Leçons françaises de littérature et de moraleMéline, Cans et compagnie, 1852 - 584 pages |
À l'intérieur du livre
Page 26
... pleurs . Ils s'arrêtent au pied du tombeau , le regardent , l'arrosent de leurs larmes . Alors l'un d'eux tire son épée , l'applique au marbre de la tombe . Saisi du même sentiment , son compagnon imite son exemple . Tous deux ensuite ...
... pleurs . Ils s'arrêtent au pied du tombeau , le regardent , l'arrosent de leurs larmes . Alors l'un d'eux tire son épée , l'applique au marbre de la tombe . Saisi du même sentiment , son compagnon imite son exemple . Tous deux ensuite ...
Page 30
... pleurs , ces vieillards soucieux ? Je les vois qui cherchent un asile dans les roches caverneuses de la contrée , tandis qu'au fond de la vallée , luttant contre le débordement des eaux , et mêlant les sons aigus de leurs cors rustiques ...
... pleurs , ces vieillards soucieux ? Je les vois qui cherchent un asile dans les roches caverneuses de la contrée , tandis qu'au fond de la vallée , luttant contre le débordement des eaux , et mêlant les sons aigus de leurs cors rustiques ...
Page 43
... pleurs , et qu'elle appelle par son éclat et par ses parfums la main des amants . Quelquefois une cantharide , nichée dans sa corolle , en relève le earmin par son vert d'émeraude : c'est alors que cette fleur semble nous dire que ...
... pleurs , et qu'elle appelle par son éclat et par ses parfums la main des amants . Quelquefois une cantharide , nichée dans sa corolle , en relève le earmin par son vert d'émeraude : c'est alors que cette fleur semble nous dire que ...
Page 93
... pleurs , livré lui - même à l'activité du poison qui dévore tout à ses yeux , il l'affaiblit , il le dé- il tourne ; ce qu'il ne peut sauver , il le console , le porte jusque dans le sein de Dieu ; nuls té- moins , nuls spectateurs ...
... pleurs , livré lui - même à l'activité du poison qui dévore tout à ses yeux , il l'affaiblit , il le dé- il tourne ; ce qu'il ne peut sauver , il le console , le porte jusque dans le sein de Dieu ; nuls té- moins , nuls spectateurs ...
Page 110
... pleurs . Echappés à leur fureur , nous trouvâmes d'au- tres objets non moins affligeants . Até , la détes- table Até , source éternelle des dissensions qui tourmentent les hommes , marchait fièrement au- dessus de leur tête , et ...
... pleurs . Echappés à leur fureur , nous trouvâmes d'au- tres objets non moins affligeants . Até , la détes- table Até , source éternelle des dissensions qui tourmentent les hommes , marchait fièrement au- dessus de leur tête , et ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 179 - ... la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface. Vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître.
Page 270 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 407 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps , je veux voir la moisson, Et , comme le soleil , de saison en saison , Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 180 - Au lieu de déplorer la mort des autres , grand prince , dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; DE LOUIS DE BOURBON. heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe , et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 136 - Alors, l'esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas: je me sentais, avec une sorte de volupté, accablé du poids de cet univers, je me livrais avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace; mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit, j'étouffais dans l'univers, j'aurais voulu m'élancer dans l'infini.
Page 173 - ... fait maîtresse ; nul frein à la licence ; les lois abolies; la majesté violée par des attentats jusqu'alors inconnus ; l'usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté; une reine fugitive qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n'est plus qu'un triste lieu d'exil ; neuf voyages sur mer entrepris par une princesse malgré les tempêtes ; l'Océan étonné de se voir traversé tant de fois en des appareils si divers , pour des causes si différentes...
Page 179 - ... quel autre fut plus digne de vous commander? Mais dans quel autre avez-vous trouvé le commandement plus honnête? Pleurez donc ce grand capitaine, et dites en gémissant: Voilà celui qui nous menait dans les hasards; sous lui se sont formés tant de renommés capitaines, que ses exemples...
Page 179 - Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous comptera un soupir et un verre d'eau donné en son nom, plus que tous les autres ne feront jamais tout votre sang répandu ; et commencez à compter le temps de vos utiles services du jour que vous vous serez donnés à un maître si bienfaisant.
Page 411 - Différez-le d'un jour; demain vous serez maître.... Vous ne répondez point?... Perfide! je le voi, Tu comptes les moments que tu perds avec moi.
Page 275 - J'arrive , je l'appelle ; et me tendant la main , II ouvre un œil mourant qu'il referme soudain : * Le ciel, dit-il , m'arrache une innocente vie. « Prends soin après ma mort de la triste Aricie. « Cher ami , si mon père un jour désabusé « Plaint le malheur d'un fils faussement accusé, « Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, « Dis-lui qu'avec douceur il traite sa Captive;