Oeuvres de Boileau-Despréaux, Volume 1P. Didot l'aîne, et de F. Didot, 1800 |
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Oeuvres De Nicolas Boileau Despréaux: Avec Des Eclaircissemens ..., Volume 1 Nicolas Boileau Despréaux Affichage du livre entier - 1746 |
Oeuvres de Nicolas Boileau Despréaux, Volume 1 Nicolas Boileau Despréaux Affichage du livre entier - 1729 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 210 - Il n'est point de serpent , ni de monstre odieux , Qui, par l'art imité , ne puisse plaire aux yeux ; D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 199 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 195 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.
Page 197 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours : * Un style trop égal et toujours uniforme (1) Vers de Scuderi.
Page 210 - Voulez-vous sur la scène étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apporte ses suffrages, Et qui, toujours plus beaux, plus ils sont regardés Soient au bout de vingt ans encor redemandés ? Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l'échauffe et le remue.
Page 200 - En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 34 - S'en va frapper le mur, et revient en roulant. A cet affront l'auteur, se levant de la table, Lance à mon campagnard un regard effroyable; Et, chacun vainement se ruant entre deux, Nos braves s'accrochant se prennent aux cheveux.
Page 47 - Je saute vingt ruisseaux, j'esquive, je me pousse; Guenaud ' sur son cheval en passant m'éclabousse : Et, n'osant plus paraître en l'état où je suis, Sans songer où je vais, je me sauve où je puis.
Page 148 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Page 200 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.