Leçons françaises de littérature et de moraleMéline, Cans et compagnie, 1852 - 584 pages |
À l'intérieur du livre
Page xvii
... plaisir , car lui seul sut être ori- ginal en traduisant . Quant à Montaigne , il fut un génie à part dans son siècle . Il ne lui doit rien , ou plutôt , dit M. Villemain , malgré son siècle , par la seule force de sa pensée , il se ...
... plaisir , car lui seul sut être ori- ginal en traduisant . Quant à Montaigne , il fut un génie à part dans son siècle . Il ne lui doit rien , ou plutôt , dit M. Villemain , malgré son siècle , par la seule force de sa pensée , il se ...
Page xl
... plaisir . Quoiqu'on puisse reprocher des longueurs à sa Mariane , roman écrit dans le style de ses comédies , il est encore un des plus agréables qu'ait produits notre langue . Dorat , dans ses pièces de théâtre , ses poëmes , ses ...
... plaisir . Quoiqu'on puisse reprocher des longueurs à sa Mariane , roman écrit dans le style de ses comédies , il est encore un des plus agréables qu'ait produits notre langue . Dorat , dans ses pièces de théâtre , ses poëmes , ses ...
Page 10
... plaisirs , invite souvent ses guerriers au spectacle le plus chéri des Espagnols . Là , les jeunes chefs , sans ... plaisir et d'ivresse , quel est son amour effréné pour ces antiques combats . Le signal se donne , la barrière s ...
... plaisirs , invite souvent ses guerriers au spectacle le plus chéri des Espagnols . Là , les jeunes chefs , sans ... plaisir et d'ivresse , quel est son amour effréné pour ces antiques combats . Le signal se donne , la barrière s ...
Page 12
... plaisir nous contemplons du rivage , lorsqu'il réfléchit la lumière et répète l'azur des cieux , ne forment plus qu'un spectacle funeste ; et tout ce qui , dans la nature , annonce la paix et la joie , ne porte ici que l'épouvante , et ...
... plaisir nous contemplons du rivage , lorsqu'il réfléchit la lumière et répète l'azur des cieux , ne forment plus qu'un spectacle funeste ; et tout ce qui , dans la nature , annonce la paix et la joie , ne porte ici que l'épouvante , et ...
Page 21
... plaisir . Je crus d'abord que tous ces objets étaient en moi , et faisaient partie de moi - même . Je m'affermissais dans cette pensée naissante , lorsque je tournai les yeux vers l'astre de la lumière son éclat me blessa ; je fermai ...
... plaisir . Je crus d'abord que tous ces objets étaient en moi , et faisaient partie de moi - même . Je m'affermissais dans cette pensée naissante , lorsque je tournai les yeux vers l'astre de la lumière son éclat me blessa ; je fermai ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 179 - ... la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface. Vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître.
Page 270 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 407 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps , je veux voir la moisson, Et , comme le soleil , de saison en saison , Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 180 - Au lieu de déplorer la mort des autres , grand prince , dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; DE LOUIS DE BOURBON. heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe , et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 136 - Alors, l'esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas: je me sentais, avec une sorte de volupté, accablé du poids de cet univers, je me livrais avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace; mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit, j'étouffais dans l'univers, j'aurais voulu m'élancer dans l'infini.
Page 173 - ... fait maîtresse ; nul frein à la licence ; les lois abolies; la majesté violée par des attentats jusqu'alors inconnus ; l'usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté; une reine fugitive qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n'est plus qu'un triste lieu d'exil ; neuf voyages sur mer entrepris par une princesse malgré les tempêtes ; l'Océan étonné de se voir traversé tant de fois en des appareils si divers , pour des causes si différentes...
Page 179 - ... quel autre fut plus digne de vous commander? Mais dans quel autre avez-vous trouvé le commandement plus honnête? Pleurez donc ce grand capitaine, et dites en gémissant: Voilà celui qui nous menait dans les hasards; sous lui se sont formés tant de renommés capitaines, que ses exemples...
Page 179 - Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous comptera un soupir et un verre d'eau donné en son nom, plus que tous les autres ne feront jamais tout votre sang répandu ; et commencez à compter le temps de vos utiles services du jour que vous vous serez donnés à un maître si bienfaisant.
Page 411 - Différez-le d'un jour; demain vous serez maître.... Vous ne répondez point?... Perfide! je le voi, Tu comptes les moments que tu perds avec moi.
Page 275 - J'arrive , je l'appelle ; et me tendant la main , II ouvre un œil mourant qu'il referme soudain : * Le ciel, dit-il , m'arrache une innocente vie. « Prends soin après ma mort de la triste Aricie. « Cher ami , si mon père un jour désabusé « Plaint le malheur d'un fils faussement accusé, « Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, « Dis-lui qu'avec douceur il traite sa Captive;