La relativité: exposé sans formules des théories d'Einstein et réfutation des erreurs contenues dans les ouvrages les plus notoires

Couverture
E. Chiron, 1923 - 156 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 67 - TOUS en avertir, pour ne pas nous exposer à « une confusion grave. Que sera-ce si vous introduisez « dans vos raisonnements et vos calculs l'hypothèse « que la chose dénommée par vous « temps » ne peut. « pas, sous peine de contradiction, être perçue par « une conscience, réelle ou imaginaire ? Ne sera-ce « pas alors par définition, sur un temps fictif, irréel, « que vous opérerez ? Or, tel est le cas des temps « auxquels nous aurons souvent affaire dans la
Page 13 - ... absolue, et si ce n'est pas la vitesse par rapport à l'éther, cela pourra toujours être la vitesse par rapport à quelque nouveau fluide inconnu dont nous remplirions l'espace. Aussi bien l'expérience s'est chargée de ruiner cette interprétation du principe de relativité ; toutes les tentatives pour mesurer la vitesse de la Terre par rapport à l'éther ont abouti à des résultats négatifs. Cette fois la physique expérimentale a été plus fidèle aux principes que la Physique Mathématique;...
Page 20 - demi-relativité » ou une « relativité unilatérale », du fait qu'elle maintient l'hypothèse de l'éther, tout en affirmant que la vitesse de la lumière est la même dans tous les systèmes : d'où l'existence de ces « temps locaux » qui sont plus apparents que réels.
Page 112 - La taupe est à demi aveugle, mais son tact est merveilleux. Si elle voyageait sous le sol avec cette vitesse, le temps s'arrêterait pour elle. Ainsi nous pouvons métaphysiquement imaginer autant de mesures du temps que nous avons de sens. Il y aurait un temps pour le musicien, un autre pour le peintre. Aux uns comme aux autres, le mouvement procure la jeunesse éternelle, mais celle du sourd n'est pas celle de l'aveugle. Faites votre choix 1 II ya plus.
Page 112 - A lire Einstein, on croirait que « les hommes ne communiquent entre eux que par « signaux lumineux. Qui nous empêche de raisonner « de même pour les autres sens ? Un auditeur qui « s'éloigne d'un concert à raison de 340 mètres par « seconde, entend indéfiniment la même note (p.
Page 66 - Je vous concède le droit de substituer au temps une ligne, par exemple, puisqu'il faut bien le mesurer. Mais une ligne ne devra s'appeler du temps que là où la juxtaposition qu'elle nous offre sera convertible en succession ; ou bien alors ce sera arbitrairement, conventionnellement, que vous laisserez à cette ligne le nom de temps : il faudra nous en avertir, pour ne pas nous exposer à une confusion grave. Que sera-ce, si vous introduisez dans vos raisonnements et vos calculs l'hypothèse que...
Page 68 - Paul représentée dans la conscience de Pierre. Mais Paul vivant et conscient prend évidemment pour système de référence son boulet : par là même il l'immobilise. Du moment que nous nous adressons à Paul, nous sommes avec lui, nous adoptons son point de vue. Mais alors, voilà le boulet arrêté : c'est le canon, avec la Terre y attachée, qui fuit à travers l'espace. Tout ce que nous disions de Pierre, il faut maintenant que nous le répétions de Paul : le mouvement étant réciproque,...
Page 21 - La seule condition, en effet, que doive remplir la définition de la simultanéité est de fournir, dans chaque cas réel, un procédé empirique pour déterminer si elle est, ou non, réalisée. Il est indiscutable que ma définition remplit bien cette condition. Dire que la lumière met le même temps à parcourir le chemin A — => M que la distance B — > M ne...
Page 68 - Car si, tout à l'heure, regardant à « l'intérieur de la conscience de Pierre, nous assistions « à un certain flux, c'est exactement le même flux « que nous allons constater dans la conscience de « Paul. Si nous disions que le premier flux était de « deux cents ans, c'est de deux cents ans que sera « l'autre flux ; Pierre et Paul, la terre et le boulet. « auront vécu la même durée et vieilli pareillement i(p.
Page 111 - ... émanées du sol natal à l'époque des druides ou de Vercingétorix ; il deviendra contemporain du megatherium ou du plésiosaure. Sur ce point, la métaphysique dépasse même la physique d'Einstein qui accepte que l'on puisse ralentir ou même arrêter le cours du temps, mais non le remonter, — et cela, parce que la théorie nous met en présence d'une racine carrée qui deviendrait imaginaire. Cette timidité devant la mathématique déconcerte après tant d'audace devant la physiologie.

Informations bibliographiques