Oeuvres complétes de Condillac, Volume 1

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Lecointe et Durey, 1822

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Fréquemment cités

Page liii - Soit que nous nous élevions, pour parler métaphoriquement, jusque dans les cieux , soit que nous descendions dans les abîmes , nous ne sortons point de nousmêmes, et ce n'est jamais que notre propre pensée que nous apercevons.
Page 49 - Le pouvoir que nous avons de réveiller nos perceptions en l'absence 'des . objets , nous donne celui de réunir et de lier ensemble les idées les plus étrangères. Il n'est rien qui ne puisse prendre dans notre imagination une forme nouvelle.
Page 218 - des langues, la prosodie approcha du chant, « le style, afin de copier les images sensibles du « langage d'action , adopta toutes sortes de figu«res et de métaphores, et ce fut une vraie pein
Page 102 - Quoiqu'il fût né de parents catholiques , qu'il assistât « à la messe , qu'il fût instruit à faire le signe de la croix et à se « mettre à genoux dans la contenance d'un homme qui prie, il...
Page 70 - Nous ne créons pas proprement des idées, nous ne faisons que combiner par des compositions et des décompositions , celles que nous recevons par les sens.
Page 63 - Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ; II doit régner partout , et même dans la fable : De toute fiction l'adroite fausseté Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité.
Page xlviii - Les idées se lient avec les signes, et ce n'est que par ce moyen , comme je le prouverai, qu'elles se lient entre elles.
Page 15 - D'abord, il n'ya dans l'âme qu'une simple perception, qui n'est que l'impression qu'elle reçoit à la présence des objets : de là naissent dans leur ordre les trois autres opérations. Cette impression , considérée comme avertissant l'âme de sa présence, est ce que j'appelle conscience. Si la connaissance qu'on en prend est telle qu'elle paraisse la seule perception dont on ait conscience, c'est attention. Enfin, quand elle se fait connaître comme ayant déjà affecté l'âme, c'est réminiscence...
Page xlvii - Ce n'est que par la voie des observations que nous pouvons faire ces recherches avec succès, et nous ne devons aspirer qu'à découvrir une première expérience que personne ne puisse révoquer en doute et qui suffise pour expliquer toutes les autres.
Page 140 - Ceux que je combats comparent le sens de la vue à celui de l'ouïe , et concluent de l'un à l'autre. Par les sons, disent-ils, l'oreille est frappée; on entend des tons, et rien de plus. Par la vue, l'œil est ébranlé; on voit des couleurs, et rien de plus. Celui qui, pour la première fois de sa vie, entendrait le bruit du canon, ne pourrait juger si on tire ce canon à une lieue ou à trente pas.

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