La science du beau: Etudiée dans ses principes, dans ses applications et dans son histoire, Volume 1Auguste Durand, libraire, 1862 |
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... le galop rapide et rhythmé du cheval et dans le vol silencieux de l'aigle ; dans le bruit de la pluie sur les feuilles et dans le chant passionné du rossignol ; dans T. I. 1 * la démarche simple , aisée et décente d'une pure ÉTUDES.
... le galop rapide et rhythmé du cheval et dans le vol silencieux de l'aigle ; dans le bruit de la pluie sur les feuilles et dans le chant passionné du rossignol ; dans T. I. 1 * la démarche simple , aisée et décente d'une pure ÉTUDES.
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... feuilles se déploient , sa tige s'élève , ses fleurs s'épa- nouissent à souhait . L'amateur le plus difficile l'ad- mirerait sans restriction . Tout près , un autre lis mai- gre et chétif s'élève à peine aux deux tiers de la hauteur du ...
... feuilles se déploient , sa tige s'élève , ses fleurs s'épa- nouissent à souhait . L'amateur le plus difficile l'ad- mirerait sans restriction . Tout près , un autre lis mai- gre et chétif s'élève à peine aux deux tiers de la hauteur du ...
Page 23
... feuilles flétries , la tige dessé- chée , des lis morts , en un mot . C'est que si la vie avec ses apparences est plus belle que les apparences de la vie sans la vie elle - même ; c'est que si les apparences de la vie sans la réalité de ...
... feuilles flétries , la tige dessé- chée , des lis morts , en un mot . C'est que si la vie avec ses apparences est plus belle que les apparences de la vie sans la vie elle - même ; c'est que si les apparences de la vie sans la réalité de ...
Page 27
... feuilles grandes et petites , tout cela est une seule plante , un seul lis . Il y a donc dans cette plante une ... feuille , réduisant par cette opération la plante à une plus grande unité : aussitôt sa beauté disparaît encore . L ...
... feuilles grandes et petites , tout cela est une seule plante , un seul lis . Il y a donc dans cette plante une ... feuille , réduisant par cette opération la plante à une plus grande unité : aussitôt sa beauté disparaît encore . L ...
Page 29
... feuilles sortent d'un seul et même pied . Pourtant l'unité de celui qui est mort n'est plus belle , tandis que l'unité de l'autre a gardé toute sa beauté . Pourquoi , de ces deux unités de formes , la dernière est - elle seule belle ...
... feuilles sortent d'un seul et même pied . Pourtant l'unité de celui qui est mort n'est plus belle , tandis que l'unité de l'autre a gardé toute sa beauté . Pourquoi , de ces deux unités de formes , la dernière est - elle seule belle ...
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Expressions et termes fréquents
absolument action admire agissant aime Alcibiade âme beauté de l'âme beauté du lis beauté morale beauté physique bel objet Buffon carac charmant chose Claude Lorrain conséquent corps couleurs degré désordre Dieu éclat effets du beau elle-même essentiels expression exprime facultés feuilles fleur force vitale forme idéale formes visibles goût grandeur des formes harmonie Hottentot idéale de l'espèce intelli intelligence invisible Isidore Geoffroy Saint-Hilaire j'ai joli jugement l'action l'admiration l'amour du beau l'art l'émotion esthétique l'harmonie l'homme l'idéal l'idée du beau l'ordre l'unité laid laideur lis artificiel lui-même manifeste mémoire nº ment mesure monieuse musique nature normale ordonnée Parthénon pensée Pentélique pétales Phidias philosophie plante Platon pleine grandeur Plotin proportion psychologique puissance active puissance idéale puissance vitale puissante qu'un raison rapport réaliser ridicule rien sais sance science du beau sens sensation sensibilité sentiment du beau serait seul signes Socrate sublime théorie tion type idéal unité variété visage vivante vrai yeux
Fréquemment cités
Page 160 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses; et dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à 1' homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 242 - Moi seul. Je sens mon cœur et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun s de ceux qui existent.
Page 366 - Pour l'aimer, il suffit d'en envisager les perfections; ce qui est aisé, parce que nous trouvons en nous leurs idées. Les perfections de Dieu sont celles de nos âmes, mais il les possède sans bornes : il est un océan, dont nous n'avons reçu que des gouttes : il ya en nous quelque puissance, quelque connaissance, quelque bonté; mais elles sont toutes entières en Dieu.
Page 256 - D'où vient qu'un boiteux ne nous irrite pas et un esprit boiteux nous irrite? A cause qu'un boiteux reconnaît que nous allons droit, et qu'un esprit boiteux dit que c'est nous qui boitons ; sans cela nous en aurions pitié et non colère.
Page 320 - En eflet, l'orangoutang concluait évidemment, ici, de lui aux autres; plus d'une fois l'agitation violente des corps sur lesquels il s'était trouvé placé, l'avait effrayé; il concluait donc, de la crainte qu'il avait éprouvée, à la crainte qu'éprouveraient les autres ; ou , en d'autres termes , et comme le dit MF Cuvier, «d'une circonstance particulière il se faisait une règle générale.
Page 327 - L'extérieur du lion ne dément point ses grandes qualités intérieures : il a la figure imposante, le regard assuré, la démarche fière, la voix terrible; sa taille n'est point excessive comme celle de l'éléphant ou du rhinocéros ; elle n'est ni lourde comme celle de l'hippopotame ou du bœuf, ni trop ramassée comme celle de...
Page 328 - Cette grande force musculaire se marque au dehors par les sauts et les bonds prodigieux que le lion fait aisément, par le mouvement brusque de sa queue, qui est assez fort pour terrasser un homme, par la facilité avec laquelle il fait mouvoir la peau de sa face, et surtout celle de son front, ce qui ajoute beaucoup à sa physionomie, ou plutôt à l'expression de la fureur ; et enfin...
Page 97 - C'est que la beauté, qui est puissance, est ordre en même temps, et que, de ce même regard dont elle a échauffé notre cœur, elle avait d'abord éclairé et elle éclaire encore notre raison. Éveillée et illuminée, la raison reste de 'moitié dans tout le phénomène. Pendant que l'âme s'abandonne à la joie dont l'emplit la puissance, la raison contemple l'unité, la variété, l'harmonie, la proportion, l'ordre en un mot, qui circonscrivent cette puissance et l'empêchent de déborder.
Page 319 - Son jeune orang-outang se plaisait à grimper sur les arbres et à s'y tenir perché. On fit un jour semblant de vouloir monter à l'un de ces arbres pour aller l'y prendre, mais aussitôt il se mit à secouer l'arbre de toutes ses forces pour effrayer la personne qui s'approchait; cette personne s'éloigna, et il s'arrêta; elle se rapprocha, et il se mit de nouveau à secouer l'arbre. « De quelque manière, dit F. « Cuvier, que l'on envisage l'action qui vient « d'être rapportée, il ne sera...
Page 97 - N'est-elle pas en société étroite et exclusive avec l'ordre, avec l'harmonie, avec la mesure ? Tout en elle se coordonne et s'équilibre. Aussi, dans sa jouissance du beau, nulle inquiétude, nulle crainte, surtout nul remords, nulle honte. Cette émotion céleste, l'admiration, n'est pas la passion ardente et déchaînée, ce n'est pas le désir irrité et violent, ce n'est pas le délire de la possession éperdue ; c'est cependant une sorte de passion, mais noble, mais pure, mais puissante,...