apprenant que je cherchois à ...
Page 12
... madame Le Vas- seur les faisoit aussi de son côté , mais dans des vues moins désintéressées . Je les avois introduites , elle et sa fille , chez ma- dame Dupin , qui , par amitié pour moi , avoit mille bontés pour elles . La mère la mit ...
... madame Le Vas- seur les faisoit aussi de son côté , mais dans des vues moins désintéressées . Je les avois introduites , elle et sa fille , chez ma- dame Dupin , qui , par amitié pour moi , avoit mille bontés pour elles . La mère la mit ...
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Expressions et termes fréquents
amis amitié assez auroit avoient avois avoit c'étoit château Chenonceaux chose cœur CONFESSIONS connoissance connoître crus d'Alembert d'Holbach David Hume déja desirer Devin du village devoir Diderot dire donner Eaubonne écrit enfin étoient étoit eût faisoit falloit femme force fût Genève gens goût grace Grimm holbachique homme j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais Jean-Jacques jours juger l'amitié l'auteur l'Émile l'Ermitage laisser lettre liaisons libelle livre longtemps m'avoit m'écrivit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Boufflers madame de Luxembourg madame de Pompadour madame Dupin madame la maréchale madame Le Vasseur Malesherbes malheurs Margency ment milord Maréchal moi-même monde monsieur Mont-Louis Montmorenci Motiers n'ai n'en ouvrage parcequ'il parceque parler passer personne Peyrou pouvoit premier prendre prince pût raison reste retraite rien Rousseau Saint-Lambert sembloit sentir sentois seroit seul soins sorte Thérèse tion tout-à-fait trouvai trouvois venoit Vernes vint Voilà vouloit voyage voyois
Fréquemment cités
Page 443 - Ce ne sont point les plaisirs de ma jeunesse ; ils furent trop rares, trop mêlés d'amertume, et sont déjà trop loin de moi. Ce sont ceux de ma retraite, ce sont mes promenades solitaires, ce sont ces jours rapides, mais délicieux, que j'ai passés tout entiers avec moi seul, avec ma bonne et simple gouvernante 2, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte, avec les oiseaux de la campagne et les biches de la forêt, avec la nature entière et son inconcevable auteur.
Page 3 - Je pris un jour Le Mercure de France et tout en marchant et le parcourant je tombai sur cette question proposée par l'Académie de Dijon pour le prix de l'année suivante : Si le progrès des Sciences et des Arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs 1 . A l'instant de cette lecture je vis un autre univers et je devins un autre homme...
Page 438 - ... tout à coup, je me sens $ l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, 10 et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation qu'en me relevant j'aperçus tout...
Page 46 - Mon âme, exaltée par ces contemplations sublimes, s'élevait auprès de la Divinité, et voyant de là mes semblables suivre, dans l'aveugle route de leurs préjugés, celle de leurs erreurs, de leurs malheurs, de leurs crimes, je leur criais d'une faible voix qu'ils ne pouvaient entendre : Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.
Page 443 - ... les biches de la forêt, avec la nature entière et son inconcevable auteur. En me levant avant le soleil pour aller voir, contempler son lever dans mon jardin , quand je voyais commencer une belle journée, mon premier souhait était que ni lettres, ni visites, n'en vinssent troubler le charme.
Page 110 - ... fût possible de m'en délivrer, et de quelque façon que je m'y sois pu prendre, je ne crois pas qu'il me soit jamais arrivé de faire seul ce trajet impunément.
Page 443 - C'était là qu'elle semblait déployer à mes yeux une magnificence toujours nouvelle. L'or des genêts, et la pourpre des bruyères frappaient mes yeux d'un luxe qui touchait mon cœur, la majesté des arbres qui me couvraient de leur ombre, la délicatesse des arbustes qui...
Page 222 - La chose qu'on ya le moins vue, et qui en fera toujours un ouvrage unique, est la simplicité du sujet et la chaîne de l'intérêt qui, concentré entre trois personnes, se soutient durant six volumes, sans épisode, sans aventure romanesque, sans méchanceté d'aucune espèce, ni dans les personnages, ni dans les actions.
Page 216 - Je ne vous aime point, monsieur; vous m'avez fait les maux qui pouvaient m'être les plus sensibles, à moi votre disciple et votre enthousiaste. Vous avez perdu Genève pour le prix de l'asile que vous y avez reçu : vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux; c'est vous qui me rendez le séjour de mon pays insupportable...
Page 243 - Malesherbes étant pour lors à la campagne. Jamais un malheur, quel qu'il soit, ne me trouble et ne m'abat, pourvu que je sache en quoi il consiste; mais mon penchant naturel est d'avoir peur des ténèbres: je redoute et je hais leur air noir; le mystère m'inquiète toujours; il est par trop antipathique avec mon naturel ouvert jusqu'à l'imprudence.