Théatre complet de J. Racine: précédé de la vie de l'auteurLaplace, Sanchez et Cie., 1877 - 625 pages |
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Fréquemment cités
Page 563 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 245 - Partout, à tout moment, m'offriront devant toi. Tes remords te suivront comme autant de furies; Tu croiras les calmer par d'autres barbaries; Ta fureur, s'irritant soi-même dans son cours, D'un sang toujours nouveau marquera tous tes jours. Mais j'espère qu'enfin le ciel, las de tes crimes, Ajoutera ta perte à tant d'autres victimes; Qu'après t'être couvert de leur sang et du mien, Tu te verras forcé de répandre le tien; Et ton nom paraîtra dans la race future, Aux plus cruels tyrans une...
Page 514 - Cher ami, si mon père un jour désabusé « Plaint le malheur d'un fils faussement accusé , « Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, « Dis-lui qu'avec douceur il traite sa captive : « Qu'il lui rende .. » A ce mot ce héros expiré N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré : Triste objet où des dieux triomphe la colère, Et que méconnaîtrait l'œil même de son père.
Page 576 - C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit. Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée. Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage, Pour réparer des ans l'irréparable outrage. « Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi; « Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi.
Page 135 - Vous vous abandonniez au crime en criminel. Est-il juste, après tout, qu'un conquérant s'abaisse Sous la servile loi de garder sa promesse ? Non, non, la perfidie a de quoi vous tenter, Et vous ne me cherchez que pour vous en vanter. Quoi ? sans que ni serment ni devoir vous retienne, Rechercher une Grecque, amant d'une Troyenne?
Page 562 - Je viens, selon l'usage antique et solennel, Célébrer avec vous la fameuse journée Où sur le mont Sina la loi nous fut donnée. Que les temps sont changés ! Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inondait les portiques...
Page 581 - Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin? Aux petits des oiseaux il donne leur pâture , Et sa bonté s'étend sur loule la nature.
Page 126 - ... s'il me perd, je prétends qu'il me retrouve en toi. Si d'un heureux hymen la mémoire t'est chère, montre au fils à quel point tu chérissois le père.
Page 513 - Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et d'un dard lancé d'une main sûre II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée.
Page 199 - Certes, plus je médite, et moins je me figure Que vous m'osiez compter pour votre créature, Vous dont j'ai pu laisser vieillir l'ambition Dans les honneurs obscurs de quelque légion; Et moi qui sur le trône ai suivi mes ancêtres, Moi, fille, femme, sœur et mère de vos maîtres!