Le Spectateur français au XIXme. siècle, ou Variétés morales, politiques et littéraires, recueillies des meilleurs écrits périodiques ..., Volume 2

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La Librairie de la Société typographique, 1805

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Fréquemment cités

Page 656 - Ainsi la première victoire fut le gage de beaucoup d'autres. Le prince fléchit le genou , et dans le champ de bataille il rend au Dieu des...
Page 654 - A la nuit, qu'il fallut passer en présence des ennemis, comme un vigilant capitaine, il reposa le dernier, mais jamais il ne reposa plus paisiblement. A la veille d'un si grand jour, et dès la première .bataille, il est tranquille, tant il se trouve dans son naturel; et on sait que le lendemain, à l'heure marquée, il fallut réveiller d'un profond sommeil cet autre Alexandre.
Page 669 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Page 420 - La terreur de son nom rendra nos villes fortes, On n'en gardera plus ni les murs ni les portes, Les veilles cesseront au sommet de nos tours ; Le fer, mieux employé, cultivera la terre ; Et le peuple, qui tremble aux frayeurs de la guerre, Si ce n'est pour danser, n'orra plus de tambours. Loin des mœurs...
Page 720 - J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 401 - Ce sont ceux de ma retraite , ce sont mes promenades solitaires , ce sont ces jours rapides , mais délicieux, que j'ai passés tout entiers avec moi seul, avec ma bonne et simple gouvernante, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte , avec les oiseaux de la campagne et les biches de la forêt, avec la Nature entière et son inconcevable Auteur.
Page 420 - Tu nous rendras alors nos douces destinées ; Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années Qui pour les plus heureux n'ont produit que des pleurs; Toute sorte de biens comblera nos familles, La moisson de nos champs lassera nos faucilles, Et les fruits passeront la promesse des fleurs.
Page 442 - Heureux les pauvres d'esprit , car le royaume des cieux est à eux; » aucune parabole n'est plus connue, aucune n'est moins comprise. Quels sont ces pauvres d'esprit que préconise JC ? ce sont les hommes qui se préservent du...
Page 402 - ... j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace , mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit; j'étouffais dans l'univers; j'aurais voulu m'élancer dans l'infini.
Page 629 - Vous ne la connoissez que trop présentement; vous êtes sur le bord du précipice : il faut de grands efforts et de grandes violences pour vous retenir. Songez à ce que vous devez à votre mari; songez à ce que vous vous devez à vous-même, et pensez que vous allez perdre cette réputation que vous vous êtes acquise, et que je vous ai tant souhaitée. Ayez de la force et du courage, ma fille; retirez-vous de la cour; obligez votre mari de vous emmener; ne craignez point de prendre des partis...

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