Revue des deux mondesFrançois Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1921 |
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Revue des deux mondes François Buloz,Charles Buloz,Ferdinand Brunetière,Francis Charmes,René Doumic,André Chaumeix Affichage du livre entier - 1831 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 360 - Malherbe le disait ; j'y souscris quant à moi : Ce sont maximes toujours bonnes. La louange chatouille et gagne les esprits ; Les faveurs d'une belle en sont souvent le prix.
Page 803 - Allais-je au tombeau du Christ dans les dispositions du repentir? Une seule pensée m'absorbait; je comptais avec impatience les moments. Du bord de mon navire, les regards attachés sur l'étoile du soir, je lui demandais des vents pour cingler plus vite, de la gloire pour me faire aimer.
Page 571 - J'ai servi, commandé, vaincu quarante années; Du monde entre mes mains j'ai vu les destinées ; Et j'ai toujours connu qu'en chaque événement Le destin des états dépendait d'un moment.
Page 378 - C'était l'âme la plus sincère et la plus candide que j'aie jamais connue : jamais de déguisement, je ne sais s'il a menti en sa vie; c'était au reste un très bel esprit, capable de tout ce qu'il voulait entreprendre.
Page 504 - Saint-Jean-d'Iberville à l'Ungava, en disant: Ici toutes les choses que nous avons apportées avec nous, notre culte, notre langue, nos vertus et jusqu'à nos faiblesses deviennent des choses sacrées, intangibles et qui devront demeurer jusqu'à la fin.
Page 807 - SaintGothard ma sylphide des bois de Combourg. Me vienstu retrouver, charmant fantôme de ma jeunesse? as-tu pitié de moi? Tu le vois, je ne suis changé que de visage ; toujours chimérique, dévoré d'un feu sans cause et sans aliment. Je sors du monde, et j'y entrais quand je te créai dans un moment d'extase et de délire Voici l'heure où je t'invoquais dans ma tour.
Page 808 - ... la loi vulgaire, vous m'annoncerez votre visite comme une fée : les tempêtes, les neiges, la solitude, l'inconnu des Alpes iront bien à vos mystères et à votre magie. Ma vie n'est qu'un accident ; je sens que je ne devais pas naître : acceptez de cet accident la passion, la rapidité et le malheur. Surtout répondez-moi.
Page 504 - Nous avions apporté d'outre-mer nos prières et nos chansons: elles sont toujours les mêmes. Nous avions apporté dans nos poitrines le cœur des hommes de notre pays, vaillant et vif...
Page 367 - Je voudrois bien le voir aussi, Dans ces charmants détours que votre parc enserre, Parler de paix, parler de guerre, Parler de vers, de vin et d'amoureux souci; Former d'un vain projet le plan imaginaire, Changer en cent façons l'ordre de l'univers, Sans douter, proposer mille doutes divers; Puis tout seul s'ér.a ter, comme il fait d'ordinaire, Non pour rêver à vous qui rêvez tant à lui, Non pour rêver à quelque affaire, Mais pour varier son ennui.
Page 797 - J'allai rendre ma visite respectueuse à la naïade du torrent. Un soir qu'elle m'accompagnait lorsque je me retirais, elle me voulut suivre ; je fus obligé de la reporter chez elle dans mes bras. Jamais je n'ai été si honteux : inspirer une sorte d'attachement à mon âge me semblait une véritable dérision ; plus je pouvais être flatté de cette bizarrerie, plus j'en étais humilié, la prenant avec raison pour une moquerie.