Mélanges politiques et littéraires

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Page 384 - ... aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi, et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser. De temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l'instabilité des choses de ce monde dont la surface des eaux m'offrait l'image ; mais bientôt ces impressions légères s'effaçaient dans l'uniformité du mouvement continu qui me berçait...
Page 384 - Quand le soir approchait je descendais des cimes de l'île et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché ; là le bruit des vagues et l'agitation de l'eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu. Le flux et le reflux de cette eau, son bruit continu mais renflé par intervalles frappant sans relâche mon oreille et mes yeux,...
Page 498 - Et qui, voyant un jour la douleur vertueuse De Phèdre, malgré soi perfide, incestueuse, D'un si noble travail justement étonné, Ne bénira d'abord le siècle fortuné Qui, rendu plus fameux par tes illustres veilles, Vit naître sous ta main ces pompeuses merveilles ? Cependant, laisse ici gronder quelques censeurs Qu'aigrissent de tes vers les charmantes douceurs.
Page 389 - La voilà, malgré ce grand cœur, cette princesse si admirée et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l'a faite...
Page 384 - Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie. La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie; Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix?
Page 483 - Le fleuve Bétis coule dans un pays fertile , et sous un ciel doux qui est toujours serein. Le pays a pris le nom du fleuve , qui se jette dans le grand océan , assez près des colonnes...
Page 362 - Ce n'est ni par un dévouement sentimental, ni par un attendrissement de nourrice transmis de maillot en maillot depuis le berceau de saint Louis jusqu'à celui du jeune Henri, que je plaide une cause où tout se tournerait de nouveau contre moi, si elle triomphait. Je ne vise ni au roman, ni à la chevalerie, ni au martyre. Je ne crois pas au droit divin de la royauté, et je crois à la puissance des révolutions et des faits.
Page 388 - MADAME cependant a passé * du matin au soir *, ainsi que l'herbe des champs '. le matin elle fleurissait, avec quelles grâces, vous le savez ; le soir nous la vîmes séchée...
Page 385 - Ah fields belov'd in vain, Where once my careless childhood stray'd, A stranger yet to pain! I feel the gales, that from ye blow, A momentary bliss bestow, As waving fresh their gladsome wing, My weary soul they seem to soothe, And redolent of joy and youth, To breathe a second spring.
Page 466 - Croyez-moi, résistez à vos tentations, Dérobez au public ces occupations, Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme, Le nom que dans la cour vous avez d'honnête homme, Pour prendre de la main d'un avide imprimeur Celui de ridicule et misérable auteur.

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